SOMMAIRE MUSIQUE LETTRES OUVERTES
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LETTRE OUVERTE A LA FRANCE
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Objet :
gauche / droite & pyramide inversée,
ouverture & élévation,
en France

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1789 - 1944 - 1967 - 1974

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Dimanche, 24 juin 2007 - Janvier - Février - Mai 2008

 

 


France que j'aime,


Je t'écris car tu me sembles à un tournant de ton histoire politique, une histoire fondée, depuis la Révolution sur la bipolarisation gauche / droite, avec appoint centriste. Que le clivage des deux premiers partis soit actuellement malmené, n'est pas nouveau. Ce qui l'est, c'est la réponse qu'en musique et peinture, Scriptoral apporte, au problème de l'affrontement qu'il engendre.

L'affrontement.
L'affrontement gauche / droite se déclara aux Etats généraux de Versailles, le 28 Août 1789, lorsque les députés de la Constituante se séparèrent en deux groupes :

à la droite du Président, les partisans de l'ordre établi, pour un pouvoir royal fort avec droit de véto,
à sa gauche, ceux que François Goguel appelle les partisans du mouvement, pour un pouvoir royal amoindri par un régime constitutionnel.
Le centre eut, dès cette époque, un rôle décisif : il imposa un droit de véto suspensif.

Terrain réel de l'opposition.
Entre 1944 et 1967, déjà, le MRP, ancêtre de l'UDF, parti de résistants démocrates-chrétiens gaullistes, fondé par Georges Bidault souhaitait dépasser ce clivage que, politiquement, plusieurs réformes gaullistes telles que la participation, cherchaient à transcender. Pour les technocrates, il représentait l'expression d'idéologies surannées aux débats périmés (sur l'école laïque, par exemple). Notons qu'il ne gêne que la droite, car, bien que souvent réformatrice, elle en est l'élément impopulaire. Cela explique qu'elle ait pu cacher son conservatisme sous des noms d'emprunt, tels que, autrefois au sénat, celui de gauche républicaine.

En fait, comme le signale l'article "Gauche & droite" de l'Encyclopaedia Universalis publié peu après l'élection présidentielle de 1974 à laquelle il fait référence, le terrain de l'opposition gauche / droite n'est pas seulement politique, il est aussi (et d'abord ?) psychologique :

"Des tests, des sondages, des entretiens non directifs permettent d'isoler et de caractériser des attitudes et des comportements de gauche et de droite."
Voici un tableau résumant les attitudes et comportements signalés dans cet article :
VERS 1974

GAUCHE

DROITE


elle est :
- pacifiste,
- anticapitaliste,

elle a foi dans :
- le progrès,
- la transformation de l'homme et de la société
elle préfère :
la justice à l'ordre.



elle est :
- militariste,
-colonialiste,

elle a foi dans :
- la nature,
- la religion,
- l'ordre établi et l'autorité,

elle préfère :
l'injustice au désordre.


De chaque côté, il n'y a pas unité mais pluralité avec des positions extrêmes et modérées. Ces dernières touchent à un centre - charnière, représentant une force d'appoint indispensable, bien qu'incapable toutefois de l'emporter sur ses principaux rivaux.







63 ANS APRES 1944

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Quelques 63 ans se sont écoulés entre l'arrivée au pouvoir du Général de Gaulle en 1944 et l'élection présidentielle de mai 2007. Mais la façon d'envisager le rapport droite - centre - gauche n'a guère évolué pour autant. En effet, on y vit :
François Bayrou, dirigeant de l'UDF (parti centriste descendant du MRP) fort au premier tour de 18,57 % des suffrages, affirmer une fois de plus le clivage droite / gauche dépassé, et tenter d'attirer à lui les voix modérées de ses deux voisins ;
ce parti représenter à nouveau une force d'appoint qui permit l'élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la république ;
la gauche, jouant encore sur l'impopularité de la droite, tenter de diaboliser Nicolas Sarkozy, son plus puissant dirigeant ;
l'UMP, parti de ce dernier, ne pas manquer de se référer à Léon Blum et Jean Jaurès (au plus grand dam des socialistes criant : "Au voleur !") mais cette fois, en ne craignant pas de s'affirmer à la fois réformateur et de droite ;
puis, après l'élection de Nicolas Sarkozy, le gouvernement de François Fillon, son Premier Ministre, s'ouvrir à des personnalités de gauche (le tripartisme de 1944 allait plus loin), personnalités que le parti socialiste exclut aussitôt de ses membres par la voix de François Hollande, son Premier Secrétaire, sous le prétexte qu'encadrés par une volonté politique extérieure à la leur, ils ne pourraient pas agir selon leur libre-arbitre.

