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Alors que le site Scriptoral
met en évidence une liaison Rennes - Varennes - Rennes dans l'interprétation
du quatrain X, 72 de Nostradamus, sur la résurrection
du "grand Roy d'Angolmois" (cf. interprétation.htm#roy),
j'eus la surprise de découvrir, en cet été de canicule
2003, "Le
Code Secret de l'Univers", ouvrage de Chris Caron, publié
sur internet par Shantidas (1).
J'eus alors le sentiment d'être à l'arrivée d'une
boucle que ce livre amorçait, comme le confirme la suite de cette
partie de site, où Scriptoral éclaire le secret du carré
Sator, vieux de près de 2000 ans, à partir des découvertes
de Chris Caron sur le mystère de Rennes-le-Château, découvertes
que cet auteur a de bonnes raisons de croire inspirées par le
Christ, Maître de ce mystère.
Mais tout d'abord, qu'est-ce que la carré Sator ?
Le premier aurait été trouvé en 90, à Pompéi
: c'est une succession de cinq mots de cinq lettres, lisibles horizontalement
et verticalement, les deux derniers inversant les deux premiers, et
le mot TENET se dédoublant cruciformément, au milieu :
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S |
A |
T |
O |
R |
A |
P |
E |
R |
O |
T |
E |
N |
E |
T |
O |
P |
E |
R |
A |
R |
O |
T |
A |
S |
Chris Caron donne pour sens à
ces cinq mots :
-sator : semeur,
- arepo ; charrue,
- tenet : principe,
opera : travail alchimique,
rotas : roue, axe du monde.
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Une version très particulière du carré Sator
a été trouvée sur le Pla de las Brugos, dans
la région de Rennes-le Château. Elle était à
l'arrière de la tête d'un menhir du roi Dagobert II.
Eugène Stublein le représenta en 1884 (cf. "Le
Code Secret de l'Univers",
pp. 105-107). Voici son dessin :
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L'abbé Boudet coupa la tête
de ce menhir, et la scella dans le mur du presbytère de Rennes-les-Bains,
cachant le fameux carré (noter toutefois au passage cette décapitation
de tête royale par un homme de Dieu).
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On remarque en
ce carré :
- une inversion générale
(ROTAS écrit POTAS y remplace SATOR),
- un mélange de lettres grecques et latines ; le Rhô
grec, notre R, s'écrit P,
d'où POTAS, OPEPA, APEPO, SATOP,
- des points au milieu des O,
- un N transformé.
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- Nous reviendrons sur l'inversion du carré
et sur la tête royale coupée par un homme de Dieu. |
- Considérons
pour l'instant le mélange des lettres grecques et latines : il
se retrouve dans l'un des plus célèbres documents de Rennes-le
Château le "ET IN ARCADIA EGO" gravé originalement,
semble-t-il à Chris Caron (cf. p. 72-73, adresse)
"sur une des deux pierres tombales de Marie de Blanchefort, vers
les années 1770", de la façon suivante :
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"Document A"
de Chris Caron
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R, C, D, G sont en caractères
grecs (R et C latins s'écrivant P et X en grec). Cela permettra
à Chris Caron de lire non seulement en ARC, mais aussi en APEX et PAX, et d'y voir également le symbole
du Christ, ce chrisme qui plante un P au centre d'un X.
Restent les points au milieu des O et le N :
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- Pour les O pointés, appartenant
de plus à ROTAS, qui signifie roue et axe du monde, ils ne sont
pas sans rappeler à Y (cf. 2_reines.htm#y)
ces deux cercles qu'il eut pendant plusieurs mois sous les yeux, quand,
en 1982, commencèrent ses signes, alors qu'il apprenait dans
le même temps, que, parmi les attributs de Louis XIV, il y avait
les roues du char du soleil.
Quant au N, au centre du carré, il est transformé. Or,
c'est la seule lettre qui, tournant sur elle-même, est amenée
à se modifier en se surimprimant, comme on le verra. Est-ce à
lui trouver ses véritables sens qu'invite cette transformation
?
