SOMMAIRE MUSIQUE LETTRES OUVERTES
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LETTRE OUVERTE

AU PRESIDENT NICOLAS SARKOZY
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(Résolution optimale : 1920 x 1080, photo d'arrière- plan :
ée-cathédrale de Cordoue en Espagne)






I.- VOTRE APPEL
ET MA RECHERCHE






Mercredi, 24 septembre 2014


Monsieur le Président,

Saxophoniste d’images et de lettres (entendez par là, saxophoniste-interprète, vidéaste et quelque peu philosophe), je suis à l’origine d’une création, que j’appelle « scriptorale », au regard de laquelle certaines affirmations de votre message de retour du 19 septembre, sur Facebook, sont aussi intéressantes que discutables.

Vous voulez, dites-vous, réaliser :

« un nouveau et vaste rassemblement (…) sans aucun esprit partisan, dépassant les clivages traditionnels qui ne corrrespondent plus aujourd'hui à la moindre réalité. Ce vaste rassemblement se dotera d'un nouveau projet, d'un nouveau mode de fonctionnement adapté au siècle qui est le nôtre et d'une nouvelle équipe qui portera l'ambition d'un renouveau si nécessaire à notre vie politique. » (Nicolas Sarkozy, 19.09.2014, Facebook.)

Or, autant je suis d'accord avec le fait qu'il faut dépasser les clivages traditionnels, autant je ne crois pas qu'il faille supprimer l'esprit partisan, car celui-ci, au contraire de ce que vous dites, correspond toujours à une réalité profonde, qui, surtout, va dans le sens de l'évolution créatrice. C'est pourquoi, pour dépasser les clivages, ce qu'il faut, me semble-t-il, c'est commencer par apprendre aux partis à se respecter, en leur donnant les moyens de le faire, c'est-à-dire, un système de fonctionnement fondé précisément sur le respect.

Voici, en effet, ce qu'apporte la création « scriptorale » qui est d’abord musicale, mais « d’abord » seulement.

Elle montre, précisément, comment dépasser l’opposition totale de trois sortes de formes d’esprit (deux contre une), issues de la tradition orale : celles des compositeurs-interprètes, et celle des improvisateurs de jazz les plus radicaux : ceux qui vont jusqu’à détruire et transformer respectueusement les compositions-interprétations des précédents.

« Respectueusement », car, lorsque ces improvisateurs détruisent et transforment une œuvre de Bach, par exemple, ils n’attentent en rien à l’existence de l’original (qu'ils aiment par ailleurs), mais à une copie, à l’idée qu’ils s’en sont faite, et, à la limite, à eux-mêmes. La transformation existe ensuite à côté de la composition, la met en valeur en permettant de  revenir à elle avec un regard neuf.

Les formes d’esprit des compositeurs-interprètes sont, comme l’indique le nom des conservatoires où elles sont forgées, conservatrices, ce qui ne signifie pas repliées sur leurs "oeufs", mais évolutionnaires : elles évoluent en restant reliées à la tradition. Celle des improvisateurs destructeurs-transformateurs respectueux, est, elle, révolutionnaire, car en rupture avec la tradition ancestrale.

Ce qui paraît, en musique, aller dans votre sens de suppression des clivages, c'est le fait que les compositeurs et les interprètes improvisent de plus en plus et les improvisateurs de jazz composent et interprètent de même. Cette connaissance qu'ils ont de la discipline de l'autre les fait l'aimer et la respecter, et, par là-même, aimer et respecter l'autre. Il n'en reste pas moins, que la composition-interprétation, dans le temps où l'on s'y consacre, suppose un esprit conservateur évolutionnaire, c'est dans sa nature (on ne construit pas pour démolir immédiatement après), et que l'improvisation radicale est destructrice_transformatrice révolutionnaire, car c'est également dans sa nature d'être "tripale", instinctive, voire animale, ce que revendiquent les improvisateurs que je connais (regardez, pour vous en convaincre, entre bien d'autres, ce tableau de Yochk'o Seffer dans "Chromophonie Scriptorale", écoutez François Rossé se définir comme un "sanglier vosgien"...)