En somme, tu nous a donné en 2007 une élection présidentielle dans la logique de celles qui l'ont précédées, avec une droite réformatrice et ouverte, qui gagna, en affirmant, comme jamais peut-être, son identité : élément nouveau intéressant.







LES CHOIX
JUSQU'A PRESENT

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Les choix, jusqu'à présent, sont entre un gouvernement de coalition et un gouvernement de droite ou de gauche avec majorité parlementaire forte ou faible, ou avec minorité parlementaire (entraînant alors une cohabitation), reste le problème de l'ouverture ou non à l'opposition.

Des gouvernements de coalition, tu en as eu deux à la Libération, Charles de Gaulle étant Président du Conseil, du 3 juin 1944 au 20 janvier 1946. Le système du tripartisme réunissait des gaullistes démocrates-chrétiens (MRP), socialistes (SFIO, PRS, UDSR) et communistes (PC). Suite à la forte progression des communistes aux élections d'octobre 1945, ce qui les fit hautement revendiquer la direction des affaires de l'Etat, le premier gouvernement mis en place par le Général de Gaulle fut remplacé par un second le 2 novembre 1945 : il ne dura pas trois mois, cessant d'exister le 20 janvier 1946, avec des engagements qui ne seront pas tenus, vis à vis du Président du Conseil écarté du pouvoir.
Note que, se méfiant des partis à la suite de cet échec, le Général eut l'idée d'un "super-parti" représentant l'opinion majoritaire des Français et regroupant des gens d'obédience diverses. Ce fut le RPF, Rassemblement du Peuple Français, qu'il expérimenta durant une moitié (1947 - 1953) de sa période du désert (1946 - 1958), mais cette expérience ne fut pas poursuivie après 1953.

Des gouvernements de droite ou de gauche avec majorité parlementaire forte ou faible, ou avec minorité parlementaire, la Vème république te les a donnés :
si le parti du Président de la République a une forte majorité, l'opposition manque de pouvoir et ne peut pas efficacement discuter les réformes gouvernementales,
s'il a une majorité faible, c'est le gouvernement qui est paralysé et ne peut pas mener à bien son projet,

s'il est en minorité, c'est alors la cohabitation du Président avec un gouvernement opposé à lui : au premier, la politique étrangère, au second, la politique intérieure, dans une situation fort inconfortable.

Reste la politique prônée par Nicolas Sarkozy. Elle consiste à constituer une élite gouvernementale représentative de la base du peuple français (idée qu'il exposa lors du premier conseil des ministres du gouvernement Fillon 2, ainsi que le rapporta à sa sortie la secrétaire d'état Rama Yade), à accueillir en cette élite une opposition qu'il souhaite, par ailleurs, voir la moins puissante possible à l'Assemblée Nationale, où elle est libre de ses mouvements. N'est-ce pas évoluer à terme vers ce que le Général de Gaulle tenta de réaliser avec le RPF : "super-parti" regroupant des personnalités de toutes obédiences, correspondant aux voeux de la majorité des Français, expérience que, non seulement, il abandonna en 1953, mais surtout, qu'il ne retenta pas à son retour au pouvoir en 1958, redoutant sans doute,

"qu'un nouveau parti majoritaire ne subisse la même involution qu'il avait condamnée chez les autres ?" (Edgar Faure, in Encyclopaedia Universalis, 1970, article "Gaullisme")
Mais regarde comment le Président Sarkozy justifie cette action :
"Je crois que l'on peut être à droite et rassembler à gauche, car il est des idées justes qui transcendent les clivages." (Ouest-France, "Retrouver la confiance", Jean-Yves Boulic, 19.06.2007.)

Qu'il parle d'élite représentative, de transcendance, de rassemblement, tu remarqueras, que, sur les notions d'ouverture et de pluralisme, il privilégie celles d'élévation (élite, transcendance) et d'unité (rassembler) du traditionnel pouvoir pyramidal à l'endroit, avec pour sommet le président qu'il est, tout aussi représentatif de l'élite que cette dernière l'est de la base.

