Avec tous mes remerciements à Chris Caron pour son oeuvre,
et à Shantidas, son éditeur internet, pour son autorisation d'en utiliser les documents
.
SOMMAIRE MUSIQUE NOSTRADAMUS
SIGNES
Résolution optimale : 1920 pixels x 1080 pixels


"RENNES - PARLEMENT DE BRETAGNE"
&
"VERSAILLES VERS AILLEURS"









A.- PARLEMENT DE BRETAGNE

Retour au sous-menu



I.- DE MOZART AU PARLEMENT DE BRETAGNE
Retour au sous-menu


Y fut sensible aux signes dès sa petite enfance. A partir de 1982, il comprit qu'ils le désignaient comme le possible Chyren, et, de 1982 à 1995, il griffonna ceux qu'il rencontrait sur quelques pages de brouillon (ils concernaient essentiellement Mozart, Louis XVI et l'enchaînement 16-17-18). Ce n'est que dans les derniers mois de 1995 qu'il se décida à approfondir sérieusement la question, après avoir fait, à sa manière, un calcul de probabilités destiné à lui indiquer combien d'individus sur la planète étaient susceptibles d'être reliés à Mozart comme il l'était. Le résultat le stupéfia : il aurait fallu que ladite planète comptât neuf mille milliards de milliards d'habitants pour que l'un d'eux puisse se trouver dans sa situation. Y en déduisit que cela dépassait le simple hasard, d'où son intérêt accru pour le sujet.

C'est encore en pensant à sa relation à Mozart, qu'il fut mis sur la voie de l'interprétation du quatrain X, 72 de Nostradamus (cf. interpretation.htm), selon laquelle le "grand Roy d'Angolmois" devant ressusciter en "mil neuf cens nonante sept mois" était, pour une part, le Parlement de Bretagne. Voici, brièvement résumé, ce qui s'était passé, à partir du 9 Janvier 1996, lendemain de la mort du Président Mitterrand :

- Jean Lacouture faisait de François Mitterrand l'un des deux rois de la Vème République, avec Charles de Gaulle ;
- François Mitterrand (1916-1996) était marqué par le 16 du roi de l'abolition monarchique ;
- il était de Jarnac, dans L'Angoumois, Jarnac célèbre par son fameux "coup" de 1547, à la jonction des règnes de François Ier et Henri II ;
- la nuit suivante, pensant à Mozart et à son père, Y
eut l'intuition, que, le 21.3, date de naissance de son père (du moins le pensait-il) devait être le symétrique du 5.12, date de la mort du compositeur, par rapport au 27.1, date de sa naissance ;
- il vérifia effectivement, que 21.3 - 27.1 = 27.1 - 5.12 = 312 jours, hors années bissextiles ;
- et remarqua que 312 était l'inverse de 213 , donné par 21.3 ; le surlendemain, il relut le quatrain X, 72 :



«  L’an mil neuf cens nonante neuf sept mois,
Du ciel viendra un grand Roy d’effrayeur :
Resusciter le grand Roy d’Angolmois,
Avant apres Mars regner par bon heur. »


Il y constata, qu'en trois jours lui avaient été donnés un Roy d'Angolmois et un avant-après de 312 jours, lié par 21.3 au mois de Mars, qui devait "regner par bon heur".
- retenant difficilement les dates, il réapprit que la date de naissance de son père, n'était pas le 21.3, mais le 22.3,
- mais, bien des mois après avoir rédigé son interprétation du quatrain X, 72, de Nostradamus
(cf. interpretation.htm), alors que le célèbre "Mehr Licht !" - "Plus de Lumière !" - prononçé par Goethe le jour de la mort, s'imposa à Y comme titre de cette interprétation, il remarquera que le 22.3 fut précisément le jour où l'écrivain mourut ! et que le nom de la directrice de la Maison Nostradamus à Salon de Provence, à cette époque, était celui de sa langue : elle s'appelait Jacqueline Allemand, alors encore que toute cette résurrection passait par un roi, Louis XVII, au sang plus germanique que français.


