SOMMAIRE MUSIQUE 5eme REPUBLIQUE
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I-II / III-IV
(Dialogue entre Y, votre serviteur,
et D, son double)

Y.- Le problème est donc de savoir
si l'"arsouillerie" est nécessaire à l'évolution créatrice,
telle que présentée dans "Scriptoral" de
   
D.- En 4 cycles de 4 temps débouchant sur un Vème élément ?
Y.- Exactement.
I-II
AVANTAGE ET
DOUBLE INCONVENIENT


Définis comme des
temps conservateurs
d'élévation libératrice partielle,
car limitée, à travers
composition et interprétation,
I et II présentent un avantage
et un double inconvénient :
 
III-IV
TEMPS DOUBLE
TEMPS D'"ARSOUILLE"


D.- III-IV y est un
temps double d'ouverture horizontale,
partielle car limitée :
l'improvisation.

Il comprend :
l'avantage est celui de la hauteur de vue, qui, dominant la situation vécue par la base, libère de ses contraintes ;


Fig. 1 : I-II

un temps descendant destructeur, brisant en esprit la composition-interprétation, pour pénétrer en elle par un trou noir, jusqu'à trouver la lumière source de son élévation.

un temps ascendant de remontée transformatrice : grâce à l'énergie de cette lumière, il se propulse à la surface de la création, dans une autre direction et y fait affleurer un nouveau champ de possibles, permettant une nouvelle composition-interprétation.

D.- L'attitude de l'improvisateur est trouble, m'as-tu dit ?...
Y.- Oui, elle est menteuse, canaille, "arsouille", parce que prise entre deux feux.
 
Fig. 2 : III-IV
le double inconvénient est

celui de la direction unique, oubliant que la parallèle à une verticale au pôle est horizontale à l'équateur,

et celui de l'absence de liberté, emprisonnant en une forme rigide lumière et vie, les limitant en largeur et en profondeur en fonction de leur hauteur, elle aussi limitée, de sorte, qu'elles se réduisent à un point au sommet de la pyramide : le point de passage de la composition vers l'interprétation, qui présente les mêmes caractéristiques, elles aussi inversées.

d'une part, elle reconnaît la valeur de ce qu'elle détruit mentalement, car elle ne peut détruire qu'une composition-interprétation de valeur, née de la flamme dont elle va se nourrir, exactement comme le corps, qui ne peut détruire et transformer que de bons aliments, sous peine de s'empoisonner.

d'autre part, dans l'état actuel des choses et en dehors du domaine musical, en avance, l'improvisateur ne peut détruire mentalement et transformer la composition-interprétation que contre le gré des compositeurs-interprètes, tellement ces derniers sont sûrs que leur direction est la seule possible.



Car, dans notre civilisation, leur construction n'a encore jamais eu l'occasion d'être spirituellement confrontée avec d'autres élévations libératrices semblables à elle. La composition-interprétation y correspond, en effet, à l'enchaînement judéo-chrétien, et l'improvisation, à sa contradiction islamique, opposée et complémentaire. Et, depuis l'apparition de la religion de Muhammad, rien ne s'est encore bâti sur le terrain constructible mis à jour par cette religion, dans le monde de la composition-interprétation.
 


   
I-II
TEMPS MENTEURS
PAR OEILLERES
III-IV
AVANTAGE ET
DOUBLE INCONVENIENT
D.- Les tenants conservateurs de la composition-interprétation judéo-chrétienne sont, en fait, animés par l'égocentrisme du fils encore unique, fort de son droit, en tout bien tout honneur, et ne soupçonnant pas qu'il puisse avoir des frères, puisqu'il procède du Fils Unique de Dieu, lui-même procédant de son Peuple Elu.
Y.- Oui. C'est sans doute pourquoi l'Eglise romaine de Pierre tient tellement à ce que ce Fils Unique soit le fils unique de la Vierge Marie, puisque ceux qui sont appelés ses "frères", dans les Evangiles, n'auraient été, selon elle, que ses cousins, ce qui est linguistiquement faux pour Jacques Duquesne, dans son "Jésus" (Ed. Flammarion) :


"Les textes grecs des Evangiles (...) utilisent pour les désigner le mot "adelphoï", qui signifie clairement frères et non pas cousins (qui se dit "anepsoï"). Jamais dans le Nouveau Testament le mot "adelphoï" n'est utilisé, en d'autres circonstances pour "cousins". Pourquoi le serait-il seulement pour la famille de Jésus ?"


D.- Premier mensonge !
Y.- Ajoutons que ce soit-disant Fils Unique est soit-disant mort à 33 ans...
D.- second mensonge ou erreur !
Y.- ...après être soit-disant né à Noël...
D.- troisième mensonge !
Y.- ...en l'an 0...
D.- quatrième mensonge ou erreur consacrée, erreur qui a l'inconvénient de fausser tout notre calendrier, et de faire mentir toute notre civilisation, qui, depuis que l'approximation est reconnue, continue de mentionner toutes ses dates, sans jamais la signaler d'aucune manière.
Y.- Le tout se passant, bien sûr, sur une terre qui ne pouvait ni être ronde, ni tourner, ainsi que l'Eglise en fit faire le serment à Galilée, sous peine du pire châtiment, ce qui l'obligea à... mentir !!!...
D.- François Mitterrand étant l'homme du relatif par rapport à Charles de Gaulle qui est celui du superlatif, on voit, dès maintenant, que les fondements du sens aristocratique de l'honneur de ce dernier, ont, tout de même, besoin d'être sérieusement relativisés, n'étant pas si clairs et lumineux qu'on le fait croire aux enfants et aux ignorants, depuis bien des siècles, sous le prétexte du caractère sacré du mystère religieux, qui, décidément, a très bon dos !
Y.- Tout à fait.
D.- Ceci dit, l'improvisation, comme la composition-interprétation, a son avantage et ses inconvénients :