Or, le grand problème de l'élévation, dans la pyramide à l'endroit, c'est qu'elle s'effectue en se rétrécissant à un point unique au sommet, et à... plus rien plus haut (!) C'est à dire que la politique d'ouverture prônée à l'échelon gouvernemental inférieur, celui des ministres, ne tient plus au point le plus élevé, que par une capacité phénoménale de synthèse du Président et disparaît au-dessus. Elle n'est donc, en fin de compte, qu'un leurre, et il est indispensable de parvenir à allier élévation et ouverture, à partir de l'actuelle alliance d'élévation et de fermeture, que réalise la pyramide traditionnelle.













MUSIQUE & POLITIQUE

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23 Mai 2008

Ce problème a une solution musicale : c'est SCRIPTORAL, qui, partant de la pyramide de la composition, enchaîne, en quatre cycles de quatre temps, les formes d'esprit de
Composition-Interprétation / Destruction-Transformation,
pour transformer ces seize temps en un dix-septième : la pyramide inversée, SCRIPTORAL.
Composition-Interprétation / Destruction-Transformation sont, en fait, les quatre temps de trois formes d'esprit : celles de composition, d'interprétation et d'improvisation radicale. Les deux premières sont interdépendantes, la troisième leur est opposée et complémentaire, l'improvisation radicale désignant précisément, ici, l'improvisation qui détruit et transforme le thème de départ, à la différence d'une autre qui va dans le sens de ce thème (on peut, par exemple, improviser du Mozart sans être Mozart).

Composition et Interprétation élèvent
(par résolution des contradictions et synthèse)
Destruction-Transformation ouvre
(par affirmation de nouvelles contradictions)

Scriptoral, la solution musicale permettant d'allier ouverture et élévation, est-elle applicable politiquement ? Cela suppose d'abord que les formes d'esprit de Composition-Interprétation et d'Improvisation soient les mêmes en musique et en politique. Est-ce bien le cas ?
Comme nous l'avons vu ci-dessus, la grande différence entre la droite et la gauche politiques réside dans le fait que la première est partisane de l'ordre établi et la seconde du mouvement et du progrès qui transforment cet ordre. De la foi de droite en l'ordre établi découlent la foi en l'autorité et le militarisme qui le défendent, le colonialisme, qui tenta de l'imposer au monde, la foi en la religion et la nature qui le fondent sur le plan de la croyance, au risque de l'injustice. Le plus terrible exemple de la destruction-transformation de cet ordre par la gauche révolutionnaire est la Révolution française.
Il ne se passe rien d'autre en musique :
avec ses compositions, le compositeur établit un ordre, que l'interprète a charge de défendre (militarisme). Pour ce faire, se créent des "chapelles" (religion) d'interprétation, qui, par-delà l'écriture, recherchent la seconde nature. Des querelles de "chapelles" naît une conception de la justice toute relative, telle que deux éminents artistes peuvent juger de manière totalement opposée une même prestation.
L'improvisateur radical, au contraire, détruit l'ordre établi par le compositeur et l'interprète pour le transformer. Il est pour le mouvement et ne comprend pas comment l'interprète peut mettre parfois six mois pour monter une oeuvre de dix minutes, quand lui peut improviser une heure sans avoir travaillé. Il ne conserve pas en mémoire ce qu'il produit pour pouvoir se renouveler, et est, bien sûr, antimilitariste. N'étant pas conservateur, il n'est pas non plus capitaliste.

Notons que, si le compositeur établit à travers son oeuvre un ordre, le sien, l'interprète, par contre, joue, soient des oeuvres de plusieurs compositeurs écrivant un même genre de musique (baroque, classique, romantique, contemporain...), soient des oeuvres de plusieurs compositeurs écrivant des genres de musique différents. Il n'est donc pas enfermé dans un ordre établi, mais les distingue et les différencie plus ou moins. Par conséquent, il a, à ce titre une position plus ou moins intermédiaire et tendant vers le centre, entre le compositeur et l'improvisateur, d'autant plus que, si, auparavant, une petite catégorie d'interprètes était formée à l'improvisation (les organistes notamment), celle-ci ne cesse de se développer maintenant, via l'ouverture à la pratique du jazz.
De même, l'improvisateur non radical, celui qui va dans le sens du thème dont il part, qui le transforme sans passer par le trou noir de la destruction préalable, celui-là est, lui aussi, modéré à tendance centriste.
Ajoutons, pour terminer, que la séparation entre improvisateur et compositeur n'est pas totale. En effet, le bon compositeur est, en général, improvisateur, mais rarement sans doute, ce qui est appelé ici "improvisateur radical", et, par ailleurs, de nombreux improvisateurs composent, mais d'une façon très spontanée, qui tient de l'écriture improvisée.







