I-II /
III-IV
(Dialogue
entre Y, votre serviteur,
et D, son double)
Y.- Le
problème est donc de savoir
si
l'"arsouillerie" est nécessaire à l'évolution créatrice,
telle
que présentée dans "Scriptoral" de
|
|
|
D.-
En 4 cycles de 4
temps débouchant sur un Vème élément ?
Y.-
Exactement. |
|
I-II
AVANTAGE ET
DOUBLE INCONVENIENT
Définis comme des
temps
conservateurs
d'élévation libératrice partielle,
car limitée,
à travers
composition et interprétation, |
I et II présentent un avantage
et un double inconvénient : |
|
III-IV
TEMPS DOUBLE
TEMPS D'"ARSOUILLE"
D.- III-IV y est un
temps
double d'ouverture horizontale,
partielle car limitée
:
l'improvisation. |
Il comprend
: |
l'avantage est celui de la hauteur de vue, qui, dominant la situation
vécue par la base, libère de ses contraintes ;

Fig. 1 :
I-II |
|
un temps descendant destructeur, brisant en esprit la
composition-interprétation, pour pénétrer en elle par un trou noir,
jusqu'à trouver la lumière source de son élévation.
un
temps ascendant de remontée transformatrice : grâce à l'énergie de
cette lumière, il se propulse à la surface de la création, dans une autre
direction et y fait affleurer un nouveau champ de possibles, permettant
une nouvelle composition-interprétation.
D.- L'attitude de
l'improvisateur est trouble, m'as-tu dit ?...
Y.- Oui, elle est menteuse,
canaille, "arsouille", parce que prise entre deux feux. |
 |
|
Fig. 2 :
III-IV |
|
|
d'une part, elle reconnaît la
valeur de ce qu'elle détruit mentalement, car elle ne peut
détruire qu'une composition-interprétation de valeur, née de
la flamme dont elle va se nourrir, exactement comme le
corps, qui ne peut détruire et transformer que de bons
aliments, sous peine de s'empoisonner.
d'autre part, dans l'état actuel des choses et en dehors
du domaine musical, en avance, l'improvisateur ne peut
détruire mentalement et transformer la
composition-interprétation que contre le gré des
compositeurs-interprètes, tellement ces derniers sont sûrs
que leur direction est la seule
possible.
|
Car, dans notre
civilisation, leur construction n'a encore jamais eu l'occasion
d'être spirituellement confrontée avec d'autres élévations
libératrices semblables à elle. La composition-interprétation y
correspond, en effet, à l'enchaînement judéo-chrétien, et
l'improvisation, à sa contradiction islamique, opposée et
complémentaire. Et, depuis l'apparition de la religion de Muhammad,
rien ne s'est encore bâti sur le terrain constructible mis à jour
par cette religion, dans le monde de la
composition-interprétation. |
|
|
|
|
|
I-II
TEMPS MENTEURS
PAR
OEILLERES |
III-IV
AVANTAGE ET
DOUBLE INCONVENIENT |
D.- Les tenants conservateurs
de la composition-interprétation judéo-chrétienne sont, en fait, animés
par l'égocentrisme du fils encore unique, fort de son droit, en tout bien
tout honneur, et ne soupçonnant pas qu'il puisse avoir des frères,
puisqu'il procède du Fils Unique de Dieu, lui-même procédant de son Peuple
Elu.
Y.- Oui. C'est sans doute
pourquoi l'Eglise romaine de Pierre tient tellement à ce que ce Fils
Unique soit le fils unique de la Vierge Marie, puisque ceux qui sont
appelés ses "frères", dans les Evangiles, n'auraient été,
selon elle, que ses cousins, ce qui est linguistiquement faux pour Jacques
Duquesne, dans son "Jésus" (Ed. Flammarion)
:
"Les textes
grecs des Evangiles (...) utilisent pour les désigner le mot "adelphoï", qui signifie
clairement frères et non pas cousins (qui se dit "anepsoï"). Jamais dans le Nouveau Testament le mot "adelphoï" n'est utilisé, en d'autres circonstances pour "cousins". Pourquoi le serait-il seulement pour la famille
de Jésus ?"
|
D.- Premier mensonge !
Y.-
Ajoutons que ce soit-disant Fils Unique est soit-disant mort à 33
ans...
D.- second mensonge ou erreur !
Y.- ...après être soit-disant
né à Noël...
D.- troisième mensonge !
Y.- ...en l'an 0...
D.-
quatrième mensonge ou erreur consacrée, erreur qui a l'inconvénient de
fausser tout notre calendrier, et de faire mentir toute notre
civilisation, qui, depuis que l'approximation est reconnue, continue de
mentionner toutes ses dates, sans jamais la signaler d'aucune
manière.
Y.- Le tout se passant, bien sûr, sur une terre qui ne pouvait
ni être ronde, ni tourner, ainsi que l'Eglise en fit faire le serment à
Galilée, sous peine du pire châtiment, ce qui l'obligea à... mentir
!!!...
D.- François Mitterrand étant l'homme du relatif par rapport à
Charles de Gaulle qui est celui du superlatif, on voit, dès maintenant,
que les fondements du sens aristocratique de l'honneur de ce dernier, ont,
tout de même, besoin d'être sérieusement relativisés, n'étant pas si
clairs et lumineux qu'on le fait croire aux enfants et aux ignorants,
depuis bien des siècles, sous le prétexte du caractère sacré du mystère
religieux, qui, décidément, a très bon dos !