Il faut vous dire, Monsieur le Président, qu'après avoir passé sept ans (1971-1978), au Sénégal, dont six (1972-1978) à l'Institut National des Arts de Dakar, comme coopérant cherchant à allier ma tradition écrite avec la tradition orale des griots africains (cf. Afrique-Europe), j'ai précisément rencontré, au début des années 80, un improvisateur-peintre-sculpteur, Yochk'o Seffer, avec lequel nous avons réalisé une exposition picturo-poétique, sur l'évolution créatrice, intitulée "Chromophonie Scriptorale". Celle-ci m'a permis de voir et de comprendre l'oppositon complémentaire des formes d'esprit présentées ci-dessus, jusqu'à la schématiser et à en comparer les différents temps aux saisons de l'année, dans un DVD sorti récemment, et précisément intitulé "Les 17 Saisons". Jusque là, cette oppositon complémentaire des formes d'esprit, je n'avais fait que l'entendre.

Voici ce que cela donna, premièrement :

- la tradition orale ou formation,
se situe avant l'écriture,
elle en est le degré 0.
C'est le "Printemps zéro" des "17 Saisons" :

- la composition,
qui crée, au moyen de l'écriture et du "script"
en filtrant le premier jet de l'inspiration
et en organisant les éléments qu'elle apporte,
avec dépassement des incohérences et des contradictions.
C'est "l'été I" des "17 Saisons" :



La composition fonctionne en élévation.
Elle est conservatrice évolutionnaire.

- l'interprétation,
qui fait revivre, qui ressuscite, ce que l'écriture a fixé.
C'est "l'automne I" des "17 Saisons" :


L'interprétation fonctionne aussi en élévation.
Elle est conservatrice évolutionnaire.

- l'improvisation :
elle peut, soit aller dans le sens de l'écriture (on peut improviser du Mozart),
soit aller à contresens, et être destructrice-transformatrice respectueuse, c'est alors qu'elle est le plus novatrice.

- destruction :
l'improvisateur destructeur
se nourrit, contre, déchire, déchiquète son thème de départ,
passe par un trou noir et descend au centre de la lumière, à la source de sa création.
C'est "l'hiver I" des "17 Saisons" :

- transformation :
l'improvisateur transformateur
se projette dans une autre direction,
où son carnage devient beau.
C'est le "printemps I" des "17 Saisons" :

L'improvisation fonctionne en ouverture,
à travers la descente-remontée de la destruction-transformation (toujours respectueuse).

Elle est progressiste révolutionnaire.

Je vis dans ces quatre premiers temps, un cycle créateur,
c'est pourquoi je les assimilai aux quatre saisons de l'année.
J'y vis aussi un Arbre de Vie, où la sève circule à double sens :
0 - I - II : montée, III : descente ; un Arbre de Vie qui donne un rejet : IV,
où la sève commence à remonter.

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II.- LA MUSIQUE ET LE MONDE




Regardant alors en dehors de la musique, ma surprise fut grande de découvrir que ces quatre temps n'étaient pas spécifiques à l'art des sons, mais qu'ils se retrouvaient :

dans les autres arts,
dans le monde laïque :

politique (droite-centre / gauche),
entreprenarial (la destruction créatrice de Schumpeter, l'innovation de rupture opposée à l'innovation de perfectionnement),

dans le monde spirituel :

hindouisme (Brahma, le compositeur - Vishnu, le parfait interprète / Shiva, le destructeur_transformateur),
trois monothéismes (judaïsme compositeur engendrant le christianisme interprète, dont l'islam détruit et transforme respectueusement les deux Pâques).

J'en déduisis,

que l'évolution créatrice se réalisait à travers l'enchaînement des formes d'esprit du cycle créateur :

composition-interprétation / destruction_transformation respectueuse,
(composition pouvant être remplacé par écriture - d'un livre -, construction, etc...)

que la musique, en plus des rôles magnifiques qui sont les siens, pourrait en avoir un autre, au moins aussi important et d'utilité publique : celui de terrain d'expérimentation du rapport des formes d'esprit,
que, si on ne parvenait pas à trouver comment dépasser l'opposition des formes d'esprit évolutionnaires et révolutionnaire, la destruction-transformation se faisait tout de même, mais irrespectueusement, dans le carnage, en s'attaquant aux originaux, au lieu de s'attaquer à leur copie (la révolution française et ses décapitations, le 11 Septembre, les actuelles décapitations islamistes - les révolutionnaires s'en prennent à la tête, à l'élévation des évolutionnaires, une élévation qui ne les a pas reconnus, et qu'ils veulent abattre pour cela -).