Il y a donc bien, en définitive, correspondance entre les formes d'esprit de la musique et celles de la politique. Elle peut s'écrire ainsi :

Droite-Centre / Gauche,
Composition-interprétation /Destruction-Transformation.

On les a longtemps rangées dans les catégories fort discutables des conservateurs et des progressistes, ce que confirme le nom de l'établissement de formation des compositeurs et des interprètes : le conservatoire.





CONSERVATEURS ET PROGRESSISTES
OU
"EVOLUTIONNAIRES" ET REVOLUTIONNAIRES

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Les conservatoires de musique donnent, en fait, l'exemple de ce qu'est vraiment le "conservatisme" des compositeurs et des interprètes.
Pour les compositeurs, il est évident qu'il y a une évolution énorme entre ce qu'ils écrivaient au Moyen-Age et ce qu'ils écrivent en ce début de IIIème millénaire. Pour les interprètes, on remarque une grande recherche d'authenticité dans le jeu des différentes musiques, visant à retrouver ce qui se passait à l'époque de leur création. Cela montre qu'un conservatoire n'est pas un musée où l'on se contenterait de garder les musiques du passé, mais un lieu où l'évolution de l'écriture musicale est ancrée dans la connaissance de la tradition.

Par contre, la destruction-transformation improvisatrice passe par une rupture de ce lien. Elle est révolutionnaire, comme la gauche politique qui décapita le roi, symbole de la continuité de la tradition.

En fait, les conservateurs sont des progressistes, eux aussi, mais différents de ceux à qui on attribue ce nom : les conservateurs progressent en élévation, sans quitter leur base, les "progressistes" progressent en ouverture, en déplaçant leur base. Les conservateurs sont donc des progressistes verticaux ascendants par déplacements perpendiculaires, et les "progressistes", des progressistes horizontaux, par déplacements obliques de descente-remontée, selon Scriptoral.
C'est pourquoi, plutôt que d'opposer gauche et droite politiques en les classant comme progressistes et conservatrices, il serait beaucoup plus intéressant de les opposer en révolutionnaire et "évolutionnaire". De même "évolutoire" paraît plus adapté que conservatoire pour désigner l'établissement de formation des compositeurs-interprètes. Quant aux improvisateurs radicaux, c'est au "révolutoire" qu'ils devraient s'instruire.





DESTRUCTION-TRANSFORMATION
NEGATIVE ET POSITIVE

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Le terme de destruction-transformation est, de prime abord, agressif. En réalité, il a une double face, qu'il est nécessaire d'envisager avant d'aller plus loin :
- celle-ci est négative, quand elle attente à l'existence physique, à la vie d'autrui ou de ses oeuvres ;
- elle est positive, quand elle les détruit et transforme tout en les respectant.
J'ai montré, dans ce site, que, sur le plan spirituel, l'opposition Composition-Interprétation / Destruction-Transformation partageait l'humanité, au moins dans l'hindouisme :

Brahma-Vishnu / Shiva
(Créateur -Parfait Interprète / Destructeur-Transformateur)
et dans l'enchaînement judéo-christiano / islamique, puisque la Bible judaïque est un livre composé, que le christianisme se présente comme l'achèvement du judaïsme, sa parfaite interprétation et que l'islam détruit et transforme leurs deux sommets : les Pâques juive et chrétienne, alors même qu'il enseigne le respect des livres qui en parlent (cf. http://abouhey1.free.fr/muhammad_caricature.htm#lib).

De la même façon, artistiquement, notre Groupe Scriptoral A.B.S. vient de créer, à Rennes, au Triangle, le 19 mars 2008, "Métamorphoses dansées pour une Partita de Bach" (cf. http://abouhey1.free.fr/programmation.htm#met). Dans cette oeuvre, chaque mouvement de la Partita BWV 1013 de Bach est interprété, détruit-transformé et recomposé, et chacune de ces trois versions est en pleine lumière, s'oppose à l'autre en la respectant, en la mettant même en valeur. Car, la destruction ne détruit pas l'original, mais une copie que l'improvisateur démolit intérieurement pour s'en libérer, descendre à sa source de lumière et se projeter ailleurs.

Ce respect fondamental des formes d'esprit opposées l'une pour l'autre permet une collaboration sans concession, qui n'a rien d'un pugilat, et où chacune étonne l'autre par sa faculté différente de création (en élévation ou en ouverture) ce qui leur permet à toutes deux de s'élever en s'ouvrant ou de s'ouvrir en s'élevant l'une par l'autre, au lieu de s'anéantir. C'est cela que la musique peut enseigner à la politique.






