Dimanche, 24 juin 2007 - Janvier - Février - Mai 2008
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France que j'aime,
Je t'écris car tu me sembles à un tournant de ton
histoire politique, une histoire fondée, depuis la Révolution
sur la bipolarisation gauche / droite, avec appoint centriste.
Que le clivage des deux premiers partis soit actuellement malmené,
n'est pas nouveau. Ce qui l'est, c'est la réponse qu'en
musique et peinture, Scriptoral
apporte, au problème de l'affrontement qu'il engendre.
L'affrontement.
L'affrontement gauche / droite se déclara aux Etats
généraux de Versailles, le 28 Août 1789, lorsque
les députés de la Constituante se séparèrent
en deux groupes :
à la droite du Président, les partisans de
l'ordre établi, pour un pouvoir royal fort avec
droit de véto,
à sa gauche, ceux que François Goguel appelle
les partisans du mouvement, pour un pouvoir royal amoindri
par un régime constitutionnel.
Le centre eut, dès cette époque,
un rôle décisif : il imposa un droit de véto
suspensif.
Terrain réel de l'opposition.
Entre 1944 et 1967, déjà, le MRP, ancêtre
de l'UDF, parti de résistants démocrates-chrétiens
gaullistes, fondé par Georges Bidault souhaitait dépasser
ce clivage que, politiquement, plusieurs réformes gaullistes
telles que la participation, cherchaient à transcender.
Pour les technocrates, il représentait l'expression d'idéologies
surannées aux débats périmés (sur
l'école laïque, par exemple). Notons qu'il ne gêne
que la droite, car, bien que souvent réformatrice, elle
en est l'élément impopulaire. Cela explique qu'elle
ait pu cacher son conservatisme sous des noms d'emprunt, tels
que, autrefois au sénat, celui de gauche républicaine.
En fait, comme le signale l'article "Gauche & droite"
de l'Encyclopaedia Universalis publié peu après
l'élection présidentielle de 1974 à laquelle
il fait référence, le terrain de l'opposition gauche
/ droite n'est pas seulement politique, il est aussi (et d'abord
?) psychologique :
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"Des
tests, des sondages, des entretiens non directifs permettent
d'isoler et de caractériser des attitudes et des
comportements de gauche et de droite."
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Voici
un tableau résumant les attitudes et comportements signalés
dans cet article :
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VERS 1974
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DROITE
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elle est :
- pacifiste,
- anticapitaliste,
elle a foi dans :
- le progrès,
- la transformation de l'homme et de la société
elle préfère :
la justice à l'ordre.
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elle
est :
- militariste,
-colonialiste,
elle a foi dans :
- la nature,
- la religion,
- l'ordre établi et l'autorité,
elle préfère :
l'injustice au désordre.
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De chaque côté, il n'y a pas unité mais pluralité
avec des positions extrêmes et modérées. Ces
dernières touchent à un centre - charnière,
représentant une force d'appoint indispensable, bien qu'incapable
toutefois de l'emporter sur ses principaux rivaux.
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Les choix, jusqu'à
présent, sont entre un gouvernement de coalition et un
gouvernement de droite ou de gauche avec majorité parlementaire
forte ou faible, ou avec minorité parlementaire (entraînant
alors une cohabitation), reste le problème de l'ouverture
ou non à l'opposition.
Des gouvernements de coalition, tu en as eu deux à la Libération,
Charles de Gaulle étant Président du Conseil, du
3 juin 1944 au 20 janvier 1946. Le système du tripartisme
réunissait des gaullistes démocrates-chrétiens
(MRP), socialistes (SFIO, PRS, UDSR) et communistes (PC). Suite
à la forte progression des communistes aux élections
d'octobre 1945, ce qui les fit hautement revendiquer la direction
des affaires de l'Etat, le premier gouvernement mis en place par
le Général de Gaulle fut remplacé par un
second le 2 novembre 1945 : il ne dura pas trois mois, cessant
d'exister le 20 janvier 1946, avec des engagements qui ne seront
pas tenus, vis à vis du Président du Conseil écarté
du pouvoir.
Note que, se méfiant des partis à la suite de cet
échec, le Général eut l'idée d'un
"super-parti" représentant l'opinion majoritaire
des Français et regroupant des gens d'obédience
diverses. Ce fut le RPF, Rassemblement du Peuple Français,
qu'il expérimenta durant une moitié (1947 - 1953)
de sa période du désert (1946 - 1958), mais cette
expérience ne fut pas poursuivie après 1953.
