Le signe du 5.12.2004 (cf.
55_+_56.htm) établit un lien entre
X, Y et Sarrette, puisqu'ils exercent
leur profession musicale dans deux de ces conservatoires de province
qu'il projetait de créer, lorsque la Restauration le démit
de ses fonctions.
Les autres signes de Y, dont "Mehr Licht !" (cf.
interpretation.htm#mozart)
convergent vers cette idée, que c'est la musique, via Mozart,
qui prendra spirituellement en charge Marie-Antoinette (symbolisée
par la fille de la Reine de la Nuit de la "Flûte Enchantée")
et sa descendance, pour mener la grande monarchie française
à sa résurrection.
Il est donc intéressant de ramarquer que la Restauration de
l'Ancien Régime ne cherche pas davantage à reconnaître
l'oeuvre de Sarrette que la descendance de Louis XVI. Voici ce qu'en
dit la page "55 + 56", en 55_+_56.htm#sar
:
|
"Et, comme par asar,
encore, c'est la Restauration de l'Ancien Régime monarchique,
qui refusa de rencontrer les prétendants Louis XVII les
plus sérieux, ce qui lui aurait permis de les confronter,
qui casse, arrête l'élan
Sarrette soutenu par la République,
au moment où il allait donner naissance à ces
succursales, où, selon les signes de Y, se manifeste actuellement la descendance
royale.
Ajoutons que cette Restauration s'opposa probablement à
la reconnaissance de la descendance de Louis XVI jusque dans
la seule rescapée officielle du Temple, Madame Royale,
libérée le 18 Décembre 1795 un peu avant
minuit. En effet, la duchesse d'Angoulême qui revint en
France épouser le fils aîné de Charles X,
et qui était censée être cette princesse,
en était tellement différente qu'une substitution
est fort probable, d'autant plus que se cachait à la
même époque, en Saxe, sous le nom de Sophie Botta,
une personne qui avait tout de la véritable Madame Royale.
On la surnommait "la comtesse des Ténèbres"."
|
|
De fait, ce refus de reconnaissance,
qui passe par un refus de rencontre des prétendants Louis XVII
les plus sérieux, tels que Naundorff et Richemont, ne se limite
pas à la première Restauration, il se poursuit jusqu'à
nos jours, où l'on profite de la fiabilité des analyses
ADN, pour tenter d'enterrer définitivement cette descendance,
en analysant des cheveux, des fragments d'os et de coeur, de provenance
des plus discutables, quand les pouvoirs publics s'opposent à
l'ouverture des tombes, dont l'analyse des restes pourrait faire autorité
en la matière (celles de l'enfant du temple, de Naundorff - en
image de fond de cette page - ; pour celle de Sophie Botta, c'est le
propriétaire du terrain où elle se trouve qui s'y oppose
; cf. "On tue encore Louis XVII" aux Presses de Valmy...)
Il en fut ainsi pour Naundorff. L'analyse ADN d'un fragment d'os exhumé
en 1950 conclut en 1998 que Naundorff n'était pas Louis XVII.
Or, il se trouve que cet élément fut conservé pendant
47 ans, dans un bocal du laboratoire de police F. Uddenberg, lequel
bocal ne fut jamais scellé, car
le Professeur Froeutjes utilisa l'os, pendant des
années, comme matériel didactique,
d'où la conclusion de PH. A. Boiry, dans "On tue encore
Louis XVII" aux Presses de Valmy :
|
"Serait-ce faire preuve d'un esprit bien critique ou
même, plus simplement de mauvais esprit, que d'imaginer
qu'un joyeux carabin n'a jamais eu envie de s'approprier
cette "curiosité" historique ou de substituer
un autre os à cet os rarissime ?
Je laisse mes lecteurs conclure et, je pense, partager mon
doute."
("On tue encore Louis XVII",
Presses de Valmy).
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Doute d'autant plus grand que :
|
"Le compte-rendu de l'exhumation de 1950 parle d'un
cubitus. Le Professeur Cassiman - qui n'a pas répondu
à ma question à ce sujet - parle dans sa lettre
du 5 Mai 1997, d'un humérus. Ceci confirmerait que
l'échantillon qui a servi aux analyses de Nantes
et de Louvain n'est pas celui prélevé dans
la tombe en 1950."