CE QU'EN SCRIPTORAL MUSIQUE & PEINTURE
A POLITIQUE
DISENT

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Composition-Interprétation / Improvisation musicales correspondant à Droite-Centre / Gauche politiques, la question est donc de savoir si le mode de relation créatrice entre composition, interprétation et improvisation, qui aboutit musicalement à Scriptoral, la pyramide inversée, est applicable politiquement. Le terrain est, pour l'instant, défriché par une oeuvre, qui vient d'être créée ce 16 mai 2008, au conservatoire Francis Poulenc du XVIème arrondissement de Paris : "Les Dix-Sept Saisons". La XVIIème saison, l'Eternité, y est la synthèse des seize précédentes, développées en quatre cycles de quatre à partir du Temps 0 des traditions orales (Temps 0, parce qu'il existe en l'absence d'écriture, c'est le 0 de l'écriture), de la façon suivante :

Traditions orales = Printemps 0,
Composition (droite) = Eté I, V, IX, XIII,
Interprétation (centre) = Automne II, VI, X, XIV,
Destruction (gauche) = Hiver III, VII, XI, XV,
Transformation (gauche) = Printemps IV, VIII, XII, XVI,
Scriptoral = Eternité XVII,

XVII ancré dans le V de la seconde composition, celle qui, à la fois, définit, le premier enchaînement de Composition-Interprétation / Destruction-Transformation comme un cycle, et qui amorce le second cycle à partir duquel Scriptoral devient possible, V étant de plus la forme plate, symbole de la pyramide inversée.

A partir de là, la proposition qu'en musique et peinture (cf. http://abouhey1.free.fr/chromophonie_scriptorale.htm) Scriptoral fait à politique, c'est un double gouvernement réuni par un coordinateur :
- un gouvernement d'Elévation (bleu), il serait formé d'une union de toute la droite et du centre, ce dernier équilibrant l'extrême droite avec un Premier Ministre d'Elévation. Son rôle serait la composition-interprétation (I-II, V-VI, IX-X, XIII-XIV) de projets à présenter par ses ministres à leurs homologues du gouvernement d'Ouverture ;
- un gouvernement homologue d'Ouverture (rouge), avec un Premier Ministre d'Ouverture, formé d'une union de toute la gauche, de la plus rose à la plus rouge. Son rôle serait la destruction-transformation (III-IV, VII-VIII, XI-XII, XV-) des projets proposés à ses ministres par leurs homologues du gouvernement d'Elévation.
Le coordinateur (blanc) ne serait, quant à lui, pas d'esprit partisan, ni de droite, ni de centre, ni de gauche, mais d'esprit panoramique (un homme de droite ne pouvant s'ouvrir à la gauche, qu'en négligeant l'Elévation propre à son camp, et en trahissant ce dernier, un homme du centre ne pouvant s'allier qu'à ce qu'il y a de moins fort et de moins typé dans la gauche et la droite). Le rôle du coordinateur serait d'assurer le bon passage des projets entre le gouvernement d'Elévation et celui d'Ouverture, sa place ne serait pas au-dessus d'eux, mais très en-dessous : au point de départ de la pyramide inversée. Il n'apparaîtrait pas, sauf à deux moments clefs : celui de la quatrième transformation du gouvernement d'Ouverture, le temps XVI, dont il déciderait de la projection. Resterait le temps XVII, celui de la forme définitive du projet : il serait le fruit de la concertation des ministres homologues de chaque gouvernement et du coordinateur.

Ce mode de fonctionnement serait le suivant :




PROCESSUS D'ELABORATION DES PROJETS

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Soient
A, ministre concerné du gouvernement d'Elévation,
C, son homologue opposé du gouvernement d'Ouverture,
B, le coordinateur situé entre eux, mais bien en-dessous,
au point de départ de la pyramide inversée,




0.- Apparition d'un problème à résoudre,




le coordinateur B le soumet au ministre A compétent
du gouvernement d'Elévation, qui :
:



I.- propose une première solution,








II.- l'interprète.








