I.- MUSIQUE A ECOUTER ET/OU TELECHARGER VIA ALLOPASS :
(Saxophones alto et soprano : Alain BOUHEY)
Etudes Ferling
A.-
MUSIQUE SCRIPTORALE DE COMPOSITION-INTERPRETATION / IMPROVISATION :
Szerkezet I Sonata de Yochk'o SEFFER :
1.- Allegro vivo, 2.- Lento, 3.- Cadence, 4.- Final et 5.- Cadence bis (bonus); en savoir plus.
(Cadences : composition-interprétation / improvisation avec destruction-transformation centrale).

B.- MUSIQUE INTERPRETEE :
J.-S. BACH, Partita BWV 1013 (transcription A. BOUHEY, Editions Lemoine)
:
1.- Allemande, 2.- Courante, 3.- Sarabande, 4.-Bourrée angloise, en savoir plus.
W.-A. MOZART, Concerto KV 314 (transcription et cadences A. BOUHEY, ED. Lemoine) :
Cadence I.- Cadence II.- Cadence III,
en savoir plus.
II.- MUSIQUE(S) ET PAROLES A ECOUTER ET/OU TELECHARGER LIBREMENT :
(Saxophone : Alain BOUHEY ; voix : A. B. et Jean-François ALEXANDRE)
Musique africaine peulhe : Sax peulh, en savoir plus.
NOSTRADAMUS : "L'an mil neuf cens nonante neuf sept mois", en savoir plus.
A. BOUHEY : "Le privilège des artistes", en savoir plus.
CHROMOPHONIE SCRIPTORALE (Préface de L. S. SENGHOR)
Résolution optimale : 1024 x 768










Alain Bouhey
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1.- PRESENTATION

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LE GROUPE SCRIPTORAL


Le Groupe Scriptoral A.B.S. s'exprime par musique, peinture, littérature et sculpture. Ses membres sont animés par les formes d'esprit complémentaires de composition, d'interprétation et d'improvisation. Cette dernière est d'autant plus intéressante que, pouvant aller jusqu'à la destruction-transformation, elle se dédouble et s'oppose aux deux premières.

Cela donne quatre temps : Composition-interprétation / destruction-transformation.

Composition et interprétation fonctionnent en élévation, destruction et transformation en ouverture. La création du Groupe Scriptoral A.B.S. recherche donc l'élévation dans l'ouverture ou l'ouverture dans l'élévation de la source d'énergie-lumière inspiratrice, ce qui inverse la traditionnelle pyramide du pouvoir. Sa pyramide inversée a pour nom Scriptoral (de " script " pour toute forme ou formulation de l'énergie-lumière originelle et " oral " pour cette énergie-lumière).

Notons que les spécialités des membres ne sont pas cloisonnées, mais ouvertes : le compositeur est aussi improvisateur et interprète, l'interprète est aussi compositeur de textes et d'images, c'est à dire auteur et scénographe, et l'improvisateur musicien, peintre et sculpteur est aussi compositeur. Par ailleurs, ses trois formes d'esprit aux quatre temps se retrouvant à tous les niveaux de la société, du plus matériel au plus spirituel, via le politique, le Groupe Scriptoral A.B.S. montre également la voie d'un nouveau système de relations sociales, redonnant à la musique et aux arts, envisagés comme terrain d'expérimentation du rapport des formes d'esprit, la place fondamentale qu'ils occupèrent à plusieurs moments de l'histoire de l'humanité.

Pour finir, le Groupe Scriptoral est A.B.S., du fait du nom de ses protagonistes, Alexandre-Bouhey-Seffer, dans un ordre qui est non seulement celui de l'alphabet mais aussi celui de la création : il faut que le compositeur Jean-François Alexandre compose, pour que l'interprète Alain Bouhey interprète et que l'improvisateur Yochk'o Seffer détruise et transforme.