Y.- Tout à
fait. |
D.- Ceci dit,
l'improvisation, comme la composition-interprétation, a son avantage
et ses inconvénients : |
L'avantage est
celui de l'ouverture d'esprit, qui reconnaît la valeur des idées
étrangères et cherche à en faire la synthèse ;
|
les inconvénients se situent, au
premier
abord, à deux niveaux :
le premier est celui de la
limitation de son ouverture, car la surface défrichée dans une
autre direction, est égale à la surface de base de la pyramide
compositionnelle que l'improvisateur a prise pour "tête de
Turc" ;
le second est son absence d'élévation, empêchant
l'improvisateur de dominer la zone d'activité et les évènements
qu'elle engendre.
|
|
Y.- En résumé, la composition-interprétation a, pour
l'instant, un sens de l'honneur reposant sur la conscience de sa nécessité
et l'inconscience de son insuffisance, insuffisance qui nécessite la
naissance de la multitude de ses alter ego.
D.- Oui, car
l'improvisateur n'a pas, quant à lui, le sens de l'honneur vertical de
ceux à qui il s'oppose, et n'a pas d'autre choix, tant que sera en vigueur
l'actuelle table des valeurs, que d'avoir le sens du mensonge, lié à son
attitude double, qui respecte la nécessité de la
composition-interprétation, et qui contre, par son action, l'inconscience
que celle-ci a de son insuffisance. C'est pourquoi, le livre de Jean Edern
Hallier : "L'Honneur perdu de François Mitterrand", est un faux
procès, dans la mesure où il se confirme que ce Président fut un
improvisateur, ce dernier n'ayant pas d'honneur à perdre, mais un mensonge
à défendre, pour justifier, aux yeux d'une table de valeurs en perdition,
l'acte, lui aussi nécessaire et insuffisant, par lequel il démolit en elle
ce qui est bon, nécessairement, mais insuffisamment. Et, dans ce domaine,
il faut bien reconnaître que François Mitterrand s'est conduit en Maître
jusque par-delà la mort, puisque ses anciens adversaires de droite de la
cohabitation, Edouard Balladur et Alain Juppé, l'ont défendu contre le
Docteur Gubler, sur ses capacités à avoir assumé jusqu'au bout ses
fonctions :
C.
Gubler :
"Il n'était plus
capable d'assumer ses fonctions. Il ne remplissait plus le mandat
pour lequel les Français l'avaient élu" (Ouest France du 17.1.1996.)
|
E. Balladur, Premier Ministre de François
Mitterrand de 1993 à 1995 :
"Le Président n'était
pas inapte. Je n'ai rien constaté de tel. Durant cette période,
les intérêts de la France et des Français ont été bien
défendus." (Id..)
|
A.
Juppé, Ministre des Affaires Etrangères de 1993 à 1995, qui a rencontré
souvent le chef de l'Etat :
"Je ne l'ai jamais
trouvé en situation d'empêchement. Jamais, son mal n'a empêché son
action." (Id..)
|
Y.- Et cela, quand fut révélé son mensonge de
dix années sur son état de santé, après que son successeur, Jacques
Chirac, l'ait placé sur un piédestal, au moment de funérailles qui
réunirent ses pairs du monde entier à Notre-Dame ! |
|
En réalité,
l'improvisateur a un mensonge à défendre, parce que ce mensonge est
l'antithèse, qui s'oppose à une "vérité"-thèse discutable, pour
mener à une plus grande vérité : la synthèse.
Toutefois, cet état
de fait étant loin d'être évident, il va sans dire que la montée en
puissance du monde de l'improvisation, rend la situation de plus en plus
trouble et difficile, et appelle un éclaircissement menant à une prise de
conscience générale, qui permettra l'élaboration d'une nouvelle table de
valeurs, unanimement reconnue, pour un nouveau départ, sur des bases aussi
stables que lumineuses.
|
|
CROIX DE LORRAINE
DOUBLURE
DE L'HORIZONTAL
SYMBOLE DE TEMPS DOUBLE ?
SECONDE GRANDEUR POUR LA 5ème REPUBLIQUE ?
En mettant à
l'honneur la Croix de Lorraine à la double poutre horizontale,
symbole de la France libre durant la Seconde Guerre Mondiale,
Charles de Gaulle, son libérateur, n'a-t-il pas donné, en même
temps, le symbole du temps qu'il allait constituer en 1958 : la Vème
République ?
N'est-il pas, lui, un compositeur-interprète à
l'élévation libératrice partielle, car limitée en hauteur et en
ouverture, voire même limitée en hauteur parce qu'également en
ouverture, mais un compositeur-interprète qui, sans le savoir, a
annoncé par cette Croix la complémentarité horizontale limitée en
ouverture (car sans hauteur) de son principal opposant, réalisée en
un temps double par un homme double, capable de conserver le pouvoir
en faisant le contraire de ce qu'il dit, comme est double la barre
horizontale de cette Croix ?
Il reste à voir si les articles
du Point et du Nouvel Observateur, publiés à l'occasion de la mort de
François Mitterrand, confirment cette
interprétation. |
|