La projection, non commerciale mais avec publicité, du DVD, devant un public limité à 300 personnes,
est possible,
pour les médiathèques, associations, communes, clientes de l'ADAV (qui ont acheté le DVD)
ou non clientes (le DVD leur est prêté),
par
ADAV EUROPE PROJECTIONS
(01 43 49 25 70).
"Les Dix-Sept Saisons" est un conte fantastique,
une "fiction - documentaire",
qui met en images
la relation des formes d'esprit
de composition - interprétation et de destruction - transformation improvisatrices incarnée par les musiciens,
en les métamorphosant en un cycle de quatre saisons : été - automne / hiver - printemps.
L'originalité de ce DVD tient au fait qu'il ne se contente pas d'opposer
l'élévation des compositeurs-interprètes à l'ouverture des improvisateurs :
il dépasse cette opposition dans une pyramide inversée du pouvoir créateur, qu'il nomme "Scriptoral"
et transforme en alliance d'élévation et d'ouverture, l'alliance d'élévation et de fermeture de la pyramide à l'endroit.
Ce qui est particulièrement intéressant,
c'est que les formes d'esprit en question, que l'on a coutume de ne voir qu'en musique,
se retrouvent dans la société du niveau le plus matériel au plus spirituel, et, notamment, dans les religions comme en politique.
(Dans les religions, où, à composition - interprétation / destruction - transformation improvisatrices correspondent
Brahma - Vishnu / Shiva et judaïsme - christianisme / islam, en formes d'Arbres de Vie
- cf. http://abouhey1.free.fr/l_o_dieu.htm - ;
en politique, entre les conservateurs plus ou moins évolutionnaires de droite et les progressistes plus ou moins révolutionnaires de gauche.
Ainsi, dans la Vème République, l'ouverture mitterrandienne s'opposa à l'élévation gaullienne, tandis que la présidence sarkozienne mélangea les genres,
avec une ouverture dominatrice, qui ne parla pratiquement jamais d'élévation, sauf au moment de l'affaire Strauss-Kahn, où gauche et droite voulurent reprendre de la hauteur,
- cf. http://abouhey1.free.fr/l_o_nicolas_sarkozy.htm - ;
dans le domaine de l'entreprise où la destruction créatrice de Schumpeter correspond à la destruction-transformation de Scriptoral
- cf. http://abouhey1.free.fr/l_o_fondapol.htm#menu -).
Le point de vue "scriptoral", qui, de plus, rencontre des découvertes scientifiques sur la structure de l'univers,
(cf. "Cosmologie Maya et Théorie quantique" de Carl Johann Calleman aux Editions Alphée)
permet alors de les accorder, en conciliant l'apparemment inconciliable,
la musique jouant un rôle pilote, en ajoutant à ses fonctions traditionnelles, celle de
terrain d'expérimentation du rapport des formes d'esprit.
(Cf. ISLAM, JIHAD ET INFIDELES
MESSAGE D'AVOCAT(E) / REPONSE DE MUSICIEN,
LETTRE OUVERTE A FREDERIC LENOIR ET MARIE DRUCKER SUR "DIEU",
LETTRE OUVERTE A LA FRANCE, ARBRE DE VIE,
IMPERMANENCE...)
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LES DIX-SEPT SAISONS
(de
l’évolution creatrice)
…évolution créatrice
se développant,
à partir de la tradition orale,
à travers les trois formes d’esprit de
composition-interprétation / improvisation
agissant en quatre cycles créateurs de quatre temps, de
composition-interprétation / destruction-transformation respectueuses (*)
sous la forme d’un conte fantastique poétique, où ces temps correspondent
aux quatre saisons, grâce auxquelles se renouvelle la nature :
tradition orale : printemps 0 (0 de l’écriture),
composition-interprétation / destruction-transformation respectueuses :
été-automne / hiver-printemps nouveau.
(*) L’improvisation peut aller dans le sens de l’écriture (on peut improviser du Mozart).
elle peut aussi s’opposer à elle, la détruire et transformer, tout en la respectant.
C’est là qu’elle est le plus novatrice, surprenante et intéressante.
LE CONTE FANTASTIQUE
En quatre fois quatre saisons, trois couleurs principales, et
cinq Arbres de Vie, écrins de halos tri - dimensionnels,
le monstre improvisateur révolutionnaire et
l’oie blanche évolutionnaire morte/vive
de la composition – interprétation,
dépassent leur opposition mythique,
pour inverser la pyramide
- pharaonique, maya... -
du pouvoir créateur.
Le rapport de l’inspiration à l’écriture
(simple fixation, ou filtre de cette inspirarion),
est le point de départ de toute la création d’Alain Bouhey.
A son origine, une double formation :
- musicale : saxophoniste interprète de musique écrite composée,
- littéraire : mémoire sur "le Tragique chez Eugène Ionesco", où il étudie
la relation de ce dramaturge à la lumière de l’inspiration.
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II.- L’ORAL, AVANT L’ECRITURE
SCRIPTORAL
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1971 - 1978, premières armes au Sénégal :
- musicales : coopération avec les griots de Dakar
découverte de leur tradition orale, se situant avant l’écriture
("Printemps 0" des "17 SAISONS", 0, car 0 de l’écriture)
premières créations alliant traditions écrites et orales
- littéraires : recherche sur la compatibilité du script et de l’oral
("Vers une Synthèse des Traditions orale et écrite" ;
"Le Problème de la Coopération musicale au Sénégal" (1976)).
En 1976, il baptise sa recherche et sa création d’un nom qu’il croit nouveau :
« Scriptoral »,
dont le sens évolue rapidement.
Evolution du sens :
D’alliance d’écrit et d’oral,
scriptoral,
marqué par l’empreinte de IONESCO,
voit évoluer le sens de ses composants :
oral, la lumière (informe croit-il alors) de l’inspiration,
script, toutes les formes et formulations qu’elle suscite
(un mot oral est donc déjà un script en scriptoral).
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III.- APRES L’ECRITURE, L’IMPROVISATION
YOCHK’O SEFFER
LA VOIE SCRIPTORALE
CHROMOPHONIE SCRIPTORALE
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Alain BOUHEY rencontre à Flaine, l’été 1984,
Yochk’o SEFFER, improvisateur - compositeur - peintre – sculpteur,
qui traduit visuellemnt sa façon de traiter son univers sonore.
Il découvre que, si les griots se situent avant l’écriture,
les improvisateurs, eux, se situent après.
1988 : Alain BOUHEY réalise "La Voie Scriptorale",
disque – livret de musiques de Yochk’o SEFFER,
alliant composition - interprétation et improvisation,
et incluant un "Manifeste du Scriptoral"