 



2.- SPECTACLES
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CREATION A RENNES, AU TRIANGLE, AVEC LE CRR
LE MERCREDI, 19 MARS 2008 A 20H 30


Tarif 5 €
Renseignements au 02 23 62 22 51
Billeterie Conservatoire et
Office du Tourisme


METAMORPHOSES DANSEES
POUR UNE PARTITA DE BACH

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BALLET SCRIPTORAL







Chorégraphies de :
Florence TISSIER, Bernadette TOURNIER, Eric GUERMAH, Sylvain RICHARD
sur des musiques de :
Jean-Sébastien BACH, Jean-François ALEXANDRE et Yochk'o SEFFER
Peintures (118) et vidéocréation : Yochk'o SEFFER et Alain BOUHEY
Classes concernées :
Classes de danse (de Florence TISSIER, Bernadette TOURNIER,
Eric GUERMAH, Sylvain RICHARD)
de tuba (de Thierry THIBAULT) de trompette/bugle (de Michel LAMARCHE)
de percussion (d'Olivier FIARD), de saxophone (d'Alain BOUHEY)
avec la participation de :
Pascal DUBREUIL (conférencier - département de musique ancienne -)
Michel LAMARCHE (bugle), Thierry THIBAULT (tuba)
Yochk'o SEFFER (saxophones)
Alain BOUHEY (saxophone soprano)
Jean-François ALEXANDRE (direction)
Coordination du département danse :
Florence TISSIER en collaboration avec Eric GUERMAH
Référent : Alain BOUHEY

Comme l'a expliqué Pascal Dubreuil, lors de sa conférence du 23 janvier sur "Bach et son Temps", les compositeurs au XVIIIème siècle n'étaient pas des créateurs au sens moderne du terme, mais des musiciens chargés de mettre au goût du jour la musique de leurs prédécesseurs. En effet, au plus tard dans les 25 ans suivant leur mort, leur oeuvre n'était plus jouée, mais recopiée et étudiée.

Qu'il écrive ou qu'il improvise, Bach allait donc dans le sens des exigences de son époque. La notion de création et d'innovation viendra avec le romantisme.

Le jazz amènera la possibilité de l'improvisation contrant le thème dont elle part, le détruisant et le transformant tout en le respectant, ce qu'a mis en évidence, picturalement et poétiquement, l'exposition " Chromophonie scriptorale " réalisée à Paris, à la Discothèque des Halles, en 1990, par Yochk'o Seffer et Alain Bouhey (*). Ce dernier l'a schématisée ainsi :


ELEVATION DE LA COMPOSITION (I) - INTERPRETATION (II)


OUVERTURE DE LA DESTRUCTION (III) - TRANSFORMATION (IV)


Mais, tout ne s'arrête pas là : le jazz inspire les compositeurs en des œuvres qui, à leur tour inspirent les improvisateurs. Le saxophoniste enchaîna donc quatre cycles de composition-interprétation / destruction-transformation, et fut étonné d'être conduit à une pyramide inversée où élévation et ouverture allaient de pair. Il la nomma " Scriptoral " (relation de " script " - toute forme ou formulation de l'énergie/lumière - et d' " oral " - cette énergie/lumière source -).

Note : 1, 5, 9, 4, 8, 3, 7, 2, 6 est l'ordre initié par les pyramides de la composition,
et aboutissant à Scriptoral : I, V, IX, XIII, XVII
(13 = 4 par 1 + 3 et 17 = 8 par 1 + 7).

Les "Métamorphoses dansées pour une Partita de Bach" s'inscrivent dans cette recherche. Chacun des quatre mouvements de la Partita BWV 1013 de Jean-Sébastien BACH, estimée être originellement pour traverso, y est donné dans trois versions :
- une transposition pour saxophone soprano d'Alain Bouhey,
- une improvisation sur support composé de Yochk'o Seffer,
- une recomposition de Jean-François Alexandre.
Cette œuvre recherche musicalement, picturalement, chorégraphiquement et en vidéo, la complémentarité par delà l'opposition de la composition-interprétation et de la destruction-transformation improvisatrice.

Comme Bach avec les musiques de ses prédécesseurs, Yochk'o Seffer et Jean-François Alexandre ont commencé par recopier la Partita en en chiffrant tous les accords. Comme lui, ils l'ont fait en répondant aux exigences de leur temps, mais un temps totalement différent du sien, d'où un résultat tout aussi différent.

Ce résultat montre toutefois que, si l'on envisageait également les arts ici associés comme terrain d'expérimentation du rapport des formes d'esprit de nos sociétés, ceux-ci, beaucoup plus malléables que la parole, pourraient être d'une grande utilité publique.

Les douze métamorphoses sont entourées par une ouverture et un final pour huit saxhorns, huit saxophones et trois percussionnistes. Cette formation est née d'une idée de Thierry Thibault, à laquelle se sont associés Michel Lamarche et Olivier Fiard : réunir les deux familles d'instruments auxquelles le génial inventeur Adolphe Sax donna son nom.