Les "coïncidences" ne s'en tinrent pas là :

- "Mehr Licht !" fut publiquement ébauché le 5.12.2000, jour du 209ème anniversaire de la mort de Mozart ; 2000 étant une année bissextile, cela nécessita de faire partir la symétrie du 20.3 au lieu du 21.3, pour deux fois 313 jours au lieu de 312 ;
- Nostradamus donnant "l'an mil neuf cens nonante neuf sept mois" pour la résurrection du "grand Roy d'Angolmois", Y
remarqua que, à partir du mois d'Août précédent une année bissextile, et donc, à partir d'Août du fatidique 1999, se succèdaient comme un tuilage, pendant 13 mois, 7 fois 7 mois de... 213 jours, ce qui lui rendait à nouveau son 21.3 initial. Il y vit le signe que ces 7 mois correspondaient bien à ceux du quatrain, et signe lui faisant comprendre pourquoi "Mars regner par bon heur" (cf. ci-dessus) : pour interprèter le quatrain ! autrement dit : "Mars regner par bon heur"... sur le quatrain.
- 208 et 20.8 lui ayant été donnés 5 fois significativement, à partir du 21.6.1999, 208ème anniversaire de l'arrestation de Varennes et jour de la fête de la musique, et cela, jusqu'au 21.1.2001, 208ème anniversaire de l'exécution de Louis XVI, le 21.1.1793, et jour d'esquisse de "Mehr Licht !" à l'Espace Kiron, à Paris, Y fit partir ces 7 mois - 13 mois du 20.8.1999.

Voici les 7 fois 7 mois de 213 jours dans 13 mois de 397 jours :




"L'AN MIL NEUF CENS NONANTE NEUF SEPT MOIS"

I
20.8.1999
-
19.3.2000
=
7 mois = 213 jours
II
20.9.1999 - 19.4.2000
=
7 mois = 213 jours
III
20.10.1999 - 19.5.2000
=
7 mois = 213 jours
IV
20.11.1999 - 19.6.2000
=
7 mois = 213 jours
V
20.12.1999 - 19.7.2000
=
7 mois = 213 jours
VI
20.1.2000 - 19.8.2000
=
7 mois = 213 jours
VII
20.2.2000
-
19.9.2000
=
7 mois = 213 jours
Total
20.8.1999 - 19.9.2000
=
13 mois = 397 jours
20.2.2000 - 19.3.2000
=
7ème mois
de
"mil neuf cens nonante neuf
sept mois"
Samedi, 18.3.2000
=
Fin du travail humain
des "7 mois"
Dimanche, 19.3.2000
=
Fin consacrée au Seigneur
des "7 mois"

Remarque :
Le 20.8, début des 7 mois - 13 mois, fut choisi indépendamment du 18.3.2000,
puisque le signe contenu dans cette date ne fut découvert que le
Samedi 27 Janvier 2001,
après la première rédaction de "Mehr Licht !",
contenant déjà ce 20.8,
et rajouté pour la création définitive du 26.4.2001,
cf. interpretation.htm#ton
or, considérant le 20.3.1999,
début de "l'avant-apres" nostradamique
20.3.1999 - 27.1.2000 - 5.12.2000
et de toute l'interprétation de "Mehr Licht !"
nous découvrons :


20.3.1999 - 19.3.2000


=


12 mois


Les sept mois de "mil neuf cens nonante sept mois"
sont la fin d'une année 1999
commençant le
20.3.1999,
jour du printemps !



Y découvrit encore que les 397 jours des 13 mois inversaient, à la fois, le 793 de l'exécution des souverains, dans le IIème millénaire, et les 793 triangles et losanges des 4 pyramides mitterrandiennes de surface, au Louvre royal, comme les inversaient Scriptoral (cf. pyramide.htm#scriptoral) et la pyramide souterraine de ce même Louvre.

Cela faisait de 397 un symbole de résurrection, allant dans le sens du quatrain, lequel posait désormais la question suivante : Dans les 13 mois de 397 jours débutant le 20.8.1999, un "grand Roy d'Angolmois" est-il ressuscité par le fait d'un "grand Roy d'effrayeur" ?




