SOMMAIRE MUSIQUE LETTRES OUVERTES
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LETTRE OUVERTE
A SA SAINTETE
LE PAPE BENOIT XVI

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Objet :
Reconsidération de la Vérité
judéo-chrétienne
par rapport
aux Vérités islamique, hindouiste et bouddhiste


Pages liées :
pyramide.htm - integration.htm - musique_&_societe.htm - du_culturel_au_cultuel.htm -
y_&_mozart.htm#une...

(Résolution optimale : 1920 x 1080, pour voir la photo d'arrière- plan:
le Christ de la mosquée-cathédrale de Cordoue en Espagne
)










Dimanche, 21 janvier 2007


Très saint Père
,

Un sondage publié par le journal Ouest-France du 10 janvier 2007 révèle que, seulement 51 % des Français se disent catholiques, contre 64 % en 2000 et 90 % en 1990.

Saxophoniste de lettres, je vis ma foi judéo-chrétienne (totalement respectueuse de la Vérité complémentaire de la contradiction islamique) en étroite liaison avec ma recherche professionnelle. Or, cette dernière me montre que le christianisme représente une partie fondamentale de l'évolution créatrice de l'humanité. Encore doit-il, actualiser son enseignement pour le faire comprendre, nous présenter sa Vérité en face, et ne pas continuer de s'accrocher à des fables, comme celles que j'entendis à la messe de la veillée de Noël 2006 dans une église d'Ile de France : après avoir tout d'abord dit que nous devions méditer l'évènement de Noël, le prêtre ajouta aussitôt que nous n'en avions pas le temps dans cet office, et que nous devrions le faire au cours de la semaine suivante. Puis il se mit à nous parler du 25 décembre, jour de la naissance de Jésus, faisant suite à l'Annonciation à la Vierge, qui eut lieu neuf mois auparavant, soit le 25 mars. C'est là que commença en moi la méditation demandée pour la semaine à venir.

Le 25 décembre était le jour de la fête de la lumière chez les romains, pas celui de la naissance réelle de Jésus, par conséquent, le 25 mars n'était pas davantage la date de l'Annonciation (alors qu'il eut été très intéressant de faire le lien entre Jésus et la lumière à travers le choix de cette date). Et de me remémorer les faux trente-trois ans de sa mort, qui obligèrent des siècles durant les prêtres à boutonner quotidiennement les trente-trois boutons de leur soutane, le faux an zéro de l'ère chrétienne, qui fait que nous ne sommes pas réellement en 2007 après Jésus-Christ, ceci se passant devant un Christ en majesté, où l'artiste ne manqua pas de mettre au creux des mains des plaies qui furent en réalité aux poignets.

Jusqu'où vont l'approximation et l'erreur dans l'enseignement de notre Eglise, pourtant inspirée par l'Esprit Saint, où il fallut un jour nier sous serment la rotation de la terre pour ne pas être brûlé vif ?

Cette Eglise, avec notamment votre prédécesseur Jean-Paul II, s'est rapprochée du judaïsme et de l'islam, qui refusent, pour des raisons différentes, l'existence de la Sainte Trinité, la Résurrection du Christ, la divinité de Jésus (même si l'islam voit en lui le Verbe de Dieu jeté en Marie). Il devient donc urgent de montrer, d'abord, en quoi la Vérité chrétienne, débarrassée de toutes ses scories, est fondamentale pour l'avenir de l'être humain, et comment elle complète les Vérités des deux autres religions du Livre, pour former, avec elles, le moteur de notre évolution spirituelle. Après quoi, il sera fort bon d'envisager les correspondances possibles entre ces trois religions et la trimourti indoue, voire le bouddhisme.










Il se trouve, que, grâce à ma recherche musicale, je suis un judéo-chrétien profondément croyant, acceptant l'enseignement coranique comme une Vérité opposée, complémentaire et égale à la mienne, Vérité qui respecte celle des deux autres religions du livre :


« Dis aux hommes des Écritures : "Vous ne vous appuierez sur rien de solide tant que vous n'observerez pas le Pentateuque, l'Évangile et ce que Dieu a fait descendre d'en haut. Le Livre que tu as reçu du ciel, ô Muhammad !" (...) » (Coran, V, 72, Éditions Flammarion) ;
ou encore :

« "Dites : Nous croyons en Dieu et à ce qui a été envoyé d'en haut à nous, à Abraham et à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux douze tribus, aux livres qui ont été donnés à Moïse et à Jésus, aux livres accordés aux prophètes par le Seigneur, nous ne mettons point de différence entre eux et nous sommes résignés à la volonté de Dieu." » (Coran, II, 130, Éditions Flammarion) ;

tout en en détruisant et transformant l'essentiel que sont les deux Pâques :

pour le Coran, Moïse n'a pas amené les hébreux en Terre Promise, il les a renvoyés en Egypte :