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III.- SCRIPTORAL

 

 

Mais j'étais loin d'être au bout de mes surprises. En effet, revenant à mon schéma du cycle créateur :

- (IV) transformation :
l'improvisateur transformateur
se projette dans une autre direction,
où son carnage devient beau.
C'est le "printemps I" des "17 Saisons" :

je m'aperçus que les compositeurs-interprètes s'inspiraient du jazz des improvisateurs, et donc, qu'ils pouvaient s'élever (V-VI) sur cette transformation, temps IV de ce premier cycle créateur :


A partir de là, je me contentai de répéter quatre fois ce cycle créateur. Cela me donna cet enchaînement :

.

Le quatrième cycle y était incomplet,
il lui manquait la place de la quatrième transformation,
occupée par le temps 0 (0 de l'écriture) de la tradition orale.
Il restait une seule place équilibrant l'ensemble :
celle qui situait ce seizième temps en pyramide chutante, à l'endroit, tout en inversant le mouvement général.
Et je remarquai que, curieusement, le pivot de notre histoire était la chute de la tête d'un pouvoir pyramidal au nombre XVI :

Cette projection, en opposition totale, d’une pyramide à l’endroit parfaitement centrée,
me permit de faire apparaître SCRIPTORAL,
pyramide inversée de synthèse
s’ouvrant en s’élevant et
s'élevant en s'ouvrant
 :

1, V, 9, 4, 8, 3, 7, 2, 6 est l'ordre initié par les pyramides de la composition,
et aboutissant à Scriptoral : I, V, IX, XIII, XVII
(13 = 4 par 1 + 3 et 17 : 8 par 1 + 7)



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IV.- L'AVENIR : UNE TRIARCHIE

 

 

Il ressort de ces schémas :

que l'évolution créatrice se fait selon deux directions parfaitement équilibrées : l'élévation, propre à la (trans)formation-composition-interprétation, et l'ouverture, liée à la destruction_transformation respectueuse,
que cette élévation s'ouvrant, ou cette ouverture s'élevant, inverse la pyramide du pouvoir créateur, dont le sommet/tête devient le point de départ/pied,
qu'il y a donc un chemin menant de la pyramide à l'endroit (qui se ferme et disparaît en s'élevant) à son inversion, que j'appelle "Scriptoral",
que ce chemin, c'est l'armature constituée par les quatre Arbres de Vie que sont les formes d'esprit de (trans)formation-composition-interprétation / destruction_transformation respectueuse, ci-dessous détaillées aux couleurs de la France (chacun d'eux, à partir du second, a en commun, avec le précédent, la transformation, rejet de ce précédent) :


0
-I-II / III_IV-V-VI / VII_VIII-IX-X / XI_XII-XIII-XIV / XV_
XVI _
XVII

qu'à l'époque où j'aboutis à cette pyramide inversée (les années 90), la cathédrale de la Résurrection Saint Corbinien d'Evry en suggérait une en son plafond, tandis que le Président Mitterrand en faisait représenter une autre sous le Louvre royal, s'ouvrant à côté de sa pyramide de surface, pour diffuser la lumière en ses souterrains.





Comparant alors l'apport de Scriptoral à ce qui se passait dans la société, je fis les constatations suivantes :

Ce que nécessite votre volonté d'ouverture maximale ("le souci du plus large rassemblement"), ce n'est pas la disparition de la droite et de la gauche, mais un parfait équilibre entre les formes d'esprit évolutionnaires d'élévation de composition-interprétation de droite et celles révolutionaires d'ouverture destructrice_transformatrice (souhaitablement respectueuses) de gauche.

Il faut effectivement, comme vous le dites, dépasser les clivages traditionnels, mais pas en les supprimant, en faisant passer le courant de l'un à l'autre, en apprenant aux camps en présence, à se connaître, à connaître et apprécier la forme d'esprit de l'autre, pour se respecter entre eux. Il faut trouver le système qui le permette.

Dans votre entretien, sur France 2, avec Monsieur Delahousse, vous avez reproché au gouvernement du Président Hollande, d'avoir passé ses deux premières années à détruire ce que vous aviez construit. Mais il était dans son rôle destructeur-transformateur. Ce qu'on peut lui reprocher, c'est d'avoir été irrespectueux, car il s'est attaqué aux originaux et non à des copies. Quand l'improvisateur improvise sur du Bach, Bach existe toujours. Là, le gouvernement Hollande vous a fait disparaître, pour s'apercevoir, ensuite qu'il y avait des choses à récupérer... Ce qui est en cause, c'est le système encore beaucoup trop monarchique de la 5ème République, qui ne lui permet pas de faire autrement : il est inadapté et source d'un monumental gâchis de temps et d'énergie. La révolution n'est pas achevée, elle s'est arrêtée en route !

