SOMMAIRE MUSIQUE SCRIPTORAL
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V.- Clé

CLÉ DE DAVID ET SCRIPTORAL

Le prototype de cette relation nouvelle des formes d'esprit, c'est « SCRIPTORAL » (1988-1991), la pyramide inversée de lumière. II est très curieux de remarquer qu'à la même époque, mais avec un achèvement plus tardif, elle fut doublement représentée, grâce à François Mitterrand, d'abord, au niveau inférieur de la cour du Louvre royal, dans laquelle il fit édifier la pyramide de Pei et Macary (1988-1992), et grâce à l'Église catholique ensuite, dans la toiture de la cathédrale d'Évry, achevée en 1995, après un projet réalisé entre 1988 et 1992. (Notons au passage qu'Évry signifie hébreu, si mes souvenirs sont exacts.) Cette cathédrale est l'oeuvre de l'architecte Mario Botta, un nom et une date (1995), qui, curieusement, ne sont pas sans intérêt relativement à ce qui précède, puisque Sophie Botta fut le nom de la comtesse des Ténèbres, qui pourrait bien avoir été, au XIXème siècle, la véritable Madame Royale, fille de Louis XVI et Marie­Antoinette, libérée du Temple dans la nuit du 18-19 Décembre 1795 (1995 en marque le bicentenaire), et cachée en Saxe jusqu'à sa mort, où elle sera enterrée le 28 Novembre 1837, dans le jardin de la montagne, à Berggasten, (la duchesse d'Angoulême serait donc en ce cas une personne qui lui fut substituée, cf. comtesse_des_tenebres.htm#com et comtesse_des_tenebres.htm#mys).La relation scriptorale fonctionne dans le domaine artistique :
  • Disque-manifeste du Scriptoral (33 tours 30 cm, avec livret 16 pages 30 x 30 cm), La Voie Scriptorale publié en 1988. (Contact : mailto:abouhey@wanadoo.fr)
  • Exposition Chromophonie Scriptorale (1990), à Angers (Saxophonies), Paris (Discothèque des Halles), Sannois (théâtre Sorano), Éragny/Oise, Savigny-le-Temple.
  • Douala à Paris (1997), conte scriptoral.
  • Noces Chimiques in Monkyse (2001), CD de musiques de Yochk'o Seffer en cours de publication.
  • 3 opéras scriptoraux à réaliser L'Ombre et la Lumière (1981 ?) Script et Orale (1983), La Pieuvre (1998)
  • Plusieurs concerts scriptoraux.

Elle ne demande qu'à fonctionner dans le domaine spirituel, comme indique l'entrée du pape Jean-Paul II dans la mosquée des Omeyades, et comme la cathédrale d'Évry l'annonce symboliquement.

Elle ne demande aussi qu'à fonctionner dans le domaine politique, entre les conservateurs et les progressistes, ainsi que le prouve la volonté du peuple (« Vox populi, vox Dei ») qui n'a cessé, jusqu'en Mai 2002, d'imposer des cohabitations à ses deux derniers présidents de gauche et de droite, la cohabitation étant une forme de gouvernement qui a l'avantage de mettre en présence les formes d'esprit opposées, mais l'inconvénient de ne pas savoir en faire un moteur qui tourne... scriptoralement ! Ce n'est donc pas un modèle à proscrire, mais à dépasser.

C'est pourquoi, paraît tout à fait prémonitoire l'inspiration mitterrandienne qui place sous le Louvre royal la pyramide ici appelée scriptorale, et, en surface, la pyramide à l'endroit, symbole du pouvoir d'Ancien Régime au sommet absolutiste Louis XIVème, dont la République achève la décomposition avec ses actuelles cohabitations.

Il reste un domaine fondamental, où il serait intéressant de savoir si des signes se manifestent en ce sens : le domaine économique. L'accession à un type d'économie ayant intégré cette relation serait, très probalement le début d'un ORDRE MONDIAL SCRIPTORAL divinement lumineux. Car tout tend à dire que Scriptoral est la forme et la clé du pouvoir à venir.