Des gouvernements de droite ou de gauche avec majorité
parlementaire forte ou faible, ou avec minorité parlementaire,
la Vème république te les a donnés :
si le parti du Président de la République a une
forte majorité, l'opposition manque de pouvoir et ne peut
pas efficacement discuter les réformes gouvernementales,
s'il a une majorité faible, c'est le gouvernement qui est
paralysé et ne peut pas mener à bien son projet,
s'il est en minorité, c'est alors la cohabitation du Président
avec un gouvernement opposé à lui : au premier,
la politique étrangère, au second, la politique
intérieure, dans une situation fort inconfortable.
Reste la politique prônée par Nicolas Sarkozy. Elle
consiste à constituer une élite gouvernementale
représentative de la base du peuple français (idée
qu'il exposa lors du premier conseil des ministres du gouvernement
Fillon 2, ainsi que le rapporta à sa sortie la secrétaire
d'état Rama Yade), à accueillir en cette élite
une opposition qu'il souhaite, par ailleurs, voir la moins puissante
possible à l'Assemblée Nationale, où elle
est libre de ses mouvements. N'est-ce pas évoluer à
terme vers ce que le Général de Gaulle tenta de
réaliser avec le RPF : "super-parti" regroupant
des personnalités de toutes obédiences, correspondant
aux voeux de la majorité des Français, expérience
que, non seulement, il abandonna en 1953, mais surtout, qu'il
ne retenta pas à son retour au pouvoir en 1958, redoutant
sans doute,
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"qu'un
nouveau parti majoritaire ne subisse la même involution
qu'il avait condamnée chez les autres ?" (Edgar
Faure, in Encyclopaedia Universalis, 1970, article "Gaullisme")
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Mais regarde
comment le Président Sarkozy justifie cette action :
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"Je
crois que l'on peut être à droite et rassembler
à gauche, car il est des idées justes qui
transcendent les clivages." (Ouest-France,
"Retrouver la confiance", Jean-Yves Boulic,
19.06.2007.)
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Qu'il parle d'élite
représentative, de transcendance, de rassemblement, tu
remarqueras, que, sur les notions d'ouverture et de pluralisme,
il privilégie celles d'élévation (élite,
transcendance) et d'unité (rassembler) du traditionnel
pouvoir pyramidal à l'endroit, avec pour sommet le président
qu'il est, tout aussi représentatif de l'élite que
cette dernière l'est de la base.
Or, le grand problème de l'élévation, dans
la pyramide à l'endroit, c'est qu'elle s'effectue en se
rétrécissant à un point unique au sommet,
et à... plus rien plus haut (!) C'est à dire que
la politique d'ouverture prônée à l'échelon
gouvernemental inférieur, celui des ministres, ne tient
plus au point le plus élevé, que par une capacité
phénoménale de synthèse du Président
et disparaît au-dessus. Elle n'est donc, en fin de compte,
qu'un leurre, et il est indispensable de parvenir à allier
élévation et ouverture, à partir de l'actuelle
alliance d'élévation et de fermeture, que réalise
la pyramide traditionnelle.
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23 Mai 2008
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Ce problème a une
solution musicale : c'est SCRIPTORAL, qui, partant de la pyramide
de la composition, enchaîne, en quatre cycles de quatre temps,
les formes d'esprit de
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Composition-Interprétation
/ Destruction-Transformation,
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pour transformer
ces seize temps en un dix-septième : la pyramide inversée,
SCRIPTORAL.
Composition-Interprétation / Destruction-Transformation sont,
en fait, les quatre temps de trois formes d'esprit : celles de composition,
d'interprétation et d'improvisation radicale. Les deux premières
sont interdépendantes, la troisième leur est opposée
et complémentaire, l'improvisation radicale désignant
précisément, ici, l'improvisation qui détruit
et transforme le thème de départ, à la différence
d'une autre qui va dans le sens de ce thème (on peut, par exemple,
improviser du Mozart sans être Mozart).
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Composition et
Interprétation élèvent
(par résolution des contradictions et synthèse)
Destruction-Transformation ouvre
(par affirmation de nouvelles contradictions)
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Scriptoral, la
solution musicale permettant d'allier ouverture et élévation,
est-elle applicable politiquement ? Cela suppose d'abord que les formes
d'esprit de Composition-Interprétation et d'Improvisation soient
les mêmes en musique et en politique. Est-ce bien le cas ?
