Des mois (ou des années ?) après avoir terminé ce graphique, j'eus
la surprise de découvrir, dans l'Apocalypse de Jean, que la
Jérusalem Céleste était l'épanouissement de la Jérusalem messianique
cubique. Or, une pyramide tronquée inversée est l'épanouissement d'un
cube.
Ma surprise ne s'arrêta pas là, puisque je découvris que les côtés
de base de la pyramide tronquée, ainsi que ses hauteurs étaient tous
égaux, comme dans un cube, et, de plus, égaux... à 36 millimètres,
c'est à dire à une échelle de 1 millimètre pour une coudée, par rapport
au plan de Jean (cf. hauteurs AB et CD, et arc BC, sur le graphique
joint). J'en déduisis que cette pyramide inversée de lumière pouvait
être la Jérusalem Céleste, d'autant que la description de ses portes
et artères pouvait s'adapter parfaitement à mon graphique.
Une autre surprise me confirma dans cette voie : ce fut de découvrir
qu'une succession numérique des multiplicandes 1 à 111 de 9 et leurs
produits (sur une même ligne, lorsque composés des mêmes chiffres)
me donnaient mes 4 cycles de 4 pyramides en formes d'arbres de Vie,
en position, non plus debout, mais assise, d'arbres faisant des rejets
ou de palabreurs africains. Or, les arbres de Vie sont dans la Jérusalem
Céleste, et, si l'on en croit mon graphique, ils en sont l'armature.
Le numéro 5 (!) de Recherches Découvertes Traditions fut encore l'occasion
d'une trouvaille sur ce sujet : Robert Graffin y montre que le Mer-ka-vah
égyptien ou la Merkabah hébraïque, le char d'énergie-lumière, sorte
de super-aura de chaque être humain, nécessite, pour descendre en
lui, ou en elle, de se placer en position assise, la tête entre les
genoux, position que précède celle de mes cycles - arbres de Vie.
Et cela se poursuivit avec la suite numérique :
(cf. Double Croix, 384.htm#384...) qui
se trouve sous la pyramide inversée : elle correspond aux réductions
théosophiques des sommes des chiffres de 1 à 16, 17 à 32, etc... jusqu'à
144, qui est 9 fois 16. Cette suite associe, en fait, les deux croix,
humaine, de saint André, signe de multiplication, et divine, de Jésus,
signe d'addition :
Ces croix numériques sont remarquables, elles aussi, à bien des
égards : ainsi, dans la première, 789 coupe le 1 initial du 6 divin,
comme, dans le précédent millénaire, il amena la coupure du XVI royal,
en en séparant le chef du corps. Dans la seconde, qui comble le vide
de la première, 5 (écrit V) se présente comme un nouveau point de
départ après le 1 initial coupé du 6, et devant 2-3-4, placés dans
l'ordre du signe de croix catholique :
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V
front
PÈRE |
|
4
épaule gauche
TIRPSE |
+ |
3
épaule droite
TNIAS |
|
2
poitrine
FILS |
|
(chez les catholiques, ce signe se fait dans l'ordre V(1)-2-3-4
ci-dessus, chez les orthodoxes, dans l'ordre V(1)-2-4-3, chez les
protestants, il ne se fait pas.) Constatons au passage que ce signe
de croix désigne en 4 temps ses 3 personnes !... Père et Fils correspondant
au compositeur et à l'interprète, le Saint-Esprit se trouve alors
en position d'improvisateur, et, comme pour ce dernier, son "script
: Tirpse-Tnias," s'oppose, par le sens que lui donne l'ordre commun
V-2-3-4, à celui de ses prédécesseurs.
Par ailleurs, ce V (5) est en place du V (v) des bras du crucifié,
où s'inscrit « INRI », « Jésus Né Roi des Juifs », bien
proche de HENRI de Heim Rijk, signifiant précisément la Maison du
Roi, ce qu'est la Jérusalem Céleste, épouse du Seigneur. INRI en V
devient alors annonce de HENRI V, le Grand Monarque descendant de
Louis XVI, prédit par toute une lignée prophétique pour le changement
d'ère où nous sommes, roi, comme Jésus, de la lignée de David, par
les femmes mérovingiennes qu'épousèrent les capétiens. Cette nacelle
numérique, sous l'espèce de montgolfière où s'ancre la pyramide inversée,
n'est d'ailleurs pas sans correspondre au "trône sans base" annoncé par cette tradition prophétique au roi à venir : « Il traversera
l'Est et semblera sortir du fond du Nord. Je le conduirai jusqu'au
Midi et, de là, je le ramènerai... non pas sur le trône d'aujourd'hui,
car il n'y aura plus de trône, même pas de base pour en fonder un
autre. » (19 Septembre 1902, Marie-Julie Jahenny in Le Grand
Monarque selon les Prophéties de Michel Morin, Louise Courteau
Éditrice). Ce roi dirigerait de dessous et non de dessus, ayant mieux
compris la leçon du lavement de pied de Jésus, que l'apôtre Pierre,
ce qui ferait de Henri V un Soleil Levant, pendant du Soleil Couchant
que fut Louis XIV, le triangle pointe en bas mêlé au triangle pointe
en haut de l'Étoile de David.
Revenant, pour finir, au carré lu dans le sens du signe de croix
catholique, on y remarque, au centre, le nombre 384, point de départ
vibratoire du calcul de l'Âme du Monde chez Platon, à partir duquel
ce philosophe ne parviendra qu'en force (notre pyramide fait mieux
!) à harmoniser les vibrations doubles du Même et triples de l'Autre,
vibrations liées au son puis à la lumière, au fur et à mesure qu'elles
accélèrent - 384 vibrations par seconde donnent un sol un peu bas
sous notre la du diapason à 442 hz ; le doublement élève d'octaves
justes en octaves justes la gamme toujours identique de sol majeur,
dans laquelle le triplement fait apparaître parcimonieusement, toutes
les douzièmes justes, une note nouvelle toujours autre, que le doublement
va se mettre à répéter -
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