En effet, par delà les correspondances données précédemment, d'autres textes paraissent fortement le dire. Ainsi, traditionnellement, une pyramide est de pierre. Résolvant par sa synthèse la coupure XVI-XVII de notre histoire succédant à celle à laquelle se heurtèrent les pythagoriciens, Scriptoral, pierre de lumière et donc pierre blanche, doit être légitimement lié à une résurrection du XVI monarchique. Or, il est précisément question de pierre blanche dans le quatrain IX, 20 de Nostradamus citant Varennes :

« De nuict viendra par la forest de Reines
Deux pars vaultore Herne la pierre blanche.
Le moine noir en gris dedans Varennes
Esleu cap, cause tempeste, feu sang tranche. »

Bien plus, ce quatrain est, très probablement à relier au quatrain X, 72 sur 1999 et la résurrection du grand Roi d'Angoûmois (et non la destruction de Paris ou la fin du monde !) :

« L'an mil neuf cens nonante neuf sept mois
Du ciel viendra un grand Roy d'effrayeur :
Resusciter le grand Roy d'Angolmois,
Avant apres Mars regner par bon heur. »

Or, l'interprétation de ce quatrain (qui est donnée en ce site en interpretation.htm) m'a été inspirée dans une oeuvre mise en musique par Jean-François Alexandre : Mehr Licht !, celle-ci montre qu'en 7 mois particuliers de 1999, et dans le total respect de tous les termes du quatrain, un symbolique "grand Roy d'Angolmois" est ressuscité à Rennes, après avoir été frappé du ciel par "un grand Roy d'effrayeur" : le Parlement de Bretagne. Varennes était donc un codage divin : « Va à Rennes !» indiquant à la descendance monarchique davidique, où elle devait renaître : au point de départ de la Révolution, celui de l'arrestation du Procureur Général La Chalotais, en 1765, ce qui boucle la boucle. Faut-il dépasser Rennes et se rendre à Rennes-le-Château ? L'avenir le dira.

Et maintenant, par-delà Nostradamus, retrouvons 1'Apocalypse de Jean, avec sa Lettre à l'Église de Philadelphie : il y est question d'un vainqueur, d'un nom nouveau porté par le Christ, et du nom de Dieu ainsi que de celui de la Jérusalem Céleste gravé sur ce vainqueur : « Le vainqueur, je le ferai colonne dans le temple de mon Dieu; il n'en sortira plus jamais et je graverai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la Cité de mon Dieu, la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel, de chez mon Dieu, et le nom nouveau que je porte. Celui qui a des oreilles, qu’il écoute ce que l'Esprit dit aux Églises. » (3 7, 12-13.) Or, Scriptoral est le nom que j'ai donné au Christ, en 1983, dans Script et Orale, et il est également le nom de la pyramide inversée de lumière correspondant à la Jérusalem Céleste. Quant au nom de Dieu, il est dans la signature partielle de cet article.

Autre confirmation dans la Lettre à l'Église de Pergame : un nom nouveau y est gravé sur un caillou blanc ("manne cachée" sous le Louvre ? ) : « (...) au vainqueur, je donnerai de la manne cachée, je lui donnerai aussi un caillou blanc portant gravé un nom nouveau que nul ne connaît hormis celui qui le reçoit. » (3 1, 5). Regardons également la forme de cette pyramide, elle n'est pas sans évoquer un trou de serrure inversé (cf. le croquis ci- dessous), or, la Lettre à l'Église de Philadelphie dit « À l'Ange de l'Église de Philadelphie, écris : Ainsi parle le Saint, le Vrai, celui qui détient la clef de David : s'il ouvre, nul ne fermera, et s'il ferme, nul n'ouvrira. (...) ». Scriptoral n'est-il pas la clé de David ? La clé du pouvoir de Dieu dans le monde, qu'il va falloir tenir ferme, comme le demande le Christ : « Je connais ta conduite : j'ai ouvert devant toi une porte que nul ne peut fermer, et, disposant pourtant de peu de puissance, tu as gardé ma parole sans renier mon nom. (...)Puisque tu as gardé ma consigne de constance, à mon tour je te garderai à l'heure de l'épreuve qui va fondre sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre. Mon retour est proche; tiens ferme ce que tu as pour que nul ne ravisse ta couronne. » (3 8, ­11.)


Fig. 7 : Clé de David

Alain Bouhey
A. Bouhey
Aboué
Abou
A.B

 
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