PLATON
384, 29,
&
L'AME DU MONDE
|
A la fin du "Mystère
des Nombres" (Editions Dangles), Lucien Gérardin, son
auteur, tient la promesse de son introduction, pour le calcul de laquelle
il indique que la marche à suivre se trouve dans un passage
du "Timée" :
|
"Dans les lignes finales de mon introduction, j'ai promis
de montrer comment les pythagoriciens avaient pu calculer les
nombres qui constituent la triple ou plutôt quadruple
harmonie musicale formant, selon Platon, l'Ame du Monde."
|
|
Etant musicien, j'ai pu transposer
musicalement les données mathématiques de cet ouvrage,
ce qui m'a permis de vérifier, à la différence
de cet auteur, que l'Âme platonicienne du Monde était bien
constituée, comme annoncé, de 29 notes, et que la 29ème
note - le do# 2187 - que Lucien Gérardin voulait supprimer, la
trouvant perturbatrice, était au contraire, non seulement, indispensable
à la bonne constitution de cette Ame, mais aussi des plus intéressantes
par la relation qu'elle établissait entre la conception de l'univers
de Platon, et celle qu'apporte le présent site Scriptoral, la
ligne directe reliant l'une à l'autre, passant par... le Baphomet
des templiers !...
|
|
Il me fallut d'abord connaître
: |
1.-
la valeur des rapports de 1/2 ton,
ton, quarte,
quinte et octave, et distinguer ce que Lucien Gérardin
avait ignoré : la différence entre le 1/2ton
diatonique séparant deux notes de noms
différents et le 1/2 ton chromatique,
séparant deux notes de même nom, ce dernier étant
plus grand que le précédent d'un comma,
dont je découvrirai la valeur plus tard :
|
INTERVALLES
|
ASCENDANTS
|
DESCENDANTS
|
Octave
Quinte
Quarte
Ton
1/2 ton diatonique
1/2 ton chromatique
Comma
|
1/2
2/3
3/4
8/9
243/256
2 048/2 187
524 288/531 441
|
2
3/2
4/3
9/8
256/243
2 187/2 048
531 441/524 288
|
|
2.- le tableau de Plutarque et Nicomaque
de Gérase, partant des séries fondées sur le Pair et l'Impair,
avec les nombres double en ligne horizontale, donnant une suite
de mêmes notes se répétant,
de plus en plus haut, à l'octave,
et les nombres triples en ligne oblique, donnant des notes toujours
autres, de douzièmes en douzièmes (une
douzième est une quinte plus une octave) :
|
|
Ce tableau est en herz, nombre de périodes par seconde. Les
notes les plus aigües s'y trouvant en bas, contrairement à
notre écriture de la musique, je l'inversai et y mentionnai
les noms des notes correspondantes :
|
|
Remarque : Notre la à
442 hz est, ici, à 432. Voici, maintenant, les intervalles
à connaître reportés sur ce tableau :
|
1/2 ou 2/1 = l'octave ascendante
ou descendante do/do ;
2/3 = la quinte do/sol ;
3/4 = la quarte sol/do ;
8/9 = le ton do/ré ;
243/256 = le 1/2 ton diatonique si/do ;
2 048/2 187 = le 1/2 ton chromatique do/do# ;
524 288/531 441 = le comma
do/si#, sera beaucoup plus loin sur ce même tableau.
Remarque
: toutes les notes dont les valeurs sont situées identiquement
l'une par rapport à l'autre,
représentent le même intervalle :
Ex. : ré/mi 72/81 = un ton (cf. 8/9). |
|
3.- Il faut également savoir remplir les quartes,
égales à 1 ton + 1 ton + 1/2 ton diatonique.