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Ce carré étant à l'arrière de la tête
d'un menhir représentant Dagobert II, Chris Caron le rattache
à une phrase cachée dans le texte de l'un des mystérieux
documents de Rennes-le-Château qui l'inspirent, phrase découverte
par Lincoln en 1969 (cf. p. 110, adresse)
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Autre élément intéressant par rapport
à cela : l'auteur note (cf. p. 96,
adresse)
:
"Et
puis, dans ce mystère du premier degré, parait toute une série
de documents, d'archives, qui semblent falsifiés, et qui vont
tous dans le même sens ; tenter d'imposer un successeur moderne
à la dynastie mérovingienne, en s'appropriant le mythe du
Roi Perdu. Celui qui aspire à cette reconnaissance se fait
appeler Chyren, nom donné par Nostradamus, au futur Grand
Monarque."
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"A
DAGOBERT II ROI ET
A SION EST CE TRESOR
ET IL EST LA MORT"
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Cette
phrase relie donc le carré SATOR, ou plutôt ici ROTAS/POTAS,
à un monarque, à Sion et à la mort, indiquant
qu'il s'agit d'un trésor.
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"Document B"
de Chris Caron
"A DAGOBERT II ROI ET A SION EST CE TRESOR ET IL EST LA MORT"
:
message lu par Lincoln en 1969, dans les lettres
surhaussées de ce document, encadrées ici par moi-même.
(cf. p. 83, adresse)
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Les documents étaient-ils vraiment
falsifiés ? Toujours est-il que, là, se produit
la première rencontre avec Scriptoral : en effet,
sa pyramide inversée
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Scriptoral
(Préfiguration laïque d'une
relation politique droite-centre / gauche achevée,
et spirituelle d'une Jérusalem céleste, synthèse
judéo-christiano / islamique,
liée à la trimourti Brahma-Vishnu / Shiva indoue
;
char d'énergie-lumière : Mer-ka-bah égyptien, ou
Merkavah hébraïque,
Scriptoral, en son carré au sortir de la sphère,
correspond aussi au mandala bouddhiste
(portes, artères, 4 carrés de bases pyramidales,
diagonales)
le carré Sator s'y inscrit (cf. pierres_d_angles.htm#scr),
et 384, poutre horizontale de
la double croix scriptorale, lue dans le sens du
signe de croix catholique,
est le point de départ des 29 notes de l'Ame
du Monde pour Platon (cf : 384.htm#384)
>>> Scriptoral = instrument de syncrétisme
philosophico-religieux ?
voir l'apport des paroles de l'ange gardien enregistré
par Norbert Monroe
en paroles_d_ange.htm#lap.)
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m'est donnée pour la Jérusalem Céleste,
c'est à dire Sion
(cf. pyramide.htm#jer),
dans un site qui propose une interprétation du quatrain
nostradamique consacré précisément
à cette résurrection royale, en montrant que
l'arrestation de Varennes, où se joua la décapitation
de Louis XVI et la mort de la monarchie, est l'oeuvre de la Providence divine, donnant
à la descendance royale, et donc à Chyren,
un message, "Va-à-Rennes !" (Rennes que Rennes-le-Château
partage avec Varennes
et Rennes, message
qui est un trésor,
car il lui indique le chemin de sa résurrection.
La tête de Dagobert
II, représentant la monarchie, ayant été
décapitée par l'abbé Boudet, homme de Dieu, comme celle de
Louis XVI le fut à la suite de l'arrestation de Varennes,
fait de Dieu dont les révolutionnaires ne furent
que les instruments, prend donc une valeur symbolique forte,
pouvant signifier que le chef scellé dans le mur
du presbytère de Rennes-les-Bains, est celui de la
monarchie française, d'ascendance davidique et donc
ancrée en Sion.
Scriptoral m'étant donné pour la clé
de David (cf. cle.htm#cle), représentation
de Sion, et le carré ROTAS/POTAS étant un trésor de Sion,
il n'est donc pas surprenant, si mon interprétation
est juste, qu'une étonnante concordance d'éléments
vienne confirmer cette amorce de convergence, et lui donner
une dimension nouvelle.
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