SOMMAIRE MUSIQUE 5eme REPUBLIQUE
Résolution optimale : 1920 pixels x 1080 pixels
     
   
FRANCOIS MITTERRAND
(ANTE ET POST MORTEM)

Temps progressiste (d'abord destructeur)
de l'improvisation,
avec
ouverture horizontale de synthèse
partielle car limitée


- Un Improvisateur
- Deux Objectifs


 
 
 

UN
IMPROVISATEUR
(haut de page)
Y.- François Mitterrand fut l'homme qui, après 1958, fit de son opposition au fondateur de la 5ème République, la pierre angulaire de son action politique, ainsi que le dit Jean Lacouture ("Deux Rois pour une République" (**)).
Une action politique qui sera bien considérée comme celle d'un "improvisateur". Le maître-mot sera discrètement mentionné par Catherine Pégard ("L'Enigme Mitterrand" (*)), sans qu'elle paraisse d'ailleurs l'apprécier à sa juste valeur :

"Mitterrand toujours marquera la permanence du temps mais ne cessera d'improviser pour s'adapter à ses mouvements."

Et Alexandre Adler de penser quant à lui ( "Les Fils croisés du Mitterrandisme" (*)) :

"La force incomparable souvent, mais aussi la faiblesse insondable parfois, du mitterrandisme d'idées proviennent de cette propension de l'homme à ne penser que le présent, à se vouloir à chaque moment de son histoire le meilleur interprète de son époque et d'elle seule."

Un tel interprète,
quand il parvient au coeur de l'instant,
est
un improvisateur.


DEUX
OBJECTIFS

(haut de page)

Selon Catherine Pégard ("L'Enigme Mitterrand" (*)), en 1958, François Mitterrand dit à Roland Dumas

"que de Gaulle va reprendre le pouvoir, mais que, dans dix ans, il faudra songer à le conquérir et à "préparer notre mort"".


Il annonçait ainsi les deux objectifs majeurs qui occuperont les 38 années le séparant alors de "sa" mort, et même la dépassant, si l'on admet que le quatrain X, 72, de Nostradamus sur la résurrection du "grand Roy d'Angolmois", le concerne partiellement (cf. Nostradamus / Interprétation).

Après avoir distingué, en 1996, les vies publique et privée de François Mitterrand, en :
- préimprovisation du pouvoir,
- improvisation de la mort,
je rassemblai le tout, le 2 Mai 1999, en une seule improvisation majeure,
avec deux phases simultanées :
- destructrice :
exercice du pouvoir,
- transformatrice :
exercice de la maladie et de la mort,
étant entendu que l'exercice de la maladie et de la mort de la phase transformatrice,
dépasse son corps physique,
pour concerner son "corps républicain",
c'est à dire la 5e République dont il est le 4e Président,
comme le corps monarchique de François Ier et Henri II dépasse leur corps physique,
pour s'étendre, par-delà la mort de Louis XVI, jusqu'à la Résurrection du "grand Roy d'Angolmois"
(cf. "historique" dernier paragraphe).



(*) Le Point, n° 1217 du 13 Janvier 1996, titrant "l'Enigme Mitterrand".
(**) Le Nouvel Observateur, n° 1627 du 11 Janvier 1996, titrant "1916-1996".
 
^