Elles sont en rapport de 3/4, comme sol/do, 384/512 :
|
Soient : sol/do
= 384/512 = 3/4 = quarte = 4te,
sol/la = 384/432 = 8/9 = la/si = 432/486 = 8/9 = ton = t,
si/do = 243/256 = 1/2ton diatonique = 1/2 td.
|
sol/do |
= |
sol/la |
+ |
la/si |
+ |
si/do |
= |
4te
|
= |
1
t |
+ |
1
t |
+ |
1/2
td |
= |
4te(3/4)
|
= |
1
t (8/9) |
+ |
1
t (8/9) |
+ |
1/2
td (243/256) |
Remarque :
Additionner ou soustraire des intervalles revient à
multiplier ou diviser leurs valeurs numériques,
c'est à dire à additionner ou soustraire
les puissances de ces valeurs par rapport à 2 ou 3 :
Ex. t = 8/9 = 23/32
et 1/2td = 243/256 = 35/28
1
t |
+ |
1
t |
+ |
1/2
td |
= |
23
32 |
x |
23
32 |
x |
35
28 |
= |
23+3
32+2 |
x |
35
28 |
= |
3
4 |
|
|
4.-
Il faut enfin savoir calculer les moyennes arithmétiques
et harmoniques des nombres en rapport double,
les octaves appartenant au Pair,
par exemple 6/12 :
|
Par rapport à l'octave
(sol/sol, 6/12),
moyenne arithmétique = quinte ascendante (sol/ré, 6/9)
à partir de la note la plus grave (sol - 6) ;
moyenne harmonique = quinte descendante (sol/do, 12/8) à partir
de la note la plus aigüe (sol - 12).
|
et des nombres en rapport
triple, les douzièmes ou quintes redoublées à
une octave appartenant à l'Impair,
par exemple 6/18 :
|
Par
rapport à la douzième (sol/ré, 6/18)
moyenne harmonique = quinte ascendante (sol/ré 6/9) de la note
la plus grave (sol - 6) ;
moyenne arithmétique
= quinte descendante (ré/sol, 18/12) de la note la plus aigüe
(ré - 18).
|
Ensuite seulement, le Démiurge
(entendons le dieu platonicien organisateur du chaos) peut remplir les
intervalles de quartes par les moyennes arithmétiques et harmoniques.
Mais, pour cela, il doit partir d'un nombre lui permettant de ne pas
sortir du tableau. Ainsi, s'il prend comme origine sol - 192, dont le
double est 384 et le triple 576, il obtient comme moyennes arithmétiques
et harmoniques du double 192/384, 288 et 256, et du triple 192/576,
384 et 288, représentées ainsi : |
|
soient deux quartes : 192/256 et 288/384, dont il ne peut pas remplir
la seconde, car cela l'obligerait à monter dans la colonne
de 243, une ligne au-dessus de ce si (cf. ci-dessus).
|
|
C'est pourquoi, le plus petit nombre
origine de doubles et de triples, susceptible d'être le point
de départ de quartes remplies comme indiqué ci-dessus
(cliquer) est : |
|
Y ne put bien sûr pas manquer de faire les deux remarques suivantes
: |
- d'une part, 384 représente la
poutre horizontale de la croix du Christ, lue dans le sens du signe
de croix catholique, dans la double croix scriptorale (cf. pyramide.htm#scriptoral,
double_croix.htm, nombres.htm#nom,
pierres_d_angles.htm#int)
; il y est en position de "Saint Esprit" sous la forme
"tirpsE tniaS"
|
|
- d'autre part, l'addition d'intervalles musicaux s'opère
par une multiplication, ce qui associe le + et le x, croix du Christ
et de Saint André), comme la double croix scriptorale (cf. pyramide.htm#scriptoral, double_croix.htm,
nombres.htm#nom, pierres_d_angles.htm#int).