Le coordinateur B présente la première solution I-II,
à C, ministre homologue de A, et son opposé,
du gouvernement d'Ouverture, qui :





III.- la détruit intérieurement une première fois,








IV.- la transforme une première fois,







Le coordinateur B demande à A, ministre du gouvernement d'Elévation,
d'élaborer une seconde solution fondée sur la première transformation (IV)
de B, son homologue opposé du gouvernement d'Ouverture :





V.- propose une deuxième solution,








VI.- l'interprète.








Le coordinateur B présente la seconde solution V-VI,
à C, ministre homologue de A, et son opposé
du gouvernement d'Ouverture, qui :





VII.- la détruit intérieurement une seconde fois,








VIII.- la transforme une seconde fois,








Le coordinateur B demande à A, ministre du gouvernement d'Elévation,
d'élaborer une troisième solution fondée sur la seconde transformation (VIII)
de B, son homologue opposé du gouvernement d'Ouverture :





IX.- propose une troisième solution,









X.- l'interprète.








Le coordinateur B présente la troisième solution IX-X,
à C, ministre homologue de A, et son opposé
du gouvernement d'Ouverture, qui :




XI.- la détruit intérieurement une troisième fois,








XII.- la transforme une troisième fois,








Le coordinateur B demande à A, ministre du gouvernement d'Elévation,
d'élaborer une quatrième solution fondée sur la troisième transformation (XII)
de B, son homologue opposé du gouvernement d'Ouverture :




XIII.- propose une troisième solution,








XIV.- l'interprète.








Le coordinateur B présente la quatrième solution XIII-XIV,
à C, ministre homologue de A, et son opposé
du gouvernement d'Ouverture, qui :




XV.- la détruit intérieurement une quatrième fois,
mais voit sa quatrième transformation
déjà occupée par le temps 0 du problème à résoudre.









XVI.- C'est le coordinateur B qui trouve l'issue de la quatrième Transformation
dans sa propre direction : elle
s'oppose parfaitement à toutes les oppositions
du ministre A d'Elévation et de son homologue opposé C d'Ouverture,
et les équilibre.










Cette projection en opposition totale d'une pyramide à l'endroit parfaitement centrée
va permettre conjointement à
A.....C
B
de faire apparaître le profil scriptoral s'ouvrant en s'élevant
du projet qui sera proposé au peuple et à l'Assemblée Nationale.






1, V, 9, 4, 8, 3, 7, 2, 6 est l'ordre initié par les pyramides de la composition,
et aboutissant à Scriptoral : I, V, IX, XIII, XVII
(13 = 4 par 1 + 3, et 17 = 8 par 1 + 7).







PAR OPPOSITION A
TROIS OPPOSITIONS EQUILIBREES

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Les parts des trois protagonistes du projet dans son élaboration ne manquent pas d'attirer l'attention par leur équilibre :

le ministre de l'Elévation construit et interprète quatre fois un pré-projet voué à transformation, après destruction intérieure par le ministre de l'Ouverture (la destruction intérieure est respectueuse de l'existence objective de ce pré-projet, elle est le moyen subjectif qui permet au ministre de l'Ouverture de s'en approprier en quelque sorte une copie, de la détruire en s'en nourrissant pour la transformer) ;
le ministre de l'Ouverture détruit intérieurement quatre fois et transforme trois fois ce pré-projet ;
la quatrième transformation revient au coordinateur, qui s'est contenté jusqu'à présent du rôle d'intermédiaire. Il la tire centralement en bas, vers le point où il se trouve, qui s'avèrera être le départ de la forme définitive du projet. Il s'oppose ainsi verticalement aux oppositions horizontales des ministres de l'Elévation et de l'Ouverture ;
si le projet définitif part du point où se trouve le coordinateur, il le fait en s'élevant en forme de pyramide inversée, c'est à dire en s'opposant à nouveau au sens descendant de la quatrième transformation, et à sa forme de pyramide à l'endroit.

La réalisation du projet est donc le résultat de trois sortes d'oppositions :

les oppositions horizontales des ministres de l'Elévation et de l'Ouverture ;
l'oppostion verticale descendante du coordinateur à ces oppositions ;
l'opposition verticale ascendante résultante du projet lui-même à l'opposition verticale descendante du coordinateur aux oppositions horizontales des ministres d'Elévation et d'Ouverture.






LE REGIME POLITIQUE
SCRIPTORAL

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Le problème est donc de savoir quel régime politique permettrait la mise en oeuvre d'un tel équilibre gouvernemental de trois oppositions, la structure de ce régime étant ancrée dans ton passé monarchique et républicain, puisqu'elle est toujours pyramidale, mais avec une nouveauté qui change tout : l'inversion, de sorte que le responsable de son organisation générale n'est pas situé au point le plus haut de cette structure, d'où il cherche à nous enfermer, toi et ton peuple, sous lui, mais à son point le plus bas, à partir duquel il cherche à nous permettre de nous épanouir, de nous ouvrir en nous élevant.

