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ISLAM, JIHAD ET INFIDELES
MESSAGE D'AVOCAT(E) / REPONSE DE MUSICIEN












REPONSE D'UN MUSICIEN, VIDEASTE, ECRIVAIN A SES HEURES (ALAIN BOUHEY)
AU "MESSAGE D'UN AVOCAT"

Je reçus le 1er août 2011 "Message d'un avocat (Maître Collard)", texte, que son auteur (GILBERT COLLARD DEMENT L'ETRE), demanda à ses destinataires de "diffuser à tous les contacts de (leur) internet". C'est cette diffusion qui m'atteignit et suscita la réponse suivante encadrant le texte en question :

Bonjour Maître,

Votre message m'a atteint par ricochet. Toutefois, Il se trouve qu'une recherche singulière, que j'appelle "scriptorale", m'amène à voir dans la relation judéo-christiano / islamique, Jihad (Guerre sainte) y compris, le moteur spirituel de l'évolution créatrice de l'humanité, au cœur de la Jérusalem céleste.

D'où mes réponses à vos questions : Elles se trouvent, en bas de cette page, à la suite de votre texte.


Message d'un avocat (Maître COLLARD) (*),


Bonjour,

Comme le démontrent les lignes qui suivent, j'ai été contraint de prendre conscience de l'extrême difficulté à définir ce qu'est un infidèle. Choisir entre Allah ou le Christ, alors que l'Islam est de loin la religion qui progresse le plus vite en notre pays.

Le mois dernier, je participais au stage annuel de remise à niveau, nécessaire au renouvellement de mon habilitation de sécurité dans les prisons. Il y avait dans le cursus une présentation par quatre intervenants représentant respectivement les religions Catholique, Protestante, Juive et Musulmane, expliquant les fondements de leurs doctrines respectives. C'est avec un intérêt tout particulier que j'attendais l'exposé de l'Imam. La prestation de ce dernier fut remarquable, assortie d'une projection vidéo.

À l'issue des présentations, vint le temps des questions/réponses, et lorsque ce fut mon tour, je demandai : « Je vous prie de me corriger si je me trompe, mais j'ai cru comprendre que la majorité des Imams et autorités religieuses ont décrété le Jihad (guerre sainte), à l'encontre les infidèles du monde entier, et qu'en tuant un infidèle (ce qui est une obligation faite à tous les musulmans), ceux-ci sont assurés d'aller au paradis. Dans ce cas, pourriez-vous me donner la définition de ce qu'est un infidèle ? »

Sans rien objecter à mon interprétation et sans la moindre hésitation, l'Imam répondit : « un non musulman » !!!

Je rétorquais : « Alors permettez-moi de m'assurer que j'ai bien compris : L'ensemble des adorateurs d'Allah doivent obéir au commandement de tuer quiconque n'appartient pas à votre religion, afin de gagner leur place au paradis, n'est-ce pas ? »

Son visage qui affichait jusqu'alors une expression pleine d'assurance et d'autorité se transforma soudain en celui d'un garnement surpris la main dans le pot de confiture !!!

C'est exact rétorqua-t-il dans un murmure. Je repris : « Eh bien, j'ai beaucoup de mal à essayer de m'imaginer le Pape Benoît XVI exhortant tous les Catholiques à massacrer vos coreligionnaires ou le Pasteur Stanley en faisant autant pour garantir aux Protestants une place au paradis. L'Imam se retrouva sans voix ! Je poursuivis : J'ai également des difficultés à me considérer comme votre ami, lorsque vous-même et vos confrères incitez vos fidèles à m'égorger ! »

Juste une autre question : « Choisirez-vous de suivre Allah qui vous ordonne de me tuer afin d'obtenir le paradis, ou le Christ qui m'incite à vous aimer afin que j'accède, moi aussi au paradis, parce qu'il veut que j'y sois en votre compagnie ? » On aurait pu entendre une mouche voler, tandis que l'Imam demeurait silencieux.

Inutile de préciser que les organisateurs et promoteurs du séminaire de formation à la diversification n'ont pas particulièrement apprécié cette façon de traiter le ministre du culte Islamique et d'exposer quelques vérités à propos des dogmes de cette religion.

Au cours des trente années à venir, il y aura suffisamment d'électeurs musulmans en notre pays pour installer un gouvernement de leur choix, avec l'application de la Sharia en guise de loi. Il m'apparait que tous les citoyens de ce pays devraient pouvoir prendre connaissance de ces lignes, mais avec le système de justice et de médias libéraux combinés à la mode démente du politiquement correct, il n'y a aucune chance que ce texte soit largement publié.