LES QUATRE CHOREGRAPHES
Classe de danse classique de Bernadette Tournier

Dans la courante je me suis surtout attachée à traduire une musicalité, après écoute de l'interprétation en respectant les arrêts, accents et élans musicaux. Je suis restée plutôt dans la tradition de la danse classique pour le langage chorégraphique, réminiscence d'une tradition que d'autres détruiront pour mettre au "goût du jour." L'allemande se présente comme une lente promenade en deux duos. Le couple dialogue, se répond, s'écarte en quête de réciprocité, un échange qui cherche un accord. La matière chorégraphique émane de la recherche propre des danseuses.

Classe de danse classique d'Eric Guermah

Dans ce projet, j'ai d'abord écouté et regardé. Sur les quatre mouvements de Partita (Allemande, Sarabande, Courante et Bourrée anglaise), mon choix s'est porté sur la sarabande et la bourrée. En effet, ces deux mouvements étant différents de part leurs dynamiques, cela m'a permis de mettre en lien (par opposition) le principe de la composition et l'interprétation par l'élévation.
Sarabande : Les images sont l'évocation d'une farandole de couleurs et de transitions fluide en accord total avec la coloration musicale, évoquant pour moi le principe même de la composition et interprétation tel qu'il est décrit par le groupe A.B.S. Par opposition, j'ai choisi de travailler vers le bas afin de retrouver cette évocation de la légèreté , dans le flux du mouvement (continu et discontinu) , le poids et ses nuances ainsi que le rapport au temps et ses contrastes (entretenu par chacun de nous) dans un espace défini par la musique et la vidéo.
Bourrée anglaise :
Cette bourrée m'évoque la gaieté, la légèreté et parfois l'humour. J'ai donc choisi de travailler en total accord avec ces deux principes d'élévation et d'énergie lumière d'A.B.S.

Classe de danse contemporaine de Florence Tissier
Intéressée par les phénomènes de " déstructuration/restructuration " qui sont en jeu dans cette création, j'ai accepté de me confronter au pari d'élaborer une pièce à partir d'une proposition gestuelle (ou conception) classique dont j'aurais à dégager une idée maîtresse susceptible de servir de support à un propos contemporain. Notons toutefois que cette démarche s'accompagne également de contraintes musicales et scénographiques fortes, dues, notamment, à la présence des images vidéos reliées elles-mêmes aux mouvements musicaux.
Ainsi, suite à la proposition classique très coordonnée et déplacée dans l'espace de Bernadette Tournier, la courante offre, en terme de déstructuration, un questionnement de l'orientation frontale du danseur en même temps qu'une désolidarisation des mouvements du haut et du bas du corps puis, en guise de restructuration, un test des limites du mouvement des danseurs en duo en l'absence de tout déplacement des pieds sur le sol.
La bourrée, quant à elle, suit au contraire le principe d'organisation chorégraphique en fonction des images vidéo projetées sur le tulle énoncé par Eric Guermah dans le premier mouvement.
Classe de danse contemporaine de Sylvain Richard
(3e et 4e cycle)

Notre cheminement

Les mots clés du projet musical étaient : interpréter, détruire, reconstruire. Nous avons décidé de décliner notre projet chorégraphique selon cette structure. Les danseurs classiques ont travaillé sur l'interprétation, nous avons travaillé sur la destruction et la reconstruction. Le texte suivant raconte comment nous nous y sommes pris.
J'ai envoyé deux espionnes chevronnées, Matha Nina et Matha Inès, déjà introduites dans les méandres secrets de l'atelier danse classique de Bernadette Tournier pour prendre part à son rituel. Elles étaient chargées de voler un échantillon de leur nouvelle invention. Ayant accepté cette dangereuse mission, elles ont su charmer Bernadette Tournier et nous ont ramené un échantillon encore vivant, qu'elles avaient su conserver dans leur cachette secrète. Nous l'avons disséqué, analysé, décomposé, nous lui avons fait subir diverses transformations pour réussir à en extraire l'essence même. Après avoir intégré cette essence, nous l'avons déclinée selon nos propres tendances.
Nous n'avions au préalable pas conclu d'alliance particulière avec nos amis musiciens et nous avons décidé de voyager avec eux, mais dans deux vaisseaux différents. Quelle ne fut pas notre surprise, ce samedi 2 février 2008, alors que nous naviguions bord à bord, de constater que cette musique renforçait le sens, le ressenti de nos mouvements !
Il y a certes un risque dans cette confrontation de " matières " différentes, mais une certaine confiance est nécessaire - et nous l'avons sentie chez les musiciens - une acceptation des différences, qui dès lors ne s'opposent plus, mais participent à une prise de conscience réciproque.