Comme nous l'avons vu ci-dessus, la grande différence
entre la droite et la gauche politiques réside dans le fait
que la première est partisane de l'ordre établi et la
seconde du mouvement et du progrès qui transforment cet ordre.
De la foi de droite en l'ordre établi découlent la foi
en l'autorité et le militarisme qui le défendent, le
colonialisme, qui tenta de l'imposer au monde, la foi en la religion
et la nature qui le fondent sur le plan de la croyance, au risque
de l'injustice. Le plus terrible exemple de la destruction-transformation
de cet ordre par la gauche révolutionnaire est la Révolution
française.
Il ne se passe rien d'autre en musique :
avec ses compositions, le compositeur établit un ordre,
que l'interprète a charge de défendre (militarisme).
Pour ce faire, se créent des "chapelles" (religion)
d'interprétation, qui, par-delà l'écriture, recherchent
la seconde nature. Des querelles de "chapelles" naît
une conception de la justice toute relative, telle que deux éminents
artistes peuvent juger de manière totalement opposée
une même prestation.
L'improvisateur radical, au contraire, détruit l'ordre
établi par le compositeur et l'interprète pour le transformer.
Il est pour le mouvement et ne comprend pas comment l'interprète
peut mettre parfois six mois pour monter une oeuvre de dix minutes,
quand lui peut improviser une heure sans avoir travaillé. Il
ne conserve pas en mémoire ce qu'il produit pour pouvoir se
renouveler, et est, bien sûr, antimilitariste. N'étant
pas conservateur, il n'est pas non plus capitaliste.
Notons que, si le compositeur établit à travers son
oeuvre un ordre, le sien, l'interprète, par contre, joue, soient
des oeuvres de plusieurs compositeurs écrivant un même
genre de musique (baroque, classique, romantique, contemporain...),
soient des oeuvres de plusieurs compositeurs écrivant des genres
de musique différents. Il n'est donc pas enfermé dans
un ordre établi, mais les distingue et les différencie
plus ou moins. Par conséquent, il a, à ce titre une
position plus ou moins intermédiaire et tendant vers le centre,
entre le compositeur et l'improvisateur, d'autant plus que, si, auparavant,
une petite catégorie d'interprètes était formée
à l'improvisation (les organistes notamment), celle-ci ne cesse
de se développer maintenant, via l'ouverture à la pratique
du jazz.
De même, l'improvisateur non radical, celui qui va dans le sens
du thème dont il part, qui le transforme sans passer par le
trou noir de la destruction préalable, celui-là est,
lui aussi, modéré à tendance centriste.
Ajoutons, pour terminer, que la séparation entre improvisateur
et compositeur n'est pas totale. En effet, le bon compositeur est,
en général, improvisateur, mais rarement sans doute,
ce qui est appelé ici "improvisateur radical", et,
par ailleurs, de nombreux improvisateurs composent, mais d'une façon
très spontanée, qui tient de l'écriture improvisée.
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Il
y a donc bien, en définitive, correspondance entre les
formes d'esprit de la musique et celles de la politique. Elle
peut s'écrire ainsi :
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Droite-Centre / Gauche,
Composition-interprétation /Destruction-Transformation.
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On les a longtemps
rangées dans les catégories fort discutables des conservateurs
et des progressistes, ce que confirme le nom de l'établissement
de formation des compositeurs et des interprètes : le conservatoire.
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Le terme de destruction-transformation
est, de prime abord, agressif. En réalité, il a une
double face, qu'il est nécessaire d'envisager avant d'aller
plus loin :
- celle-ci est négative, quand elle attente à l'existence
physique, à la vie d'autrui ou de ses oeuvres
;
- elle est positive, quand elle les détruit et transforme
tout en les respectant.
J'ai montré, dans ce site, que, sur le plan spirituel, l'opposition
Composition-Interprétation / Destruction-Transformation
partageait l'humanité, au moins dans l'hindouisme :
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Brahma-Vishnu
/ Shiva
(Créateur -Parfait Interprète / Destructeur-Transformateur)
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et dans l'enchaînement
judéo-christiano / islamique, puisque la Bible judaïque
est un livre composé, que le christianisme se présente
comme l'achèvement du judaïsme, sa parfaite interprétation
et que l'islam détruit et transforme leurs deux sommets : les
Pâques juive et chrétienne, alors même qu'il enseigne
le respect des livres qui en parlent (cf. http://abouhey1.free.fr/muhammad_caricature.htm#lib).