C'est pourquoi je vous demande de le diffuser à tous les contacts de votre internet.


Gilbert COLLARD
(*)

(*) Gilbert COLLARD dément être l'auteur de ce texte,
que d'autres blogs attribuent à Chantal PUTMAN-HAUWAERT.

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Vous condamnez donc l'islam, Maître,  parce qu'Allah y ordonne de "tuer" tous les non musulmans que nous sommes.

Or, il est des façons de tuer, qui n'attentent nullement à la vie physique du "tué", et qui, au contraire, peuvent faire évoluer, positivement, intellectuellement et spirituellement, aussi bien la soit-disant "victime" que son soit-disant "meurtrier". C'est ce qui en fait une Guerre… sainte, un Jihad. Envisagé ainsi, l'islam est parfaitement complémentaire du judéo-christianisme.

Je vais tenter de vous résumer le chemin qui m'a amené à cette conception , en précisant que je suis et reste chrétien, tout en respectant judaïsme et islam à l'égal de ma religion :


Réponse d'un musicien, vidéaste, écrivain à ses heures (Alain BOUHEY)


Permettez-moi de partir de mon expérience musicale, qui, sur ce sujet, passe où le verbe casse. (Les chiffres entre parenthèses conduisent à l'exposition "Chromophonie Scriptorale", réalisée avec l'improvisateur-compositeur peintre Yochk'o Seffer, sur le thème de l'évolution créatrice, et au fichier "Utopie ?".)

En musique, donc, trois activités, correspondant à des formes d'esprit, sont nées de la tradition orale : la composition, l'interprétation, puis, l'improvisation.

Les deux premières sont liées, la troisième se situe diversement par rapport à elles : elle peut aller dans leur sens (on peut improviser du Mozart), mais elle peut aller aussi, à contre-sens, jusqu'à les détruire et transformer (1). C'est à cette possibilité que nous nous intéresserons.

Cela fait donc trois formes d'esprit : composition-interprétation / improvisation, agissant en quatre temps : composition-interprétation / destruction-transformation.

La composition fixe la musique par l'écriture (2), l'interprétation fait revivre la musique fixée par l'écriture, en en cherchant le parachèvement (3), l'improvisation se libère de l'écriture pour aller ailleurs (4).

Ajoutons, que, comme vous le voyez sur les schémas (2), (3) et (4), composition-interprétation fonctionnent en élévation, et improvisation en ouverture, donnant un nouvel oral, source d'inspiration pour une nouvelle composition-interprétation, entraînant une nouvelle destruction-transformation, etc... (5).

En enchaînant quatre compositions-interprétations et quatre destruction-transformations, les unes aux autres, on parvient, à partir de la pyramide compositionnelle de départ, à une grande pyramide inversée
, englobant 16 pyramides intermédiaires, où l'énergie-lumière de l'inspiration s'ouvre en s'élevant, au lieu de se fermer comme dans la pyramide à l'endroit. Je l'appelle SCRIPTORAL (6).

Nous arrivons, là, à votre sujet, car ces formes d'esprit de composition-interprétation / destruction-transformation se retrouvent à tous les niveaux de la société, des plus matériels aux plus spirituels.

Les remarquant, d'abord, dans la trimourti indoue (Brahma le Créateur, Vishnu le Parfait Interprète, Shiva, le Destructeur-Transformateur), je pensai qu'elles devaient se retrouver dans l'enchaînement judéo-christiano / islamique. Effectivement :

la Bible est un livre composé qui filtre le verbe des prophètes. Le Nouveau Testament du christianisme s'en présente comme le parachèvement.

Judaïsme et christianisme sont des religions d'élévation : élévation (typique de la composition-interprétation) de l'esclave libéré qui relève la tête, élévation sur le bois de Jésus crucifié, son Ascension, l'Assomption de sa mère chez les catholiques... Elévation, aussi, par les Ecritures filtrant le verbe prophétique, ce que leur reproche le Coran (7),

Le Coran, par contre, saisit le verbe du prophète dans son jaillissement spontané, improvisé, en refuse la mise en question (8). Pour Lui, comme pour les improvisateurs, l'écriture n'est qu'une simple servante, fixant intégralement ce verbe, pour se le remémorer et le réciter. Elle ne doit pas le discuter.

Comme l'improvisateur encore, vis à vis du thème qu'Il contre, le Coran respecte les Livres sacrés juif et chrétien (9), mais en détruit et transforme l'essentiel : les deux Pâques (10), refaisant à sa guise l'histoire du peuple juif (11).