Parlons maintenant d'ouverture. Les deux principaux présidents qui ont pratiqué une politique d'ouverture, ce sont le Général de Gaulle, après la guerre, et vous-même. Ce furent des échecs. Et cela ne me paraît pas étonnant, pour deux raisons :

tout d'abord, on entend souvent, que, pour faire une politique d'ouverture, il faut être au-dessus des partis. Scriptoral montre au contraire qu'il faut être en dessous, au point de départ de la pyramide inversée, à son "pied". Parlant de pied, j'ajouterai qu'il est, à ce sujet, dans notre civilisation judéo-chrétienne (que les musulmans vont nous obliger à mieux connaître, pour mieux nous connaître par rapport à eux et pouvoir, enfin ! se comprendre), un rite, que le premier pape, l'apôtre Simon-Pierre, n'a, lui, absolument pas compris, pas plus que notre société ne le comprend deux mille ans plus tard, c'est celui du lavement de pied : n'indique-t-il pas la véritable place du pouvoir : en bas, pour s'élever et s'ouvrir et non en haut pour se fermer et disparaître ? ("Si je ne te lave pas, dit Jésus à Simon-Pierre, tu n'as pas de part avec moi" - Jean, 13, 8 -). Je crois, Monsieur le Président, que c'est cette volonté d'être au-dessus des partis, qui est la première cause de l'échec de ces politiques d'ouverture ;
par ailleurs, à la différence du Général de Gaulle, qui parlait beaucoup d'élévation, cette valeur de droite, j'ai été très surpris, dans votre précédent quinquennat, de constater que vous-même n'en parliez jamais (sauf erreur de ma part), alors que c'était la valeur de votre camp, et que vous parliez très souvent d'ouverture, valeur de gauche. Scriptoral dit que l'une ne va pas sans l'autre. Il est vrai que l'époque avait, et a toujours, une forme d'esprit davantage tournée vers l'improvisation que vers la composition-interprétation, et qu'elle voit d'un mauvais oeil l'élévation, alors qu'elle se régale avec l'ouverture. Mais de même qu'il n'est pas souhaitable de chercher à diriger l'esprit de son époque, il ne l'est pas davantage de se contenter de le suivre. Par contre, il me semble judicieux de chercher à lui donner les moyens de se trouver, par rapport aux implications complémentaires de ces deux directions fondamentales, que sont l'élévation et l'ouverture.





Venons en, pour finir, Monsieur le Président, au régime politique que dessine Scriptoral, si utopique puisse-t-il paraître :

Il garderait l'opposition droite / gauche, évolutionnaire / révolutionnaire, compositeurs-interprètes / destructeurs_transformateurs respectueux.

Son pouvoir s'exercerait, non pas successivement, mais quasi simultanément, pour éviter ce qui se passe actuellement : mettre deux à cinq ans pour démolir ce qui a mis deux à cinq ans pour être construit.

Les maîtres-mots qui doivent animer cette opposition, sont respect mutuel, recherche de complémentarité, dépassement des oppositions dans l'équilibre d'élévation de droite et d'ouverture de gauche.

Les destructeurs-transformateurs respectueux de gauche ne doivent pas toucher aux originaux des compositions-interprétations de droite, mais à des copies, tout cela supposant l'intervention d'un troisième pouvoir : un pouvoir coordinateur, qui ne serait pas au-dessus des partis, mais en-dessous, au point de départ de la pyramide inversée, à son pied. Son rôle consisterait :

à donner une idée/formation, 0, de gauche à la droite, pour qu'elle s'en inspire et réalise une première composition-interprétation, I-II,
à soumettre une copie de la première composition-interprétation, I-II, de droite, à une première destruction_transformation, III_IV, de gauche,
à donner la première destruction_transformation, III_IV, de gauche, à la droite, pour qu'elle s'en inspire et réalise une seconde composition-interprétation, V-VI,
à soumettre une copie de la seconde composition-interprétation, V-VI, de droite, à une seconde destruction_transformation, VII_VIII, de gauche,
à donner la seconde destruction_transformation, VII_VIII, de gauche, à la droite, pour qu'elle s'en inspire et réalise une troisième composition-interprétation, IX-X,
à soumettre une copie de la troisième composition-interprétation, IX-X, de droite, à une troisième destruction_transformation, XI_XII, de gauche,
à donner la troisième destruction_transformation, XI_XII, de gauche, à la droite, pour qu'elle s'en inspire et réalise une quatrième composition-interprétation, XIII-XIV,
à soumettre une copie de la quatrième composition-interprétation, XIII-XIV, de droite, à une quatrième destruction, XV_, de gauche,
à projeter centralement la quatrième transformation, XVI, de sorte, qu'en réaction, s'ouvre XVII, la pyramide inversée de synthèse.

