SOMMAIRE MUSIQUE CHROMOPHONIE SCRIPTORALE
Résolution optimale : 1920 pixels x 1080 pixels








En cliquant sur les 3 tableaux de "Chromophonie scriptorale",
vous entrez dans 72 pages comprenant :
- la Préface de Léopold Sédar Senghor,
- 10 x 1 page de présentation de cycle + 6 tableaux avec leur interprétation poétique particulière,
- une interpretation générale de "Chromophonie scriptorale".
Pour avancer, cliquez sur le tableau ci-dessus.



Ecouter sur You Tube



VIII, 4.- CHRISTIANISME :
FOI EN SCRIPTORAL






 

Sur fond rouge de partage populaire
 
 
le Seigneur du christianisme
 
 
est ici représenté dans un naïf style celtique.

 
 





 
 
La tête haute,
 
 
victorieuse du sacrifice,
 
 
peu lui chaut, couvre-chef,
 
 
sa couronne d'épines !
 
 
Quant à ses côtes, plus que neuf
 
 
elles ne sont, ce qui
 
 
trois fois trois,
 
 
est par excellence chiffre mystique.
 
 
Mais ce qui frappe avant tout, ce sont les bras :
 
 
Poutre de croix, cercueil ou coffre de charpentier ?
 
 
Ils rappellent que dès sa naissance
 
 
sa vie au bois il voua,
 
 
jusqu'à cette confiance suprême
 
 
de la lui abandonner
 
 
souillée,
 
 
pour
 
 
glorieuse
 
 
la retrouver,
 
 
se faisant quasi fabricant de sa Croix,
 
 
l'artisan de sa libératrice mort - co-naissance.

 


 

Ecriture ou crucifixion,
 
 
fixation du Verbe dit ou dit "incarné",
 
 
le script,
 
 
dans le scriptoral,
 
 
se donne, révèle et unit
 
 
à qui, oral,
 
 
en plénitude
 
 
s'est avec lui de même conduit,
 
 
et l'élève :
 


"Esprits sans intelligence,
lents à croire tout ce qu'ont annoncé les prophètes ! (...)
Telles sont bien les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : il faut que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Ecritures, et il leur dit :
"Ainsi était-il écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait des morts le troisième jour, et qu'en son Nom le repentir en vue de la rémission des péchés serait proclamé à toutes les nations à commencer par Jérusalem."" (*)







Temps de l'interprétation (et de VISHNU ?) le christianisme
lève haut la tête sur le T de la Croix qu'il anime,
l'"oral" transcendant le "script".







(*) Evangile de Luc, 24, 25, 44-47.

in La Sainte Bible, Editions du Cerf, 1956.


 
^