A la demande de Yochk’o SEFFER, Alain BOUHEY résume son
"Manifeste du Scriptoral" sur le thème de la création,
en 60 phrases, le peintre en fait 60 tableaux,
l’auteur en donne 60 interprétations poétiques,
et une interprétation générale, en suivant les indications du peintre :
une véritable psychanalyse du processus créateur intitulée "Chromophonie scriptorale"
et préfacée par le Président Léopold Sédar SENGHOR,
origine directe des "Dix-Sept Saisons".
Plusieurs expositions, dont, en 1990 et 1991,
celles d’Angers (Saxophonies) et de Paris (Discothèque des Halles).
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IV.- LE TROISIEME HOMME
JEAN-FRANCOIS ALEXANDRE
« LES DIX-SEPT SAISONS »
Composition-interpretation
Improvisation
Composition-interprétation /
destruction-transformation respectueuses
Saisons...
Arbres de Vie...
Impermanence
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En 1996, le saxophoniste Olivier BOUMA présente à Alain BOUHEY
Jean-François ALEXANDRE, compositeur, comédien et mime à ses heures,
Avec Yochk’o SEFFER, tous trois forment le Groupe Scriptoral ABS, et créent :
- "Douala à Paris" (Paris, Cortot, 1997),
- "Les Dix-sept Saisons (1ère version, Rennes, CNR-Antipode, 2004),
- "Métamorphoses dansées pour une Partita de Bach" (Rennes, CNR-Triangle, 2008),
- "Les Dix-sept Saisons (2ème version, Paris,
Auditorium Francis Poulenc, 2008),
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Composition-interpretation
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Avec "Chromophonie scriptorale"
les peintures de Yochk’o SEFFER montrent que :
- les formes d’esprit de composition-interprétation fonctionnent en élévation,
- la composition est pyramidale, et donc, se rétrécit jusqu’à disparaître en s’élevant,
Alain Bouhey en déduit ce schéma :

où tradition orale = 0, composition = I, interprétation = II.
|
Avec "Chromophonie scriptorale", Yochk’o SEFFER montre que :
l’improvisation peut aller docilement dans le sens de l’écriture, ou la contrer
et être monstrueusement destructrice - transformatrice respectueuse,
respectueuse de l’original, car elle ne s’en prend qu’à une copie,
qu’à l’idée qu’elle se fait de cet original.
La composition - interprétation fonctionne en élévation,
la destruction - transformation respectueuse, en ouverture
par descente (III) remontée dans un autre sens (IV), d’où ce shéma :