("On tue encore Louis XVII",
Presses de Valmy).
|
|
Dans le même ordre
d'idées, on porta en grande pompe à Saint Denis, le
8 Juin 2003, le soit-disant coeur de l'enfant mort au Temple le 8
Juin 1795, authentifié par l'ADN comme étant celui de
Louis XVII. Or, il y a un gros problème : ce coeur fut, en
fin d'une longue course, conservé à côté
de celui du frère aîné de Louis XVII, le premier
dauphin Louis-Joseph, mort le 4 Juin 1789 d'une tuberculose osseuse,
or, tout porte à penser que c'est le coeur de ce dernier qui
fut analysé, en place de celui de l'enfant mort au Temple.
Et il a, comme par hasard, disparu...
Pour en savoir plus sur ces sujets, voici :
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|
Venons maintenant à
Madame Royale.
Soeur aînée de Louis XVII, née le 19 Décembre
1778, Marie-Thérèse Charlotte de France, est officiellement
devenue, de par son mariage avec le fils du comte d'Artois, duchesse
d'Angoulême.
Seule rescapée officielle de la prison du Temple, elle était
la personne la mieux à même de reconnaître son frère
parmi ceux qui prétendaient l'être, si elle avait toutefois
bien voulu le recevoir... Mais le problème n'est pas aussi simple,
car nombreux sont ceux qui eurent, eux, beaucoup de mal à reconnaître,
aussi bien moralement que physiquement, Madame Royale dans la duchesse
d'Angoulême, tandis que vivait, cachée dans le duché
de Saxe (Louis XVI était fils de Marie-Josèphe de Saxe),
une mystérieuse comtesse des Ténèbres... C'est
ce que raconte une agrégée d'Université : Noëlle
Destremau, dans un livre publié en 1991, aux Nouvelles Editions
Latines : "Madame Royale et son Mystère".
Nous verrons ensuite, comment, à partir de là, se pose
ensuite, en la personne du duc d'Angoulême (et la dépassant
?), la question d'une mystérieuse continuité de l'emprise
du Temple sur le destin de la famille royale, qui se serait exercée,
au moins, des relevailles de Marie-Antoinette à la suite de la
naissance du futur Louis XVII, jusqu'à nos jours, par-delà
la destruction du donjon, puis du palais, et par-delà la libération
de Madame Royale, puisque ce second mystère est presque aussi
intact que celui du devenir de Louis XVII. A quelle fin cette continuité
?
Noëlle Destremau fait donc état, entre Madame Royale et
la duchesse d'Angoulême |
"(d'une) différence extraordinaire
de caractère et de comportement (...) - (d'une) différence
extraordinaire des portraits, de l'écriture, des goûts,
des dons - (d'un) chantage auquel s'est soumise la duchesse
d'Angoulême sans faire intervenir la police contre le
maître-chanteur - tous ces faits (étant) historiquement
prouvés et appuyés sur des témoignages
dignes de foi."
(*)
("Madame Royale et son Mystère",
Noëlle Destremau, 1991, Nouvelles Editions Latines).
(*)
Les parenthèses sont ajoutées pour la compréhension
du texte (N.D.L.R.).
|
|
Nous nous contenterons,
ici, d'une comparaison rapide, point par point, des deux portraits,
à
partir des éléments donnés par l'historienne
(son livre, "Madame Royale et son Mystère", Noëlle
Destremau, 1991, Nouvelles Editions Latines,
est en vente sur internet à l'Url : http://www.alapage.com/mx/?tp=F&type=1&l_isbn=2723304353&donnee_appel=GOOGL)
:
|
Madame
Royale |
La
duchesse d'Angoulême |
aime fleurs, oiseaux,
bêtes ; |
n'aime
pas les fleurs, déteste les animaux, n'en eut jamais
;
|
chante fort juste,
joue très bien du clavecin et du piano ;
|
non
musicienne, ignore le solfège, incapable de se servir
du clavecin qui lui fut offert à Millau ;
|
visage très