|
|
Si on ajoute aux doubles 768, 1
536 et 3 072 (en bleu) partant de 384, leurs moyennes arithmétiques
et harmoniques, on obtient :
|
576 |
|
1 152 |
|
2 304 |
|
|
384 |
- |
768 |
- |
1 536 |
- |
3 072 |
|
|
512
|
|
1 024
|
|
2 048
|
|
|
d'où 6 quartes : 384/512,
768/1 024, 1 536/2
048, 576/768, 1 152/1
536, 2 304/3 072, remplissables
avec les 22 nombres différents (768 et
1 536 sont doublés) suivants :
|
384/432/486/512
- 768/864/972/1 024 -1
536/1 728/1 944/2 048
576/648/729/768 -1 152/1 296/1 458/1
536 - 2 304/2 592/2 916/3 072,
|
ainsi répartis :
|
|
Prenons maintenant la série
des triples (en rouge) issus de 384, et leurs moyennes arithmétiques
et harmoniques :
|
|
|
|
|
5 184 |
|
10
368 |
|
|
1
728 |
|
3
456 |
|
6 912 |
576 |
|
1
152 |
|
2
304 |
|
|
384 |
|
768
|
|
|
|
|
|
|
Ils donnent 3 quartes : 576/768,
1 728/2 304, 5 184/6 912, remplissables avec les 12 nombres suivants
: |
576/648/729/768
- 1 728/1 944/2 187/2 304 - 5 184/5 832/6 561/6 912, |
ainsi répartis
en 16 nombres : |
|
Unissons, maintenant,
les séries des doubles et des triples, avec leurs remplissages
de quartes :
|
|
9 nombres étant communs
aux deux suites, il reste 22 + 16 - 9 nombres = 29 nombres, soient |
|
pour structurer l'Ame du Monde,
selon Platon.
Y ne put bien sûr pas manquer de remarquer que : |
- d'une part, 29
renverse 92 le nombre, au XVIIIème
siècle de l'année de l'abolition monarchique, le 21
Septembre 1792, il est donc le renverseur
du renverseur,
- d'autre part, 29 est le nombre où Eragny, anagramme de Y règna, l'abrita
lui, Y, dans
le bleu (cf. 43_alpha_apex_omega.htm#era).
|
|
C'est là qu'intervient l'erreur
de Lucien Gérardin. Méconnaissant apparemment la distinction
entre demi-tons diatonique et chromatique, il ne voit qu'une perturbation
du ton do/ré, 2 048/2 304 , dans l'intervalle irréductible
2 048/2 187, sans s'apercevoir qu'il s'agit du demi-ton chromatique
do/do#.
Constatant que Platon lui-même avait signalé un problème
dans sa structuration de l'Ame du Monde, disant que le Démiurge |
"avait dû employer la force pour harmoniser avec
le Même (c'est à dire le Pair) la substance de
l'Autre (c'est à dire l'Impair) qui se laissait difficilement
mêler",
|
|
Lucien Gérardin en conclut
qu'il serait justifié de supprimer le nombre 2 187, pour rester
avec 28 notes, formant 4 gammes de 7 notes,
|
"trois rigoureuses, la dernière un peu chaotique".
|
|
Il note que |
"ce malencontreux 2 187 tombe après le Dix-septième
intervalle musical, ce qui n'est pas pour étonner
quand on se rappelle le rôle de coupure de Dix-sept."
|
|
Or, cet emploi de la force est visible à l'oeil nu sur nos
instruments de musique, à commencer par le piano : c'est lui
qui fait des mi#, si# et autres fa##, respectivement des fa, do et
sol, alors qu'ils devraient se situer un comma au-dessus de ces dernières
notes, au lieu de se mêler à elles.
Quant aux 4 gammes de 7 notes données par le choix de Lucien
Gérardin, elles ne résistent pas à l'examen,
car, si les 3 premières sont effectivement 3 gammes heptatoniques
de sol majeur, d'une octave chacune, la soit-disant 4ème gamme
de notre auteur n'en est pas une, puisqu'elle s'étale sur une
13ème, avec seulement 5 notes différentes (sol, la,
mi, fa#, sol#)..
|
|
En fait, comme le prouve la suite, ces 29 notes suffisent à constituer une Ame,
c'est à dire un principe de fonctionnement et de vie, grâce
précisément à l'introduction des do#-2
187 et sol#-6 561, qu'il ne
faut surtout pas supprimer, car ils amorcent la suite des 12èmes
(quintes redoublées à une octave). Etant générées
par un triplement des vibrations, ces 12èmes font partie des
séries de triples, ce que Platon
appelle l'Impair, substance de l'Autre opposé au Même, issu des doubles.
|
Les "4" gammes de Lucien
Gérardin sur 5 octaves,
avec, entre parenthèses, le do# 2 187 qu'il veut supprimer.