Il est un élément-clef : A la différence de ce qui se passe pour les présidents de la République, le coordinateur ne doit pas être issu d'un parti, il les représente tous les deux, la gauche et la droite, l'Ouverture et l'Elévation., ce que n'a pas réussi à faire le roi à la Révolution. Incapable de dominer, il fut aussi incapable de se "sous-mettre" de lui-même avec succès, ce que devra savoir faire le coordinateur. En réalité, en parvenant au faîte de son pouvoir avec l'absolutisme Louis Quatorzième, la monarchie française a , à ce moment-là, achevé sa pyramide. c'est cet achèvement que doit inverser Scriptoral, dont les nombres paraissent avoir valeur de signe, si les signes ont une valeur (cf. http://abouhey1.free.fr/2_reines.htm#y). En effet, la chute de la XVIème pyramide trouvant une issue vers le bas pour en faire naître une XVIIème, fait penser à la chute de Louis XVI et à l'issue vers le bas (si scriptorale) de son éventuelle descendance cachée (cf. les prophéties) via Louis XVII, cette XVIIème pyramide est ancrée dans le chiffre V de la deuxième pyramide de la composition, chiffre dont elle a la forme et qui la symbolise (V qui est aussi celui de Henri V, Chyren, le grand monarque descendant de Louis XVI, selon les prophéties).

Le régime Scriptoral pourrait donc bien être inauguré par une inversion monarchique réussie, apprentissage d'impartialité coordinatrice, préparant une nouvelle République.



Bien à toi, France que j'aime. Et peut être "A +".

Alain






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NICOLAS SARKOZY VERS CHYREN ?


Vème REPUBLIQUE



Le 9.9.2008

Rebonjour, France que j'aime,

En 1999, ta Vème République en était à son Vème Président, Jacques Chirac. Ce site la représenta alors de la manière suivante :

La 5ème République le 30.5.1999, en forme de
Croix de Lorraine et de Saint André,
graphique que je réalisai le 30.5.1999.
(Cf. Nombres - cliquer -, pour découvrir l'étonnante correspondance entre ces croix et les nombres des
noms des présidents qui les forment).

"Vers Chyren ?" y demandait si cette république, déjà qualifiée de monarchie républicaine, ne conduisait pas au grand monarque, descendant de Louis XVII, que Nostradamus nomme Chyren, d'autant plus que, si les signes ont une valeur (ce qui est la première question posée par ce site - cf. index.htm#sig -), le nom de son dernier Président, lu "CHIR-AC" ("CHIR-ET" en latin) pouvait l'annoncer par "CHIR-AC-CHYREN" (cf. jacques_chirac.htm#chi).
Jacques Chirac ne conduisit pas directement à Chyren, puisque Nicolas Sarkozy est son successeur. La question devient donc de savoir s'il y a, dans ce que représente Nicolas Sarkozy et dans sa façon d'exercer le pouvoir, des signes annonciateurs de ce que peut être Chyren, et lesquels ? Cela permettrait de représenter ainsi ta, notre, République :

La Vème République le 4.5.2017

Sur le plan des signes, deux éléments sont intéressants en ce sens :

1.- Le message de Scriptoral.
2.- La seconde hypothèse du livre de Didier Duval.
1.- Le message de Scriptoral présente l'originalité d'être à la fois :

- relié à son temps (la forme de pyramide inversée qu'il apporte fut, à la même époque, les années 90, représentée sous le Louvre royal et dans le plafond de la cathédrale de la Résurrection Saint Corbinien d'Evry, (lieux fortement symboliques),
- et de montrer comment, par un rapport de formes d'esprit opposées, on passe de la pyramide à l'endroit (symbole du pouvoir absolutiste Louis Quatorzième, où l'ouverture diminue au fur et à mesure de l'élévation), à son inverse, où l'ouverture augmente avec l'élévation, d'une façon messianique, puisque cette forme peut correspondre à la Jérusalem céleste, entre autres (cf. pyramide.htm#jer et pyramide.htm#scriptoral). Chyren étant annoncé par les prophètes comme un être messianique, Scriptoral peut lui correspondre. Or, Scriptoral représente un pouvoir dans le sens duquel va Nicolas Sarkozy, puisque, homme de droite et d'élévation (cf. ci-dessus #jecrois), il pratique une politique d'ouverture à gauche, ce qui est loin d'être évident.
Scriptoral montre, en effet, que l'ouverture dans l'élévation qu'il tente d'incarner n'est pas le résultat d'une élévation du coordinateur au-dessus des partis opposés, mais d'une descente sous eux. Elle ne doit pas chercher l'adhésion de l'opposition, en faire une opposition qui ne s'oppose plus, ce qui est la dénaturer. Le pouvoir de coordination de la droite et de la gauche repose sur la constance de l'opposition de ces deux partis.