De la même façon, artistiquement, notre Groupe Scriptoral
A.B.S. vient de créer, à Rennes, au Triangle, le 19
mars 2008, "Métamorphoses dansées pour une Partita
de Bach" (cf. http://abouhey1.free.fr/programmation.htm#met).
Dans cette oeuvre, chaque mouvement de la Partita BWV 1013 de Bach
est interprété, détruit-transformé et
recomposé, et chacune de ces trois versions est en pleine lumière,
s'oppose à l'autre en la respectant, en la mettant même
en valeur. Car, la destruction ne détruit pas l'original,
mais une copie que l'improvisateur démolit intérieurement
pour s'en libérer, descendre à sa source de lumière
et se projeter ailleurs.
Ce respect fondamental des formes d'esprit opposées l'une pour
l'autre permet une collaboration sans concession, qui n'a rien d'un
pugilat, et où chacune étonne l'autre par sa faculté
différente de création (en élévation ou
en ouverture) ce qui leur permet à toutes deux de s'élever
en s'ouvrant ou de s'ouvrir en s'élevant l'une par l'autre,
au lieu de s'anéantir. C'est cela que la musique peut enseigner
à la politique.
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Composition-Interprétation
/ Improvisation musicales correspondant à Droite-Centre
/ Gauche politiques, la question est donc de savoir si le mode
de relation créatrice entre composition, interprétation
et improvisation, qui aboutit musicalement à Scriptoral,
la pyramide inversée, est applicable politiquement. Le terrain
est, pour l'instant, défriché par une oeuvre, qui
vient d'être créée ce 16 mai 2008, au conservatoire
Francis Poulenc du XVIème arrondissement de Paris : "Les
Dix-Sept Saisons".
La XVIIème saison, l'Eternité, y est la synthèse
des seize précédentes, développées en
quatre cycles de quatre à partir du Temps 0 des traditions
orales (Temps 0, parce qu'il existe en l'absence d'écriture,
c'est le 0 de l'écriture), de la façon suivante :
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Traditions
orales = Printemps 0,
Composition (droite) = Eté I, V, IX, XIII,
Interprétation (centre) = Automne II, VI, X, XIV,
Destruction (gauche) = Hiver III, VII, XI, XV,
Transformation (gauche) = Printemps IV, VIII, XII, XVI,
Scriptoral = Eternité XVII,
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XVII ancré
dans le V de la seconde composition, celle qui, à la fois,
définit, le premier enchaînement de Composition-Interprétation
/ Destruction-Transformation comme un cycle, et qui amorce le
second cycle à partir duquel Scriptoral devient possible,
V étant de plus la forme plate, symbole de la pyramide inversée.
A partir de là, la proposition qu'en musique et peinture
(cf. http://abouhey1.free.fr/chromophonie_scriptorale.htm)
Scriptoral fait à politique, c'est un double gouvernement
réuni par un coordinateur :
- un gouvernement d'Elévation (bleu), il serait formé
d'une union de toute la droite et du centre, ce dernier équilibrant
l'extrême droite avec un Premier Ministre d'Elévation.
Son rôle serait la composition-interprétation (I-II,
V-VI, IX-X, XIII-XIV) de projets à présenter par ses
ministres à leurs homologues du gouvernement d'Ouverture
;
- un gouvernement homologue d'Ouverture (rouge), avec un Premier
Ministre d'Ouverture, formé d'une union de toute la gauche,
de la plus rose à la plus rouge. Son rôle serait la
destruction-transformation (III-IV, VII-VIII, XI-XII, XV-) des projets
proposés à ses ministres par leurs homologues du gouvernement
d'Elévation.
Le coordinateur (blanc) ne serait, quant à lui, pas d'esprit
partisan, ni de droite, ni de centre, ni de gauche, mais d'esprit
panoramique (un homme de droite ne pouvant s'ouvrir à la
gauche, qu'en négligeant l'Elévation propre à
son camp, et en trahissant ce dernier, un homme du centre ne pouvant
s'allier qu'à ce qu'il y a de moins fort et de moins typé
dans la gauche et la droite). Le rôle du coordinateur serait
d'assurer le bon passage des projets entre le gouvernement d'Elévation
et celui d'Ouverture, sa place ne serait pas au-dessus d'eux, mais
très en-dessous : au point de départ de la pyramide
inversée. Il n'apparaîtrait pas, sauf à deux
moments clefs : celui de la quatrième transformation du gouvernement
d'Ouverture, le temps XVI, dont il déciderait de la projection.