Ce faisant, Il met en évidence le retour au sol, touché du front à chaque prière, et donc la descente-remontée, typique de la destruction-transformation improvisatrice (12), emmène ailleurs, et ouvre, en s'opposant à l'élévation judéo-chrétienne et en s'en libérant.

D'un côté donc, Maître, mise en question (13) du verbe prophétique jusqu'à la crucifixion, par laquelle on s'élève jusqu'à la résurrection (14) ; de l'autre, spontanéité fulgurante de la contradiction (15), par laquelle on ouvre jusqu'à la libération de l'élévation précédente. Le tout en un cycle de quatre temps, dont l'un est formidablement destructeur (1) :

Quatre, donc, de ces cycles me menèrent à l'inversion pyramidale de l'énergie-lumière du pouvoir créateur, à une époque, les années 90, où fut érigée une pyramide inversée sous la pyramide du Louvre, et suggérée une autre dans le plafond de la cathédrale d'Evry.

Des mois (ou des années ?) après avoir terminé ce graphique, j'eus la surprise de découvrir, dans l'Apocalypse de Jean, que la Jérusalem Céleste était l'épanouissement de la Jérusalem messianique cubique. Or, une pyramide tronquée inversée est l'épanouissement d'un cube.

Ma surprise ne s'arrêta pas là, puisque je découvris que, dans mon croquis original, les côtés de base de la pyramide tronquée, ainsi que ses hauteurs étaient tous égaux, comme dans un cube, et, de plus, égaux... à 36 millimètres, c'est à dire à une échelle de 1 millimètre pour une coudée, par rapport à la donnée de Jean - longueur de la muraille : 144 coudées, soient 4 fois 36 - (cf. hauteurs AB et CD, et arc BC, sur le graphique joint, (16)).

J'en déduisis que cette pyramide inversée de lumière pouvait être la Jérusalem Céleste, d'autant que la description de ses portes et artères pouvait s'adapter parfaitement à mon dessin.

J'appelai Arbres de Vie, les enchaînements (trans)formation-composition-interprétation / destruction.

Et je découvris une confirmation scientifique de ma découverte, dans le livre de Carl Johan CALLEMAN (Alphée, 2010) : l'auteur y démontre que l'axe central de l'univers en forme de vrille, correspond à l'Arbre de Vie des Anciens, et apparaît comme un halo tri-dimensionnel, se reproduisant à de multiples échelles dans l'univers : si on en joint les extrémités, on obtient, en effet, l'enchaînement (trans)formation-composition.

EN CONSEQUENCE :

Il est deux façons d'envisager la destruction et la guerre.

L'une anéantit autrui : elle est abominable, source de ténères et de barbarie. Ce n'est pas celle du Coran, car le Livre d'Allah respecte les Livres sacrés qui l'ont précédé et demande, qu'on Le respecte, Lui, à l'égal de Ceux-ci, à titre parfaitement juste, ainsi que le montre la recherche scriptorale (9).

L'autre rend hommage à autrui : c'est celle des improvisateurs, qui conduit à SCRIPTORAL, qui fait de l'opposition complémentaire judaïsme-christianisme / islam, un Arbre de Vie. Elle consiste à s'opposer et à détruire, non pas l'autre, mais sa copie, l'image que l'on s'en fait, soi-même à la limite. Et cette guerre-là est source de lumière et d'amour, elle est sainte, partie intégrante d'Arbre de Vie. C'est le "Grand Jihad", qui "invite les musulmans à combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société" (Wikipedia).

Exemple : un peintre obsédé par le sourire de la Joconde et souhaitant s'en libérer, n'a pas le droit de prendre un pavé et de le balancer sur le célèbre tableau. Par contre, il peut, tout à fait, se procurer une copie de la toile, ou même la mémoriser, la détruire et transformer à sa guise, en faire du Picasso, ou, mieux : du lui-même !

Comme vous le voyez, Maître, les réponses aux questions que vous avez posées à votre interlocuteur imam étaient loin d'être évidentes. C'est peut-être, tout simplement, la raison pour laquelle il vous parut être "un garnement surpris la main dans le pot de confiture !!!", auquel cas, il n'avait rien d'un émule de Ben Laden...

Si vous voulez en savoir plus sur cette forme de relation scriptorale, nous venons de terminer, avec le Groupe Scriptoral ABS, le DVD "Les 17 Saisons" : il conte cette histoire, à travers musique, peintures, vidéo-création, texte et sculptures sonores. La présentation s'en trouve en... 17.

Cordialement.

Alain BOUHEY