L'avantage est celui de l'ouverture d'esprit, qui reconnaît la valeur des idées étrangères et cherche à en faire la synthèse ;

les inconvénients se situent, au premier
abord, à deux niveaux :

le premier est celui de la limitation de son ouverture, car la surface défrichée dans une autre direction, est égale à la surface de base de la pyramide compositionnelle que l'improvisateur a prise pour "tête de Turc" ;
le second est son absence d'élévation, empêchant l'improvisateur de dominer la zone d'activité et les évènements qu'elle engendre.

Y.- En résumé, la composition-interprétation a, pour l'instant, un sens de l'honneur reposant sur la conscience de sa nécessité et l'inconscience de son insuffisance, insuffisance qui nécessite la naissance de la multitude de ses alter ego.

D.- Oui, car l'improvisateur n'a pas, quant à lui, le sens de l'honneur vertical de ceux à qui il s'oppose, et n'a pas d'autre choix, tant que sera en vigueur l'actuelle table des valeurs, que d'avoir le sens du mensonge, lié à son attitude double, qui respecte la nécessité de la composition-interprétation, et qui contre, par son action, l'inconscience que celle-ci a de son insuffisance. C'est pourquoi, le livre de Jean Edern Hallier : "L'Honneur perdu de François Mitterrand", est un faux procès, dans la mesure où il se confirme que ce Président fut un improvisateur, ce dernier n'ayant pas d'honneur à perdre, mais un mensonge à défendre, pour justifier, aux yeux d'une table de valeurs en perdition, l'acte, lui aussi nécessaire et insuffisant, par lequel il démolit en elle ce qui est bon, nécessairement, mais insuffisamment. Et, dans ce domaine, il faut bien reconnaître que François Mitterrand s'est conduit en Maître jusque par-delà la mort, puisque ses anciens adversaires de droite de la cohabitation, Edouard Balladur et Alain Juppé, l'ont défendu contre le Docteur Gubler, sur ses capacités à avoir assumé jusqu'au bout ses fonctions :
C. Gubler :

"Il n'était plus capable d'assumer ses fonctions. Il ne remplissait plus le mandat pour lequel les Français l'avaient élu" (Ouest France du 17.1.1996.)

E. Balladur, Premier Ministre de François Mitterrand de 1993 à 1995 :

"Le Président n'était pas inapte. Je n'ai rien constaté de tel. Durant cette période, les intérêts de la France et des Français ont été bien défendus." (Id..)

A. Juppé, Ministre des Affaires Etrangères de 1993 à 1995, qui a rencontré souvent le chef de l'Etat :

"Je ne l'ai jamais trouvé en situation d'empêchement. Jamais, son mal n'a empêché son action." (Id..)

Y.- Et cela, quand fut révélé son mensonge de dix années sur son état de santé, après que son successeur, Jacques Chirac, l'ait placé sur un piédestal, au moment de funérailles qui réunirent ses pairs du monde entier à Notre-Dame !
 
En réalité, l'improvisateur a un mensonge à défendre, parce que ce mensonge est l'antithèse, qui s'oppose à une "vérité"-thèse discutable, pour mener à une plus grande vérité : la synthèse.

Toutefois, cet état de fait étant loin d'être évident, il va sans dire que la montée en puissance du monde de l'improvisation, rend la situation de plus en plus trouble et difficile, et appelle un éclaircissement menant à une prise de conscience générale, qui permettra l'élaboration d'une nouvelle table de valeurs, unanimement reconnue, pour un nouveau départ, sur des bases aussi stables que lumineuses.
 

CROIX DE LORRAINE
DOUBLURE DE L'HORIZONTAL
SYMBOLE DE TEMPS DOUBLE ?
SECONDE GRANDEUR POUR LA 5ème REPUBLIQUE ?


En mettant à l'honneur la Croix de Lorraine à la double poutre horizontale, symbole de la France libre durant la Seconde Guerre Mondiale, Charles de Gaulle, son libérateur, n'a-t-il pas donné, en même temps, le symbole du temps qu'il allait constituer en 1958 : la Vème République ?

N'est-il pas, lui, un compositeur-interprète à l'élévation libératrice partielle, car limitée en hauteur et en ouverture, voire même limitée en hauteur parce qu'également en ouverture, mais un compositeur-interprète qui, sans le savoir, a annoncé par cette Croix la complémentarité horizontale limitée en ouverture (car sans hauteur) de son principal opposant, réalisée en un temps double par un homme double, capable de conserver le pouvoir en faisant le contraire de ce qu'il dit, comme est double la barre horizontale de cette Croix ?

Il reste à voir si les articles du Point et du Nouvel Observateur, publiés à l'occasion de la mort de François Mitterrand, confirment cette interprétation.

 
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