fin, beau teint, nez tout à fait droit de Marie-Antoinette,
front haut ;
|
traits
durs, nez busqué, menton en galoche, front bas, cou épais
;
|
très jolie ("un
chef-d'oeuvre de la nature", dira le docteur Leclerc venu
la soigner au Temple) ;
|
"Elle
n'est point belle du tout" écrit Louis XVIII au
comte d'Artois, en lui annonçant le mariage ;
|
yeux bleus ;
|
yeux
presque noirs (André Castelot) ;
|
très jolie voix
;
|
voix
rauque et brusque ;
|
soeur aînée
du premier dauphin ;
|
ne
reconnaît pas, sur un médaillon, le portrait du
premier dauphin, son frère ;
|
indulgente, oubliant
totalement les offenses, douce, attachée à son pays,
sans aucune aigreur, "ange de bonté" ;
Ce passage de Wikipedia n'en témoigne-t-il pas ? : " Avant la destruction de la Tour du Temple ordonnée par Bonaparte, des témoins ont relevé dans ce qui avait été la chambre de Madame Royale, les graffitis suivants (A. de Beauchesne) :
« Marie-Thérèse-Charlotte est la plus malheureuse personne du monde. Elle ne peut obtenir de savoir des nouvelles de sa mère, pas même d’être réunie à elle quoiqu’elle l’ait demandé mille fois. Vive ma bonne mère que j’aime bien et dont je ne peux savoir des nouvelles. Ô Mon dieu, pardonnez à ceux qui ont fait mourir mes parents. Ô mon père, veillez sur moi du haut du Ciel. Ô mon Dieu, pardonnez à ceux qui ont fait souffrir mes parents. »"
|
dure,
offensante envers les royalistes, vindicative, hostile à
son pays, empêche Louis XVIII de gracier la Valette et
la Bédoyère, approuve l'exécution du Maréchal
Ney ;
|
adorait sa mère
;
|
hostile
à Marie-Antoinette : "Cette femme-là nous
a fait trop de mal" ;
|
très féminine
;
|
"le
seul homme de sa famille" (Napoléon) ;
|
jolie démarche,
surnommée "Mousseline" ;
|
vulgaire,
"marche les pieds en dedans (...) extérieur et façons
d'une ménagère, manque d'éducation"
(le Tsar) ;
|
La duchesse d'Angoulême de plus |
refuse de rencontrer
les prétendants Louis XVII, dont Naundorff ;
cède pendant
18 ans au chantage du médecin Lavergne qui lui coûtera
7 millions de francs-or, pour l'empêcher de livrer au
public "des révélations extraordinaires sur
les évènements qui arrivèrent à
la duchesse d'Angoulême durant sa longue captivité"
; le médecin Lavergne ne paraît donc pas avoir
de preuve d'une substitution, mais d'un problème grave
que Madame Royale ait dû cacher (et la duchesse d'Angoulême
pour elle) ; problème qui ait pu, en partie, justifier
qu'elle ait, elle-même, souhaité se retirer de
la vie publique, et que l'on ait tiré parti de cela pour
l'amener à ce retrait (naissance d'un enfant de Gomin
qui la gardait au Temple ? une certaine Anne-Marie Villeneuve
de Plataret, cf. "Madame
Royale et son Mystère", Noëlle Destremau, 1991,
Nouvelles Editions Latines ?)
|
|
Ajoutons à
tout cela, et toujours entre autres faits, la curieuse affaire du trousseau
de 9 millions (!) offert par le Directoire à Marie-Thérèse
et accepté par celle-ci : lorsque le consul Bacher se présente
à Huningue, lors de l'échange avec l'Autriche, le 25 Décembre
1795, pour le remettre à la princesse, c'est Madame de Soucy,
imposée à celle-ci pour le voyage (alors qu'elle avait
demandé Madame de Tourzel), qui viendra le refuser de la part
de Marie-Thérèse, sous le prétexte qu'elle n'aurait
pas voulu "ouvrir ses malles". Pourquoi cet affront ? Une
réaction à l'atrocité de la conduite républicaine,
dépassant Madame Royale, qui avait tout pardonné ? Ou,
déjà, une prévision de substitution, la fausse
princesse n'ayant pas les mêmes mesures que la vraie ?