Resterait le temps XVII, celui de la forme définitive du
projet : il serait le fruit de la concertation des ministres homologues
de chaque gouvernement et du coordinateur.
Ce mode de fonctionnement serait le suivant :
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Soient
A, ministre concerné du gouvernement d'Elévation,
C, son homologue opposé du gouvernement d'Ouverture,
B, le coordinateur situé entre eux, mais bien en-dessous,
au point de départ de la pyramide inversée,
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0.- Apparition d'un problème
à résoudre,
le
coordinateur B le soumet au ministre A compétent
du gouvernement d'Elévation, qui ::
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I.- propose
une première solution,
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II.- l'interprète.

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Le coordinateur
B présente la première solution I-II,
à C, ministre homologue de A, et son opposé,
du gouvernement d'Ouverture, qui :
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III.- la détruit
intérieurement une première fois,
|
IV.-
la transforme une
première fois,
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Le coordinateur B demande à A, ministre du gouvernement d'Elévation,
d'élaborer une seconde solution fondée sur la première
transformation (IV)
de B, son homologue opposé du gouvernement d'Ouverture :
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V.- propose
une deuxième solution,
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VI.- l'interprète.
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Le coordinateur
B présente la seconde solution V-VI,
à C, ministre homologue de A, et son opposé
du gouvernement d'Ouverture, qui :
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VII.- la détruit
intérieurement une seconde fois,
|
VIII.-
la transforme une
seconde fois,
|
Le
coordinateur B demande à A,
ministre du gouvernement d'Elévation,
d'élaborer une troisième solution fondée sur
la seconde transformation (VIII)
de B, son homologue opposé du gouvernement d'Ouverture :
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IX.- propose
une troisième solution,
|
X.- l'interprète.
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Le coordinateur
B présente la troisième solution IX-X,
à C, ministre homologue de A, et son opposé
du gouvernement d'Ouverture, qui :
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XI.- la détruit
intérieurement une troisième fois,
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XII.-
la transforme une
troisième fois,
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Le
coordinateur B demande à A,
ministre du gouvernement d'Elévation,
d'élaborer une quatrième solution fondée sur
la troisième transformation (XII)
de B, son homologue opposé du gouvernement d'Ouverture :
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XIII.- propose
une troisième solution,
|
XIV.- l'interprète.
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Le coordinateur
B présente la quatrième solution XIII-XIV,
à C, ministre homologue de A, et son opposé
du gouvernement d'Ouverture, qui :
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XV.- la détruit
intérieurement une quatrième fois,
mais voit sa quatrième transformation
déjà occupée par le temps 0 du problème
à résoudre.
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XVI.- C'est
le coordinateur B qui trouve l'issue
de la quatrième Transformation
dans sa propre direction : elle s'oppose
parfaitement à toutes les oppositions
du ministre A d'Elévation et de son homologue opposé
C d'Ouverture,
et les équilibre.
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Cette projection
en opposition totale d'une pyramide à l'endroit parfaitement
centrée
va permettre conjointement à
A.....C
B
de faire apparaître le profil scriptoral s'ouvrant en s'élevant
du projet qui sera proposé au peuple et à l'Assemblée
Nationale.

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1, V, 9, 4, 8, 3, 7, 2, 6 est l'ordre initié
par les pyramides de la composition,
et aboutissant à Scriptoral : I, V, IX, XIII, XVII
(13 = 4 par 1 + 3, et 17 = 8 par 1 + 7).
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Le problème est
donc de savoir quel régime politique permettrait la mise
en oeuvre d'un tel équilibre gouvernemental de trois oppositions,
la structure de ce régime étant ancrée dans
ton passé monarchique et républicain, puisqu'elle
est toujours pyramidale, mais avec une nouveauté qui change
tout : l'inversion, de sorte que le responsable de son organisation
générale n'est pas situé au point le plus haut
de cette structure, d'où il cherche à nous enfermer,
toi et ton peuple, sous lui, mais à son point le plus bas,
à partir duquel il cherche à nous permettre de nous
épanouir, de nous ouvrir en nous élevant.