« Lorsque vous avez dit : "O Moïse ! nous ne pouvons supporter une seule et même nourriture ; prie ton Seigneur qu'il fasse pousser pour nous ces produits de la terre, des légumes, des concombres, des lentilles, de l'ail et des oignons; " Moïse vous répondit : "Voulez-vous échanger ce qui est bon contre ce qui est mauvais ? Eh bien rentrez en Égypte, vous y trouverez ce que vous demandez." Et l'avilissement et la pauvreté s'étendirent sur eux, et ils s'attirèrent la colère de Dieu, parce qu'ils ne croyaient pas à ses signes et tuaient injustement leurs prophètes. Voilà quelle fut la rétribution de leur révolte et de leurs méchancetés. » (Coran, II, 58, Éditions Flammarion) ;

quant à Jésus, toujours pour le Coran, il n'a pas pu ressusciter, pour la bonne raison qu'il n'a jamais été crucifié :


« Ils disent : "Nous avons mis à mort le Messie, Jésus fils de Marie, l'apôtre de Dieu." Non, ils ne l'ont point tué, ils ne l'ont point crucifié, un autre individu qui lui ressemblait lui fut substitué, et ceux qui disputaient à son sujet ont été eux-mêmes dans le doute (...) » (Coran, IV, 156, Éditions Flammarion).
C'est parce que ma recherche musicale me permet à la fois de croire en la Vérité de l'enseignement des Evangiles nous disant que Jésus est ressuscité de la crucifixion, et en la Vérité de l'enseignement du Coran, disant, qu'au contraire, il n'a jamais pu ressusciter de cette crucifixion, puisqu'il n'a jamais été crucifié, que, à mon tour, je me permets, Très saint Père, de vous résumer ici l'apport de cette recherche et de vous le donner comme une pierre défendant, face à l'islam, la valeur au moins symbolique de la Résurrection de Jésus, car cette valeur m'est musicalement révélée comme tout aussi fondamentale pour l'évolution créatrice de l'humanité que les positions du judaïsme et de l'islam.










Voici donc ce que la musique m'a appris :

A partir de la tradition orale, précédant la fixation par l'écriture, il existe trois formes principales d'esprit pour l'être humain :

de composition,
d'interprétation,
d'improvisation.

Les deux premières sont liées et donnent la composition-interprétation.
La troisième peut aller dans le sens des deux premières (on peut improviser du Mozart), mais, dans sa forme la plus radicale, elle se divise en deux parties successives qui sont destruction et transformation.
Composition-interprétation, d'une part, et destruction et transformation improvisatrices, d'autre part, s'opposent complémentairement
. (Cf. pyramide.htm, chromophonie_scriptorale.htm et les soixante-douze fichiers liés, dont une_interpretation.htm).

Composition-interprétation sont des formes d'esprit d'élévation :

La composition s'élève en filtrant l'inspiration première par résolution de ses contradictions, comme la synthèse s'élève au-dessus de thèse et d'antithèse. Elle fixe son oeuvre par l'écriture ou d'autres moyens que j'ai rassemblés sous le terme de "script" (cf. scriptoral.htm#script).
L'interprétation fait revivre, ressuscite avec amour, ce que la composition a fixé par le "script", qui est mort pour qui ne peut pas le déchiffrer. Elle s'élève en allant à travers sa multiplicité à la quintessence des compositions. Elle les ressuscite, en quelque sorte, grâce à cette multiplicité, dans leur "corps glorieux".


La destruction-transformation improvisatrice est une forme d'esprit d'ouverture. Elle procède par descente-remontée :

descente dans la composition-interprétation qu'elle détruit pour atteindre la source énergétique, la lumière, qui en est à l'origine,
et remontée au niveau du sol en se projetant, grâce à cette lumière, dans une autre direction, où elle ouvre son pré-carré. (Tout cela est shématisé en pyramide.htm)

A la différence de la composition-interprétation, la destruction-transformation refuse de filtrer son premier jet. Elle est, au contraire, l'art du premier jet, ce qui lui permet de l'ouvrir dans toute l'étendue de ses contradictions.

L'intérêt de cette relation tri-quadripartite, c'est que l'ouverture à laquelle aboutit la destruction-transformation improvisatrice est nourriture, source de création pour une nouvelle composition-interprétation, elle-même nourriture, source de création pour une autre destruction-transformation, etc... et que, lorsqu'on enchaîne quatre cycles de composition-interprétation / destruction-transformation, on débouche sur une pyramide inversée, englobant toutes les phases précédentes (cf. pyramide.htm#scriptoral)
.











Arrivé à ce point de ma recherche, je découvris que la trimourti hindoue était constituée de :
 

Brahma, le Créateur, ce que sont, tout à la fois le compositeur et l'improvisateur,
Vishnu, le Parfait Interprète,
Shiva, le Destructeur-Transformateur.