|
L'ENSEMBLE DE CE FICHIER DATE DU 18.12.2004
A L'EXCEPTION DE CE CADRE BLANC, TERMINE LE 07.08.2018
LE CURIEUX COMPTE-RENDU D'ANALYSE ADN SUR WIKIPEDIA
On trouve, sur Wikipedia ce compte-rendu curieux reproduit sur tous les sites concernant Madame Royale, la Comtesse des Ténèbres et la duchesse d'Angoulême :
"...afin de mettre un terme aux spéculations affirmant que la comtesse des Ténèbres serait en réalité la princesse française « Madame Royale », Marie Thérèse de France, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette (...) les comparaisons de portrait anthropologiques ainsi que les analyses génétiques furent réalisées par l’équipe scientifique sur les dépouilles de la duchesse d'Angoulême dans le cloître Kostanjevica à Nova Gorica (Slovénie) et de la comtesse des Ténèbres à Hildburghausen. Bien que le tombeau eût déjà été ouvert en 1887, la ville d’Hildburghausen avait exprimé jusqu’ici des scrupules à l’égard de tels examens. Elle a cependant été intégrée dans ce projet et après avoir levé une décision de 2004, s’est montrée disposée à coopérer le 27 juin 2012, et être d’accord avec l’exhumation des restes de la prétendue comtesse pour un examen.
Finalement, les résultats des tests ADN ont été publiés le 28 juillet 2014, révélant que la Comtesse des ténèbres ne pouvait être Madame Royale, l'ADN de la comtesse était manifestement incompatible avec celui des Bourbons."
Ce qui est curieux :
L'équipe scientifique a analysé génétiquement les dépouilles de la comtesse des Ténèbres et de la duchesse d'Angoulême
et un seul résultat est donné :
celui réalisé sur la dépouille de la comtesse des Ténèbres qui ne serait pas Madame Royale,
l'ADN de la dépouille du tombeau correspond-il à celui d'un Habsbourg ?
(notons, au passage, que la tombe fut ouverte une première fois en 1887).
Mais, qu'a donné l'analyse de la dépouille de la duchesse d'Angoulême ?
Est-elle bien Madame Royale ? Rien ne le dit ?
Serait-ce que les analyses sont négatives, de ce côté la, aussi ?
Si c'est le cas,
qu'est devenue Madame Royale ?
IDENTITE DE LA COMTESSE DES TENEBRES
AUTRES HYPOTHESES
A "autres hypothèses", pour l'identité de la Comtesse des Ténèbres" Wikipedia nous dit :
En marge de l'hypothèse de Marie-Thérèse de France, d'autres candidatures ont été avancées :
Nom donné par le comte Vavel de Versay au décès de la « dame ». Malgré des recherches approfondies, il ne fut trouvé nulle trace d’une telle personne dans les registres de Westphalie. Aucune famille de Westphalie n’a d’ailleurs porté ce nom. Cependant, plusieurs Botta apparurent ensuite, dont un commerçant qui séjourna à Hildburghausen entre 1793 et 1805.
L’identité fut révélée par la reine Marie de Hanovre, (fille de Joseph Ier de Saxe-Altenbourg, petite-fille de Frédéric Ier de Saxe-Hildburghausen et de Charlotte de Mecklembourg-Strelitz) à sa dame de compagnie, Mme von Heimbruch.
- Sophie von Botta, fille de l'empereur Joseph II, frère de Marie-Antoinette d'Autriche, et de son épouse morganatique la Comtesse Wilhelmine von Botta. Cette hypothèse trouve son fondement dans les Mémoires de la baronne d'Oberkirch, qui précise que cette fille vivant coupée du monde à la cour de Versailles était « le portrait frappant et calqué de sa tante Marie-Antoinette" (... voir suite sur Wikipedia).
VOIR AUSSI :
LA COMTESSE DES TENEBRES. VERS UNE SOLUTION DE L'ENIGME ?
|
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Ils fuiront ce lieu, à l'aube du 16 Mars 1804, avertis par
la fiancée du duc d'Enghien, un Bourbon, de l'arrestation de
celui-ci, sur les ordres de Bonaparte, et finiront leurs jours à
Eishausen : la comtesse, le 28 Novembre 1837, à 58 ans, âge,
à cette date, de Madame Royale. Elle y est enterrée
sous le nom de Sophie Botta (Sophie Méchain est le nom sous
lequel Madame Royale quitta le donjon du Temple). Ce château
de Eishausen que "les Mystérieux" habiteront le 30
Septembre 1810, le baron Hessberg le laissa, à sa mort, en
1810, à la couronne du duché de Saxe : Marie-Josèphe
de Saxe n'était-elle pas la grand-mère paternelle de
Madame Royale ?
Quelques renseignements sur la comtesse des Ténèbres
:
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Elle
est étrangère, française dira son compagnon
(qui ne fut jamais son époux).
Les armoiries de son linge et d'un cachet de cire fermant une enveloppe
retrouvée : les armes de la famille royale de France, trois
fleurs de lys sur fond bleu.