Il est un élément-clef : A la différence de
ce qui se passe pour les présidents de la République,
le coordinateur ne doit pas être issu d'un parti, il les représente
tous les deux, la gauche et la droite, l'Ouverture et l'Elévation.,
ce que n'a pas réussi à faire le roi à la Révolution.
Incapable de dominer, il fut aussi incapable de se "sous-mettre"
de lui-même avec succès, ce que devra savoir faire
le coordinateur. En réalité, en parvenant au faîte
de son pouvoir avec l'absolutisme Louis Quatorzième, la monarchie
française a , à ce moment-là, achevé
sa pyramide. c'est cet achèvement que doit inverser Scriptoral,
dont les nombres paraissent avoir valeur de signe, si les signes
ont une valeur (cf. http://abouhey1.free.fr/2_reines.htm#y).
En effet, la chute de la XVIème
pyramide trouvant une issue vers le bas pour en faire naître
une XVIIème, fait penser à
la chute de Louis XVI et à l'issue
vers le bas (si scriptorale) de son éventuelle descendance
cachée (cf. les prophéties) via Louis XVII,
cette XVIIème pyramide est ancrée
dans le chiffre V de la deuxième
pyramide de la composition, chiffre dont elle a la forme et qui
la symbolise (V qui est aussi celui
de Henri V, Chyren, le grand monarque
descendant de Louis XVI, selon les
prophéties).
Le régime Scriptoral pourrait donc bien être inauguré
par une inversion monarchique réussie, apprentissage d'impartialité
coordinatrice, préparant une nouvelle République.
Bien à toi, France que j'aime. Et peut être "A
+".
Alain
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Vème REPUBLIQUE
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Le 9.9.2008
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Rebonjour, France que j'aime,
En 1999, ta Vème République en était à
son Vème Président, Jacques Chirac. Ce site la représenta
alors de la manière suivante :
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"Vers Chyren ?" y demandait si cette république,
déjà qualifiée de monarchie républicaine,
ne conduisait pas au grand monarque, descendant de Louis XVII, que
Nostradamus nomme Chyren, d'autant plus que, si les signes ont une
valeur (ce qui est la première question posée par ce
site - cf. index.htm#sig -), le nom de
son dernier Président, lu "CHIR-AC" ("CHIR-ET"
en latin) pouvait l'annoncer par "CHIR-AC-CHYREN" (cf. jacques_chirac.htm#chi).
Jacques Chirac ne conduisit pas directement à Chyren, puisque
Nicolas Sarkozy est son successeur. La question devient donc de savoir
s'il y a, dans ce que représente Nicolas Sarkozy et dans sa
façon d'exercer le pouvoir, des signes annonciateurs de ce
que peut être Chyren, et lesquels ? Cela permettrait de représenter
ainsi ta, notre, République :
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La Vème
République le 4.5.2017
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Sur le plan des signes,
deux éléments sont intéressants en ce sens
:
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1.-
Le message de Scriptoral.
2.- La seconde hypothèse du livre de Didier Duval.
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1.- Le message
de Scriptoral présente l'originalité d'être
à la fois :
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- relié à
son temps (la forme de pyramide inversée qu'il apporte
fut, à la même époque, les années 90,
représentée sous le Louvre royal et dans le plafond
de la cathédrale de la Résurrection Saint Corbinien
d'Evry, (lieux fortement symboliques),
- et de montrer comment, par un rapport de formes d'esprit opposées,
on passe de la pyramide à l'endroit (symbole du pouvoir
absolutiste Louis Quatorzième, où l'ouverture diminue
au fur et à mesure de l'élévation), à
son inverse, où l'ouverture augmente avec l'élévation,
d'une façon messianique, puisque cette forme peut correspondre
à la Jérusalem céleste, entre autres (cf.
pyramide.htm#jer et pyramide.htm#scriptoral).
Chyren étant annoncé par les prophètes comme
un être messianique, Scriptoral peut lui correspondre. Or,
Scriptoral représente un pouvoir dans le sens duquel va
Nicolas Sarkozy, puisque, homme de droite et d'élévation
(cf. ci-dessus #jecrois), il pratique une
politique d'ouverture à gauche, ce qui est loin d'être
évident.