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Composition-interprétation /
destruction-transformation respectueuses
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L’élévation de la composition - interprétation est enracinée, reliée à ses origines, "évolutionnaire".
L’ouverture par descente - remontée de la destruction - transformation respectueuse
rompt avec ses origines, elle est en opposition révolutionnaire.
Toutefois,
parce que la destruction - transformation est respectueuse de l’original,
une action coordinatrice, quadruplant, depuis "printemps 0" l’enchaînement I-II-III-IV,
permet la naissance d’une grande pyramide inversée de synthèse,
la XVIIème, cf. schéma ci-après.

A partir de celle de tradition orale ("printemps 0"), les formes d’esprit
de composition, d’interprétation et de destruction-transformation respectueuse,
deviennent des saisons :
- printemps : jeunesse, floraison, montée de la sève,
- été : fructificaion, période faste, apogée,
- automne : florilège de couleurs avant la chute des feuillages caduques,
- Hiver : dénudement qui en résulte, retrait dans la chaleur des foyers.
En 1996, Alain BOUHEY vit des "Arbres de Vie" spirituelle,
dans ces enchaînements pyramidaux, où, autour de l’axe central, les printemps
I, II et III font penser à des drageons, ces rejets naissant sur des racines,
et où la lumière de l’inspiration circule à double sens,
comme la sève dans les arbres naturels.
Il trouve un troublant écho à cette vision, dans le livre du biologiste
Carl Johan CALLEMAN : « Cosmologie Maya et Théorie Quantique » (Alphée, 2010),
avec son axe de l’univers en forme de vrille et ses halos tri-dimensionnels,
où il voit aussi l’Arbre de Vie des Anciens et dont la jonction des extrémités dessine
ses enchaînements printemps-été.

Halo tri-dimensionnel,
d’après Carl Johan CALLEMAN
"Les Dix-sept Saisons" racontent donc
l’histoire d’un processus créateur tri-partite nouveau,
mettant en présence compositeur-interprète, coordinateur (l’oie blanche)
et improvisateur destructeur-transformateur respectueux (le monstre.
En voici la recette :
Soient un compositeur-interprète, un improvisateur
et, entre eux, loin dessous, un coordinateur :
0.- Degré zéro de l’écriture, la tradition orale donne son fruit,

le compositeur-interprète s’en inspire :
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I.- Il compose I :

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II.- Il interprète II :
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Le coordinateur soumet la composition-interprétation I-II
à l’improvisateur destructeur-transformateur respectueux
(qui n’attaque pas l’original, mais la copie, l’idée qu’il s’en fait) : |
III.- Il détruit une 1ére fois I-II :
 |
IV.- les transforme une 1ére fois :
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Le coordinateur demande au compositeur-interprète
une 2de composition inspirée de la 1ère transformation (IV),
le compositeur-interprète etc…
même schéma pour les trois cycles suivants, jusqu’à :
le coordinateur soumet la composition-interprétation XIII-XIV
à l’improvisateur destructeur-transformateur respectueux, qui :
XV.- la détruit une 4ème fois, mais voit sa 4ème transformation
déjà occupée par le temps 0 de la tradition orale :

XVI.- Le coordinateur,
en concertation avec compositeur-interprète et improvisateur,
trouve l’issue de la 4ème transformation dans sa propre direction :
elle s’oppose parfaitement à toutes les oppositions
du compositeur-interprète et de l’improvisateur,
les accorde et les équilibre :

XVII.- Cette projection, en opposition totale, d’une
pyramide à l’endroit parfaitement centrée,
va permettre conjointement aux
compositeur-interprète / destructeur-transformateur
et coordinateur
de faire apparaître SCRIPTORAL,
la pyramide inversée
s’ouvrant en
s’élevant :

Ce processus a été réalisé dans le ballet scriptoral "Impermanence",
au CRR de Rennes (salle Ropartz), le 1er avril 2010,
Improvisation : Sylvain RICHARD (chorégraphie), Hervé LE BITTER (musique) ;
Composition-Interprétation : Florence TISSIER (chorégraphie), Maxime ZULIANI ; (musique) ;
Coordination : Alain BOUHEY, et des élèves des classes de danse et saxophone.
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