(*) A partir de l'adresse : http://abouhey1.free.fr/chromophonie_scriptorale.htm, cette exposition est intégralement sur internet.


Billets en vente à l'Office de Tourisme, 11 rue Saint Yves, 02 99 67 11 66 (et au Triangle à partir de 19h30 le 19 mars).
Tarif unique de 5€.

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VENDREDI 16 MAI, 20H 45

AUDITORIUM FRANCIS POULENC

11, rue Jean de la Fontaine 75016 Paris
 


LES DIX-SEPT SAISONS
POEME SCRIPTORAL

CREATION

En dix-sept saisons,
une version de la Création aussi
inédite que surprenante.



http://abouhey1.free.fr/programmation.htm#menu


Musique :
Jean-François ALEXANDRE - Yochk'o SEFFER
Peinture et sculpture :
Yochk'o SEFFER
Chorégraphie :
Christine BONNETON
Texte et vidéocréation :
Alain BOUHEY

Interprétation et improvisation :
Christine BONNETON (danse), Jean-François ALEXANDRE (récit)
Yochk'o SEFFER (piano, saxophone et sculptophonie)
Alain BOUHEY (saxophone)


Renseignements : 01.55.74.70.42

Entrée libre


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Christine BONNETON

Egalement pianiste, Christine BONNETON s'est formée à la danse contemporaine à Paris et New-York, elle intègre dès 1998 la compagnie " ZIGZAG Création " au côté de Jean-Marie ADRIEN, en tant que chorégraphe et interprète. Sa recherche artistique est aujourd'hui fondée sur les nouvelles technologies telles que la captation gestuelle. Elle crée en 2004 sa propre compagnie, " un bruit qui court ", mélange de danse, de musique électronique et de théâtre moderne. Souvent appelée pour diriger des ateliers chorégraphiques, elle s'engage à faire découvrir aux adultes et aux enfants de différents horizons l'état de danse, celui qui nous transporte, celui qui nous transcende.


Jean-François ALEXANDRE

La production de Jean-François ALEXANDRE, également chef d'orchestre, s'adresse essentiellement aux enfants. Il enregistre pour eux de nombreux CD (Naïve, Frémeaux, Textivores), mais reste ouvert à des projets originaux s'adressant à un public plus large et lui permettant, entre autres, d'explorer le champ extraordinaire de la création électroacoustique, comme c'est le cas pour " les Dix-sept Saisons ".


Alain BOUHEY

" Saxophoniste de lettres et de… l'être ", Alain BOUHEY découvre le Scriptoral à Dakar, en 1976, avec les griots sénégalais. Depuis lors, il en creuse le sens. Faisant feu de tous bois - et le saxophone en est un, un bois de cuivre… un bois qui flamboie ! -, via musique, littérature, peinture, vidéocréation, danse et sculptophonie, il met en évidence, par-delà leur opposition, la complémentarité artistique, spirituelle et intellectuelle du monde " évolutionnaire ", qui élève, de la composition-interprétation ancrée dans la tradition, et du monde révolutionnaire, qui ouvre, de l'improvisation destructrice-transformatrice en rupture avec cette même tradition. Ouverture dans l'élévation ou élévation dans l'ouverture inverse la pyramide égyptienne, désormais forme du pouvoir passé, qui accouche (en dix-sept saisons) de la forme du pouvoir à venir : Scriptoral.


Yochk'o SEFFER

De Magma à Scriptoral, via Zao, Neffesh Music - la musique de l'âme -, Chromophonie…, l'improvisateur-compositeur, peintre et sculpteur

" Yochk'o Seffer est, aujourd'hui encore,
une des personnalités les plus attachantes
du jazz français ".
(Jazz Magazine)

Taches de couleur, masses en fusion, nuances et mélanges violents : il fait de la musique comme il peint et sculpte, associant le lyrisme dansant de son compatriote Bartok, le feu coltranien et les évidences de Monk au gré d'un multi-instrumentisme virtuose (du sopranino au saxophone basse) et avec une intarissable passion.

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