Scriptoral montre, en effet, que l'ouverture dans l'élévation
qu'il tente d'incarner n'est pas le résultat d'une élévation
du coordinateur au-dessus des partis opposés, mais d'une
descente sous eux. Elle ne doit pas chercher l'adhésion
de l'opposition, en faire une opposition qui ne s'oppose plus,
ce qui est la dénaturer. Le pouvoir de coordination de
la droite et de la gauche repose sur la constance de l'opposition
de ces deux partis.
En fait tout se passe comme si la position dominante de Louis
XIV :
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s'était laissée dépasser à la Révolution,
avec Louis XVI :
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Dépassant d'une tête le roi décapité,
droite et gauche engloutirent le pouvoir royal :
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L'engloutirent... ou l'enfouirent ? si bien que, germant, celui-ci
enfonça encore plus profonde sa racine, jusqu'à
parvenir au point de départ de la forme coordinatrice,
et à ouvrir la lumière ?
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>>>
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forme dépassant les partis (c'est la forme qui est au-dessus
des partis, non pas le coordinateur, d'où l'échec
cuisant du tripartisme présidé par le Général
de gaulle à la Libération, et les difficultés
actuelles de Nicolas Sarkozy. Il n'en reste pas moins que ce dernier
réouvre cette voie à sa manière, voilà
pourquoi son action peut aller vers Chyren et l'amener.
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2.- La seconde hypothèse
du livre de Didier Duval (cf. louis_xvii.htm)
:
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Le VIème président
de ta Vème République est d'origine noble hongroise,
or Monsieur Didier Duval vient de sortir un ouvrage très
intéressant sur le possible devenir de Louis XVII :
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"LOUIS XVII
UNE AFFAIRE D'ETAT
La piste de Dijon dévoilée"
( en vente chez l'auteur : Mr Didier Duval, 74, impasse des Hauts-Grigneux,
Le Haut Mesnil, 76160, Saint Martin du Vivier, cf.
louis_xvii.htm).
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Ce livre donne une piste plausible, étayée par une
coïncidence fort troublante : un portrait de Louis XVII possédé
par un dijonnais, Monsieur L., demandant à rester anonyme,
ayant parmi ses ancêtres une Pierrette Berry. Cette piste,
via les "Bourguignons de Meudon" - Lazare Carnot, Prieur
de la Côte d'Or, le Docteur Chaussier -, va de Robespierre
à un prétendant Louis XVII, Marie Charles Louis
Bourbon-... Berry (c'est là qu'on retrouve le nom - curieux
chez un hongrois ! - de l'ancêtre du possesseur dijonnais
du portrait de Louis XVII, datable de mai-juin 1794), Marie Charles
Louis Bourbon-Berry, qui passa 57 ans de sa vie (1794-1851) à
Tirgu Mures, puis dans la région de ce village aujourd'hui
roumain, situé alors au fin fond de l'empire austro-hongrois.
Il s'y serait marié avec la fille d'un aristocrate hongrois,
Anna Ban, le 2 Août 1813, et aurait eu au moins un fils,
nommé Charles.
Si cette hypothèse doit se révéler exacte,
et si les signes ont une valeur, la noblesse hongroise, à
laquelle appartient Nicolas Sarkozy, ayant été le
lieu d'enfouissement et de passage de la lignée porteuse
selon les prophèties de Chyren, il y aurait donc une communauté
d'appartenance pour Nicolas Sarkozy et Chyren, faisant que le
premier peut être le précurseur du second, celui
qui l'introduit dans l'inconscient collectif du peuple français,
d'où, après "CHIR-AC-CHYREN", la possibilité
d'intercaler Nicolas Sarkozy entre Jacques Chirac et Chyren, dans
le schéma ci-dessus, chyren qui, quant
à lui, est inscrit en négatif, car, à l'inverse
de ce qu'on imagine (un Christ bis rayonnant dans les nuées),
c'est un homme qui, d'abord, "va au charbon", descend
sous ton peuple, pour lui ouvrir la lumière et le faire
monter, à l'image beaucoup plus intéressante de
Jésus aux pieds de ses apôtres afin de les leur laver,
en suscitant l'indignation de Pierre, qui ne comprend rien à
la grandeur véritable de cette petitesse. De même,
Chyren serait un "premier dernier", avec cette même
grandeur d'une petitesse indignante, dans l'obscurité de
ta pleine lumière.
En toute affection, et j'espère à +, France que
j'aime.
A. Bouhey.
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