Ce régime serait donc composé d'un triple gouvernement parfaitement égal : un gouvernement évolutionnaire de droite de compositeurs-interprètes, un gouvernement panoramique de coordinateurs et un gouvernement révolutionnaire de gauche de destructeurs_transformateurs respectueux. Ce régime serait une

TRIARCHIE,

avec, non pas à la tête, mais au pied de ce triple gouvernement, l'union de trois triarques se situant au point de départ de la pyramide inversée du pouvoir créateur.

Cela donnerait de plus un sens à notre drapeau dont les trois couleurs, bleu-blanc-rouge représentent les couleurs bleu-rouge de Paris enfermant le blanc monarchique, on peut y voir aussi autour du même blanc monarchique, le bleu de la droite et le rouge de la gauche révolutionnaire.

Mais où est le roi ? Il est décapité.

A moins que cette tête décapitée du descendant "descendu" du plus absolu des monarques dominateurs de la pyramide à l'endroit, une fois tombée au point de départ de la pyramide inversée, ne soit le grain qui est mort pour donner naissance aux trois triarques serviteurs absolus (toujours la connaissance de notre civilisation judéo-chrétienne : "Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit." Jn 12, 24.)

Né du blanc monarchique, dont la place sur notre drapeau républicain peut poser question, ce nouveau blanc serait triarchique et parfaitement justifié.

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V.- CONCLUSION

 

 

"SERVITEURS". Monsieur le Président, n'avez-vous pas dit, chez Laurent Delahousse (France 2), que vous ne reveniez pas par ambition personnelle, mais pour servir la France, à l'abaissement de laquelle vous ne pouvez pas vous résoudre.

"Pour construire une alternative crédible, avez-vous écrit, il nous faut donc bâtir la formation politique du XXIème siècle. Je le ferai avec le souci du plus large rassemblement, la volonté d’apaiser les tensions, et en même temps de susciter l’intérêt passionné de tous ceux qui ne peuvent se résoudre à l’abaissement de la France. Nous aurons besoin de toutes les intelligences, de toutes les énergies, de toutes les bonnes volontés. Il nous faut tourner la page des divisions et des rancunes afin que chacun puisse s’inscrire dans un projet, par nature, collectif." (Nicolas Sarkozy, Facebook, 19.09.2014.)

Je crois, Monsieur le Président, que "la formation politique du XXIème siècle", susceptible de canaliser "toutes les énergies", "avec le souci du plus large rassemblement", ne peut être que triarchique, bien que je sache que la réalisation de cette triarchie représente un bouleversement plus grand encore, que le passage de la monarchie à la république, puisque notre république est encore monarchique (le blanc de son drapeau ?) et qu'elle n'a pas coupé le cordon ombilical.

La proposition triarchique de Scriptoral, par contre, c'est carrément de larguer les amarres.

C'est, partout, dans les domaines créatifs, où il y a un, de mettre trois.

(Tiens ! N'y aurait-t-il pas là une solution pour le chômage ?)

C'est, en tous cas, tout ce que ma "bonne volonté" peut vous donner, aujourd'hui.

En fait, comme vous vous êtes dit, au sujet de votre retour en politique : "Si je ne le fais pas, qui le fera ?", j'ai pensé, au sujet de cette proposition triarchique : "si je ne la fais pas, moi qui, à votre différence, ne sais pas parler, qui la fera ?" Me taire eut été impardonnable, car je savais que c'était réalisable artistiquement, puisque, avec des collègues du CRR de Rennes, nous l'avons réalisé dans le ballet "Impermanence", créé le 1er avril 2010 à la salle Guy Ropartz. Or, je crois que ce qui est réalisable artistiquement, l'est également politiquement.

Alors, je vous ai écrit, au risque de passer pour un fou, si vous ne me prêtez pas ces deux fameux neurones d'intelligence, que vous avez demandé pour vous-même !

Vous souhaitant bonne lecture de cette page, je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l'expression de ma considération distinguée.

Alain BOUHEY

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