 
Je me demandai alors, si les trois religions du Livre, ne correspondaient pas, elles aussi, à ces trois formes d'esprit. Et je découvris que :
 

la Bible des juifs était un livre composé qui filtrait, mettait en question, l'inspiration des prophètes, comme le compositeur filtre son inspiration première (comme dans la composition, il y a dans la Bible élévation, en ce sens, déjà, que l'esclave libéré relève la tête) ;
le Nouveau Testament des chrétiens se présentait comme le parachèvement, la Parfaite Interprétation, de la Bible des juifs (l'élévation de l'interprétation est on ne peut plus présente dans le christianisme : élévation de Jésus sur la croix, par amour pour l'humanité, son Ascension, l'Assomption de la Vierge Marie, la prière du croyant à genoux, autrement dit, à moitié debout) ;
le Coran des musulmans refusait la filtration de la parole prophétique, comme l'improvisateur refuse la filtration de son jaillissement premier :

 

« Nous avons accepté le pacte des enfants d'Israël et leur avons envoyé des prophètes ; toutes les fois que les prophètes leur annonçaient les vérités que rejetaient leurs penchants, ils accusaient les uns d'imposture et assassinaient les autres. » (Coran, V, 74,
Éditions Flammarion) ;
 

et que le Coran, tout à la fois, respectait la Bible et le Nouveau testament, tout en en détruisant et transformant l'essentiel que sont les deux Pâques (cf. ci-dessus), comme l'improvisateur destructeur-transformateur respecte les compositions-interprétations qu'il détruit et transforme. La valeur de son improvisation peut être d'ailleurs directement liée à la valeur de l'oeuvre à laquelle il s'attaque.
Mohammed Arkoun confirme, dans sa préface du Coran publié par Flammarion, que ce sont la spontanéité et le premier jet qui priment dans ce Livre :

 

« Le langage coranique (...) est spontané : c'est un jaillissement continu de certitudes qui ne s'appuient pas sur une démonstration, mais sur une profonde adéquation aux éléments permanents de la sensibilité humaine. »
(Coran, 4ème trimestre 1970, Éditions Flammarion) ;
 

Par ailleurs, opposé à l'élévation judéo-chrétienne, on trouve dans l'islam un retour au niveau du sol, qui s'affirme dans la prière, où le croyant touche le sol de son front, et un refus du franchissement des limites que les judéo-chrétiens réalisent vers le haut :

 

« O vous qui avez reçu les Ecritures, ne dépassez pas les limites dans votre religion, ne dites de Dieu que ce qui est vrai. Le Messie, Jésus fils de Marie, est l'apôtre de Dieu et son Verbe qu'il jeta en Marie : il est un esprit venant de Dieu. Croyez donc en Dieu et en ses apôtres, et ne dites point : il y a Trinité. Cessez de le faire. Ceci vous sera plus avantageux. Car Dieu est unique. Loin de sa gloire qu'il ait eu un fils. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Son patronage suffit, il n'a pas besoin d'un agent. » (Coran, IV, 169,
Éditions Flammarion) ;
 

Ajoutons que, comme chez l'improvisateur, la destruction-transformation coranique ne se soucie absolument pas de l'étendue des contradictions qui en résultent, car cette étendue est ouverture. C'est son avantage qui la rend complémentaire de la composition qui, dans son élévation, aboutit à un point de perfection (les chrétiens diront que, pour l'Ancien testament, ce point de perfection, c'est le centre de la Croix par où passe la Résurrection du Christ lui conférant son "Corps glorieux"). Mohammed Arkoun, auteur de la préface et de la chronologie du Coran publié par Flammarion en 1970, commente cela de la façon suivante, à propos de la sourate II, 58, reproduite ci-dessus :

 

« On voit par cette version sur le retour des Israélites en Egypte que Muhammad refait à son gré l'histoire du Peuple de dieu. Nous nous dispenserons, à l'avenir, de relever les discordances du Coran avec les livres de l'Ecriture. » (Coran, p.45,
4ème trimestre 1970, Éditions Flammarion).
 

(Je dirais personnellement, au contraire, qu'il est très intéressant de relever toutes ces discordances, il ne faut surtout pas les cacher, car elles représentent une spécificité de la spiritualité islamique, et mettent en lumière dans toute son étendue le pré-carré contradictoire régénérateur du Coran.)

