III.- L'ANNONCE D'UNE TRINITE NOUVELLE
JUDEO-CHRISTIANO-ISLAMIQUE
ET LAÏQUE

Aux victimes de Charlie Hebdo, Montrouge et Vincennes, à leurs familles, et à la Marche républicaine du 11 janvier 2015

 

Nous avons vu dans la page précédente que, par-delà les paroles de YHWH et d'Allah, qui s'opposent, c'est le dépassement de leur opposition qui est une vérité en soi, et qui fonde l'idée d'une co-existence pacifique, bénéfique pour le monde entier entre juifs et musulmans en Palestine. La présence, entre eux, des chrétiens, avec leur Dieu trinitaire, Père, Fils et Esprit, donne, par ailleurs, tout son sens à la réunion des trois religions en Terre promise ? N'annonce-t-elle pas, en effet, que la véritable Trinité, c'est :

YHWH - Jésus-Christ / Allah

comme le montrent "cycle créateur humain et triple monothéisme" et surtout "cycle créateur humain et Dieu trinitaire" ? Contrairement au mystère incompréhensible qu'en fait l'Eglise, et qu'y voient juifs et musulmans, ce Dieu unique en trois personnes devient totalement compréhensible, si on voit, dans ces personnes, les trois formes d'esprit de

composition-interprétation / improvisation

puisqu'on peut reconnaître, en chacun de nous, leurs trois images inégalement agissantes, là où un être religieux peut comprendre que c'est ce qui le différencie de Dieu, en Qui elles sont parfaitement équilibrées. Cela signifie :

sur le plan religieux, la nécessité de créer, pour commencer, une religion des trois religions monothéistes, judéo-christiano-islamique, dont le Dieu unique équilibre les trois formes d'esprit de YHWH, Jésus-Christ et Allah et apprenne à ses croyants à co-naître à l'équilibre de cette Trinité nouvelle ;
sur le plan laïque, la nécessité de créer une instance, qui, à partir des traditions orales, commence par développer les quatre temps d'un premier cycle créateur, temps que Yochk'o Seffer et moi-même avons mis en évidence dans l'exposition Chromophonie scriptorale :

- la tradition orale, degré 0 de l'écriture :
- la composition, qui crée, au moyen de l'écriture et du "script" en filtrant le premier jet de l'inspiration et en organisant les éléments qu'elle apporte, avec dépassement des incohérences et des contradictions :	- l'interprétation, qui fait revivre, qui ressuscite, ce que l'écriture a fixé :
(cliquer sur les tableaux, pour grossir les images et avoir, en-dessous, leurs interprétations)
- l'improvisation : elle peut, soit aller dans le sens de l'écriture (on peut improviser du Mozart), soit aller à contresens, et être destructrice-transformatrice, c'est alors qu'elle est le plus novatrice (notons, que cette destruction est intérieure, elle ne détruit qu'une copie, l'idée qu'on se fait du thème de départ, soi-même à la limite, thème qui ne disparaît aucunement, et qui peut au contraire être mis en valeur, dépoussiéré, vu d'un regard neuf, en étant confronté à sa transformation).
- destruction : l'improvisateur destructeur se nourrit du corps de la belle sirène (son thème de départ), passe par un trou noir et descend au centre de la lumière, à la source de sa création :	- transformation : l'improvisateur transformateur se projette dans une autre direction, où son carnage (respectueux) devient beau :

puis, qui inverse la pyramide du pouvoir créateur en multipliant par quatre ce cycle créateur :

Là, s'arrêta l'apport de Yochk'o Seffer, avec ce premier cycle créateur complet, formé de trois formes d'esprit de : COMPOSITION - INTERPRETATION / IMPROVISATION agissant, faisant évoluer la création, en quatre temps : COMPOSITION - INTERPRETATION / DESTRUCTION - TRANSFORMATION où il n'est pas inutile de redire que la destruction (et non la déconstruction) est source d'évolution créatrice parfaitement positive et respectueuse, car ne s'attaquant pas à l'original, mais à une copie, à l'idée que l'improvisateur s'en fait. A partir de là, je me contentai de répéter quatre fois ce cycle créateur, ce qui me donna : le quatrième cycle y était incomplet, il lui manquait la place de la quatrième transformation, occupée par le temps 0 de la tradition orale. Il restait une seule place équilibrant l'ensemble : celle qui situait ce seizième temps en pyramide chutante, à l'endroit, tout en inversant le mouvement général. Et je remarquai que, curieusement, le pivot de notre histoire était la chute de la tête d'un pouvoir pyramidal au nombre XVI :

Cette projection, en opposition totale, d’une pyramide à l’endroit parfaitement centrée, va permettre de faire apparaître SCRIPTORAL, pyramide inversée de synthèse s’ouvrant en s’élevant  : 1, V, 9, 4, 8, 3, 7, 2, 6 est l'ordre initié par les pyramides de la composition, et aboutissant à Scriptoral : I, V, IX, XIII, XVII (13 = 4 par 1 + 3 et 17 : 8 par 1 + 7)

sur le plan global, la nécessité de supprimer la séparation du laïque et du religieux et, au contraire, de faire passer le courant de l'un à l'autre, en l'absence de tout mystère et de toute impénétrable "voie du Seigneur".

..

Nous sommes le samedi, 10 janvier 2015, juste après les terribles massacres de Charlie Hebdo, de Montrouge et de Vincennes, perpétrés au nom d'Allah.

Comme en attestent ces pages, Allah est pour le chrétien que je suis la troisième divinité de la trinité monothéiste, le Paraclet annoncé par le Christ, le Régénérateur, tout aussi respectueux des juifs que des chrétiens, après Qui tout est dit et à partir de Qui tout peut commencer. C'est pourquoi, je dédie ces textes de "Paix & Palestine", non seulement, aux familles des victimes de cette guerre, nouvelle sur notre sol, mais aussi à tous les musulmans de bonne volonté, pour qu'avec eux, nous allions vers un monde de lumière, où l'on comprenne quelle est la place de chacun, croyants et non croyants, juifs, chrétiens, musulmans, hindouistes et les autres...

Nous sommes le mardi, 13 janvier 2014, les rescapés de Charlie Hebdo, accueillis par Libération,
préparent la publication du premier hebdomadaire suivant l'attentat du 7,
la une est prête : Muhammad y porte l'écriteau de la Marche
"JE SUIS CHARLIE".
Question :
Muhammad, Allah, l'islam peuvent-ils être Charlie ?

(A suivre...)