Ces mêmes gammes, avec les noms
des notes et,
en jaune, fa#, do#, sol#, amorce des 12èmes.
|
Nous verrons ensuite pourquoi,
aujourd'hui comme au temps de Platon, cette Ame peut bien toujours être celle du Monde.
Le demi-ton chromatique 2 048/2 187, soit 211/37, étant plus grand que le demi-ton diatonique 243/256, soit 35/28,
d'un comma, nous pouvons vérifier la valeur du comma, 524 288/531
441, soit 219/312
:
Soit 1/2 tc = 1/2 ton chromatique et 1/2 td = 1/2 ton diatonique :
|
1/2 tc |
- |
1/2 td |
= |
1
comma |
= |
211 |
- |
35 |
= |
211 |
: |
35 |
= |
211 |
x |
28 |
= |
219 |
|
|
|
|
|
|
37
|
|
28 |
|
37
|
|
28 |
|
37 |
|
35 |
|
312
|
|
Voici donc le tableau des doubles
et des triples, partant du sol-384,
jusqu'au fa##-6 377 292, un comma au-dessus
du sol de
son octave, et incluant le comma do/si#
(524 288/531 441).
|
|
Ce tableau contient 14 quartes
nées des doubles : |
384/512, 768/1 024, 1 536/2 048,
3 072/ 4 096, 6 144/8 192, 12 288/16 384, 24 576/32 768,
576/768, 1 152/1 536, 2 304/3 072, 4 608/6 144, 9 216/12 288, 18 432/24
576, 36 864/49 152 ; |
et 7 quartes nées des triples
:
|
576/768, 1 728/2 304, 5 184/6
912, 15 552/20 736, 46 656/62 208,
139 968/186 624, 419 904/559 872.
|
Le remplissage des quartes nées
de la série des doubles (le Pair) donne :
|
FA# |
729 |
1
458 |
2
916 |
5
832 |
11
664 |
23
328 |
46
656 |
93
312 |
186
624 |
373248
|
FA |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MI |
648 |
1
296 |
2
592 |
5
184 |
10
368 |
20
736 |
41
472 |
82
944 |
165
888 |
|
RE# |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE |
576 |
1
152 |
2
304 |
4
608 |
9 216 |
18
432 |
36
864 |
73
728 |
|
|
DO# |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DO |
512 |
1
024 |
2
048 |
4
096 |
8
192 |
16
384 |
32
768 |
|
|
|
SI |
486 |
972
|
1
944 |
3
888 |
7
776 |
15
552 |
31
104 |
62
208 |
124
416 |
|
LA# |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LA |
432 |
864 |
1
728 |
3
456 |
6
912 |
13
824 |
27
648 |
55
296 |
110
592 |
|
SOL# |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SOL |
384 |
768 |
1
536 |
3
072 |
6
144 |
12
288 |
24
576 |
49
152 |
|
|
|
C'est à dire, en fait, toujours
la même gamme de sol majeur avec son fa#. On comprend que Platon
ait appelé le Pair : "le Même".