 









Voilà pourquoi, Très saint Père, je donne une valeur fondamentale à la Résurrection du Christ, valeur "symbolique universelle et plus" :

symbolique universelle, parce que la Résurrection de Verbe incarné de Dieu fixé par la Croix (mode de fixation terrible adapté au phénomène de l'Incarnation du Verbe) symbolise ce qui se passe quotidiennement pour le verbe humain fixé par le "script", ce que l'humanité entière peut vérifier, chrétienne ou non-chrétienne, croyante ou non croyante, d'où l'universalité de la valeur ;
et plus, parce que le chrétien, pour qui Jésus est véritablement le Verbe de Dieu incarné, sait qu'il ne peut qu'être ressuscité, à l'image supérieure du verbe humain. Plaident en ce sens, le témoignage des apôtres jusqu'au martyr, et le Suaire de Turin toujours inexpliqué.


Une confirmation ?:
Plusieurs années après avoir établi cette relation entre crucifixion et écriture, j'eus la surprise de lire dans un Evangile apocryphe, l'Evangile de Vérité, des lignes apparemment pas étrangères à ce sens, datant des premiers temps de l'Eglise :

« C'est pourquoi est apparu Jésus, il a revêtu ce Livre-là. Il fut cloué à un bois ; il inscrivit la disposition du Père sur la Croix. O le grand enseignement ! Jusqu'à la mort il s'est humilié, et la vie éternelle le revêt. Après s'être dépouillé des haillons périssables, il se revêtit de l'Incorruptibilité, ce que personne ne peut lui enlever... » (Les Evangiles Apocryphes, Evangile de Vérité, Editions Retz, 1983
).











Une autre surprise fut de découvrir que la pyramide inversée qui se trouve en pyramide.htm#scriptoral, pouvait tout à fait correspondre à la Jérusalem Céleste de l'Apocalypse attribuée à Jean : elle était même à l'échelle (cf. pyramide.htm#jer). Je la représentai de la façon suivante dans arbre_de_vie.htm#15 :




Fig. 15 : Scriptoral et ses "Arbres de Vie"
(Préfiguration laïque d'une relation politique droite-centre / gauche achevée,
et spirituelle d'une Jérusalem céleste, synthèse judéo-christiano / islamique,
liée à la trimourti Brahma-Vishnu / Shiva indoue ;
char d'énergie-lumière : Mer-ka-bah égyptien, ou Merkavah hébraïque,
Scriptoral, en son carré au sortir de la sphère,
correspond aussi au mandala bouddhiste
(portes, artères, 4 carrés de bases pyramidales, diagonales)
le carré Sator s'y inscrit (cf. pierres_d_angles.htm#scr),
et 384, poutre horizontale de la double croix scriptorale, lue dans le sens du signe de croix catholique,
est le point de départ des 29 notes de l'Ame du Monde pour Platon (cf : 384.htm#384)

>>> Scriptoral = instrument de syncrétisme philosophico-religieux ?
voir l'apport des paroles de l'ange gardien enregistré par Norbert Monroe
en paroles_d_ange.htm#lap,
voir les Arbres de Vie en
arbre_de_vie.htm#15.)



Jérusalem Céleste ou pas, il s'agit en tout cas d'un univers de lumière, résultat de la coopération des formes d'esprit qui se retrouvent, non seulement dans les trois religions du Livre, mais également dans l'hindouisme. La pyramide dessine même en son carré au sortir de la sphère un mandala bouddhiste, d'où un lien possible à approfondir avec le bouddhisme.











Musicien interprète, comme vous l'êtes aussi, Très saint Père, il a fallu, pour que je comprenne musicalement l'intérêt de la relation des trois formes d'esprit, que je me confronte au monde de l'improvisation radicale, et qu'avec un improvisateur, après maintes et maintes chutes, on finisse par se surprendre mutuellement par nos productions respectives : les siennes jaillies de l'instant, les miennes élaborées dans la durée. C'est pourquoi, me semble-t-il, c'est seulement si judaïsme, christianisme et islam parviennent à se surprendre par les productions de leurs fois respectives, nées de leur coopération, qu'ils commenceront à s'apprécier.

C'est pourquoi encore, Très saint Père, il me paraît particulièrement important que judaïsme, christianisme et islam apprennent à se connaître, sous le rapport de leurs formes d'esprit, pour savoir ce que celles-ci représentent pour la totalité de l'humanité, croyante et incroyante, et que, forte de cette connaissance, chacune de ces religions, en liaison avec les deux autres, puisse équilibrer spirituellemnt le monde, après s'être équilibrées entre elles, car il y a, en ce moment, en France, tout du moins, un déséquilibre en faveur de l'improvisation, qui peut être rupture, révolutionnaire, si elle est radicale, contre la composition-interprétation, qui est évolution à partir de racines, "évolutionnaire" pourrait-on dire, par opposition à révolutionnaire.








Espérant, Très saint Père, que cette recherche n'est pas pavé dans la mare, mais pierre blanche qui participera avec beaucoup d'autres à la construction spirituelle du monde de demain, où devraient avoir place les principales religions d'aujourd'hui, je vous prie de croire, en l'assurance de ma plus respectueuse considération.




A. Bouhey








 

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