Son missel, en français, imprimé à Vienne,
en 1756 : il contient un signet marqué de trois fleurs de
lys, avec des pages collées ensemble, et, à l'intérieur,
un dessin : le visage de Marie-Antoinette jeune.
Lui ayant encore appartenu, gravé des trois lys : un bureau,
dit "bonheur du jour", un collier d'or, finement ciselé,
ayant appartenu à la succession de la duchesse Paul de Wurtemberg,
fille aînée du duc Frédéric et de la
duchesse Charlotte de Saxe Hildburghausen, à ce collier retrouvé
en 1953, est joint un billet précisant qu'il a appartenu
à la fille de Louis XVI et Marie-Antoinette. Etc... Etc...
Noëlle Destremau signale aussi les
papiers de la caisse scellée de l'héritage de Léonardus
van der Valck, ouverte devant témoins :
|
Il est un autre élément
troublant dans cette affaire, où Y voit
la Main de Dieu :
Le 24 Mai 1785, après avoir rendu grâce à Notre-Dame,
puis à l'Eglise Sainte-Geneviève, pour "l'heureuse
naissance de Monseigneur le duc de Normandie" (le futur Louis
XVII), Marie-Antoinette, en ce jour de relevailles, vint souper au
Palais du Temple, chez le Grand-Prieur qui n'était autre que
le duc d'Angoulême, fils du comte d'Artois, âgé
seulement de 10 ans, et futur époux, officiellement, de Madame
Royale, ainsi que le raconte André Castelot, dans son "Louis
XVII" (Librairie Arthème Fayard). Cet enfant succédait,
nous dit l'historien, au "Galant Prince de Conti". Or, Louis-François
de Bourbon Conti, qui habita bien le palais (comme le montre, en 1766,
le tableau de Barthélémy Ollivier : "Thé
à l'anglaise chez le Prince de Conti", tableau représentant
Mozart enfant au clavecin, dans le Salon des Glaces de cette demeure,
situé face au sinistre donjon, précisément le
salon où soupera Marie-Antoinette le 24 Mai 1785 - et par lequel
les révolutionnaires feront passer la famille royale en Août
1792 pour l'incarcérer -), Louis-François de Bourbon
Conti, donc, fut, de 1741 à 1776, Grand Maître de l'Ordre
du Temple, rénové en 1705, par Philippe d'Orléans.
(Le Larousse précise, au sujet de ce prince templier, qu'il
dirigera la politique occulte de Louis XV, connue sous le nom de "secret
du roi", qu'il se montra l'adversaire des philosophes et contribua
au renvoi de Turgot en Mai 1776, Turgot dont Louis XVI disait : "il
n' y a que Monsieur de Turgot et moi qui aimions le peuple".)
Né en 1775, un an avant la mort du prince de Conti, Grand-Maître
de l'Ordre du Temple auquel il succédait, tout porte à
penser que ce fut bien de cet Ordre du Temple que le duc d'Angoulême
fut Grand-Prieur, et que, de toutes façons, il fut on ne peut
plus proche du Temple rénové et de ses templiers, avant
même les naissances de Madame Royale (1778) et du duc de Normandie
(1785).
N'est-il pas troublant de voir que, dès la naissance de la
fille aînée de Marie-Antoinette et de Louis XVI, en passant
par les relevailles consécutives à la naissance du futur
Louis XVII, et jusqu'après la mort de la comtesse des Ténèbres,
c'est à dire jusqu'à nos jours, puisque le mystère
perdure, il y a présence, puis emprise du Temple, rénové
par la famille d'Orléans (dont un membre votera la mort de
louis XVI), sur le destin de la famille royale, l'ensevelissant dans
la nuit, le duc d'Angoulême ayant consacré par son mariage
avec une apparemment fausse Madame Royale, l'obscurcissement de la
vraie et de son frère qu'elle était la seule à
pouvoir reconnaître ?
C'est pourquoi, Y voit
là un élément de nature à corroborer ses
remarques de "Mehr Licht !" (en interpretation.htm#temple)
faisant du lien Mozart - Temple - Marie-Antoinette - Louis XVI, une
relation dépassant les simples volontés humaines, et
impliquant la divine Providence.
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Asar
de plus :
cette page
est terminée
le 18.12.2004,
209ème anniversaire
de la libération du donjon du Temple
de Madame Royale.
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