En fait tout se passe comme si la position dominante de Louis XIV :






s'était laissée dépasser à la Révolution, avec Louis XVI :






Dépassant d'une tête le roi décapité, droite et gauche engloutirent le pouvoir royal :






L'engloutirent... ou l'enfouirent ? si bien que, germant, celui-ci enfonça encore plus profonde sa racine, jusqu'à parvenir au point de départ de la forme coordinatrice, et à ouvrir la lumière ?






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forme dépassant les partis (c'est la forme qui est au-dessus des partis, non pas le coordinateur, d'où l'échec cuisant du tripartisme présidé par le Général de gaulle à la Libération, et les difficultés actuelles de Nicolas Sarkozy. Il n'en reste pas moins que ce dernier réouvre cette voie à sa manière, voilà pourquoi son action peut aller vers Chyren et l'amener.


2.- La seconde hypothèse du livre de Didier Duval (cf. louis_xvii.htm) :

Le VIème président de ta Vème République est d'origine noble hongroise, or Monsieur Didier Duval vient de sortir un ouvrage très intéressant sur le possible devenir de Louis XVII :


"LOUIS XVII
UNE AFFAIRE D'ETAT
La piste de Dijon dévoilée"

( en vente chez l'auteur : Mr Didier Duval, 74, impasse des Hauts-Grigneux, Le Haut Mesnil, 76160, Saint Martin du Vivier, cf. louis_xvii.htm).


Ce livre donne une piste plausible, étayée par une coïncidence fort troublante : un portrait de Louis XVII possédé par un dijonnais, Monsieur L., demandant à rester anonyme, ayant parmi ses ancêtres une Pierrette Berry. Cette piste, via les "Bourguignons de Meudon" - Lazare Carnot, Prieur de la Côte d'Or, le Docteur Chaussier -, va de Robespierre à un prétendant Louis XVII, Marie Charles Louis Bourbon-... Berry (c'est là qu'on retrouve le nom - curieux chez un hongrois ! - de l'ancêtre du possesseur dijonnais du portrait de Louis XVII, datable de mai-juin 1794), Marie Charles Louis Bourbon-Berry, qui passa 57 ans de sa vie (1794-1851) à Tirgu Mures, puis dans la région de ce village aujourd'hui roumain, situé alors au fin fond de l'empire austro-hongrois. Il s'y serait marié avec la fille d'un aristocrate hongrois, Anna Ban, le 2 Août 1813, et aurait eu au moins un fils, nommé Charles.

Si cette hypothèse doit se révéler exacte, et si les signes ont une valeur, la noblesse hongroise, à laquelle appartient Nicolas Sarkozy, ayant été le lieu d'enfouissement et de passage de la lignée porteuse selon les prophèties de Chyren, il y aurait donc une communauté d'appartenance pour Nicolas Sarkozy et Chyren, faisant que le premier peut être le précurseur du second, celui qui l'introduit dans l'inconscient collectif du peuple français, d'où, après "CHIR-AC-CHYREN", la possibilité d'intercaler Nicolas Sarkozy entre Jacques Chirac et Chyren, dans le schéma ci-dessus, chyren qui, quant à lui, est inscrit en négatif, car, à l'inverse de ce qu'on imagine (un Christ bis rayonnant dans les nuées), c'est un homme qui, d'abord, "va au charbon", descend sous ton peuple, pour lui ouvrir la lumière et le faire monter, à l'image beaucoup plus intéressante de Jésus aux pieds de ses apôtres afin de les leur laver, en suscitant l'indignation de Pierre, qui ne comprend rien à la grandeur véritable de cette petitesse. De même, Chyren serait un "premier dernier", avec cette même grandeur d'une petitesse indignante, dans l'obscurité de ta pleine lumière.

En toute affection, et j'espère à +, France que j'aime.

A. Bouhey.



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