|
Il n'en va pas de même
pour l'Impair que Platon appela
fort justement "l'Autre". Nous verrons
pourquoi. Voici le début de ce cycle de notes en caractères
blancs et gras, au travers des précédentes : |
FA# |
729 |
1458 |
2
916 |
5
832 |
11
664 |
23
328 |
46
656 |
93
312 |
186
624 |
FA |
|
|
|
|
|
|
|
|
177
147 |
MI |
648 |
1296 |
2
592 |
5
184 |
10
368 |
20
736 |
41
472 |
82
944 |
165
888 |
RE# |
|
|
|
|
|
19683 |
|
|
157
464 |
RE |
576 |
1152 |
2
304 |
4
608 |
9 216 |
18
432 |
36
864 |
73
728 |
|
DO# |
|
|
2
187 |
|
|
17496 |
|
|
|
DO |
512 |
1024 |
2
048 |
4
096 |
8
192 |
16
384 |
32
768 |
|
|
SI |
486 |
972
|
1
944 |
3
888 |
7
776 |
15
552 |
31
104 |
62
208 |
124
416 |
LA# |
|
|
|
|
|
|
|
59
049 |
|
LA |
432 |
864 |
1
728 |
3
456 |
6
912 |
13
824 |
27
648 |
55
296 |
110
592 |
SOL# |
|
|
|
|
6
561 |
|
|
52
488 |
|
SOL |
384 |
768 |
1
536 |
3
072 |
6
144 |
12
288 |
24
576 |
49
152 |
|
|
Il est très intéressant
de remarquer la logique de cet enchaînement des notes "autres"
amenées par la série de l'"Autre" (l'Impair)
:
|
FA# |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MI# |
|
|
|
|
|
|
|
|
177
147 |
|
|
FA |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MI |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE# |
|
|
|
|
|
19
683 |
|
|
157
464 |
|
|
RE |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DO# |
|
|
2
187 |
|
|
17
496 |
|
|
|
|
|
SI# |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
............ |
531441
|
DO |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SI |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LA# |
|
|
|
|
|
|
|
59
049 |
|
|
472392
|
LA |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SOL# |
|
|
|
|
6
561 |
|
|
52
488 |
|
|
|
SOL |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Soit, en continuant dans la logique
de ce début, et à l'intérieur de la répétition
du "Même" à travers les octaves : |
Développement
de "l'Autre" ou Impair : les douzièmes,
au travers du "Même" ou Pair : la gamme de sol majeur
répétée d'octave en octave.
|
Nous vérifions donc ici qu'il ne fallait surtout pas supprimer
le do#-2 187, première manifestation
du cycle des douzièmes prenant sa source dans le fa#-729, sensible
de la gamme de sol majeur, qui se répète identiquement
d'octaves en octaves, engendrée par la suite des doubles nés en 384. Le fa#-729,
cube de 9, est la charnière d'où part "l'Autre" (le cycle des quintes-douzièmes) né de "l'Impair",
à l'intérieur du "Même" (la gamme répétée de sol majeur) né du Pair, dont il fait partie. Et il est,
ce fa#-729, en intervalle de triton
avec le do-512, cube
de 8.
Tout est bien en germe dans les 29 notes
qui structurent l'Ame platonicienne
du Monde :
|
-
d'une part, les gammes I, II, III y
affirment le début des répétitions des gammes
de sol majeur engendrées par la suite des doubles,
- d'autre part, l'intrusion du do#-2 187 dans la gamme III,
une fois reliée au fa#-729 de I, formant triton avec le do-512
de ce même I (qui, lui, est la quarte du sol-384
de base), et au sol# 6 561 de IV & V,
cette intrusion donne le principe de l'évolution des 12èmes
nées de l'Impair et de sa suite de triples.
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Fa#-729 + 12ème juste =
do#-2 187 + 12ème juste = sol#-6 561,
via fa#-5 832, triple octave du fa#-729, et 11ème juste du do#-2
187,
(la 11ème juste do#-2 187/fa#-5 832 + la seconde majeure fa#-5
832/sol#-6 561
étant égale à la 12ème juste do#-2 187/sol#-6
561).
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A partir de là,
il suffit de continuer ce processus, en ajoutant les 12èmes justes
sous la forme 11èmes justes + secondes majeures, pour trouver
les autres notes constitutives de "l'Autre", qui sont, en
quelque sorte, la nature-même de cet "Autre" né
de l'Impair. L'Ame étant principe de vie, nous avons
donc bien ici le principe de l'évolution vibratoire des sons,
qui, après le passage des vibrations de l'air à celles
d'ondes électromagnétiques, se transforment en chaleur
et en lumière, au fur et à mesure
de la multiplication de ces vibrations, une lumière qui est une
nécessité vitale aussi spirituelle que physique.
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