II.- "GRAND ROY D'ANGOLMOIS" & GRANDE MONARCHIE FRANCAISE
Retour au sous-menu




Nostradamus a lié son quatrain à une "Lettre à Henri, Roy de France second". Celle-ci, rédigée en 1558, un an avant la mort de Henri II donne en clair la date d'abolition de la monarchie : 1792. Et c'est pour cette monarchie que la tradition prophétique annonce une résurrection. Y décomposa donc la question précédente en plusieurs parties : l'Angolmois étant une ancienne écriture pour l'Angoumois, région ayant pour capitale Angoulême, existe-t-il des rois liés à Angoulême ? ceux-ci sont-ils grands ? et en quoi leur résurrection peut-elle s'accorder avec celle annoncée de la monarchie morte en 1792, sous Louis XVI, un Bourbon, en la personne de Chyren, le grand monarque ?

La première réponse lui vient alors qu'il s'intéressait à Jeanne d'Arc, lors de son "Va-à-Rennes" du 16.3.2000 : Descendent par Charles d'Angoulême, de Jean d'Angoulême, second fils de Louis d'Orléans, lui-même frère de Charles VI, les cinq rois formant la branche des Valois-Angoulême :



François Ier : 1494 - 1515 - 1547,
Henri II :
1519 - 1547 - 1559,
François II :
1544 - 1559 - 1560,
Charles IX :
1550 - 1560 - 1574,
Henri III :
1551 - 1574 - 1589




La réponse à la seconde question : ces rois sont-ils grands ? lui viendra le 10.4.2000, après, donc, sa participation à la journée du CNR au Parlement de Bretagne, le 18.3.2000. Lisant l'"Histoire de France" Larousse, publiée sous la direction de Marcel Reinhard, dans les années 50, Y y trouva ceci :


"LA FORMATION DE L'ETAT MODERNE
(1515-1598)
(...)
LA GRANDE MONARCHIE DE FRANCE

LE ROYAUME DE FRANCOIS Ier ET D'HENRI II
L'avènement des Valois-Angoulême. - (...)"


Fondateurs de la grande monarchie, François Ier et son fils Henri II étaient donc bien des grands monarques, des "grands Roys d'Angolmois". La grande monarchie française fut abolie à la date citée par Nostradamus, dans sa "Lettre à Henri, Roy de France second", en 1792, sous les Bourbons, et le corps royal symbolique de cette grande monarchie vécut de 1515 à 1792, si bien que les 10 rois qui la constituèrent de François Ier à Louis XVI, moururent dans leur corps physique à leur dix dates de décès, mais moururent tous ensemble dans leur corps royal en 1792.

Quant au "grand Roy d'Angolmois" désigné par le quatrain X, 72, cité ci-dessus
, tout laisse à penser que c'est le roi désigné de façon ambigüe par le titre de la "Lettre à Henri Roy de France second" : Henri II, le roi, mort en 1559, sous la fin de vie duquel Nostradamus publia ses quatrains.

Pourquoi ambiguïté ? parce que Henri second, le second Henri, désigne autant le roi Henri II devant ressusciter, que Chyren, Henri V, un Bourbon descendant de Louis XVI par Louis XVII, le roi qui est la résurrection de toute la grande monarchie française, c'est à dire des 10 rois qui la composent, d'"Angolmois" comme Bourbon, et pas seulement de Henri II.

Chyren est donc grand monarque, parce qu'il ressuscite le corps royal de la grande monarchie dans sa totalité et non dans l'une quelconque de ses individualités.

On mesure ici toute la portée symbolique de l'arrestation de Louis XVI à Varennes, due au temps perdu dans sa recherche du "Grand Monarque" (c'est à dire de la résurrection de la monarchie qu'il représentait) sous la forme et d'un hôtel et, probablement aussi, de Bouillé (cf. varennes_va-a-rennes.htm#bou et varennes_va-a-rennes.htm#hot).




III.- REVOLUTION & PARLEMENT DE BRETAGNE
Retour au sous-menu




Une première coïncidence nous rapproche ici du Parlement de Bretagne : il commença de s'installer à Rennes, sous le règne de Henri II, à une date, 1554, telle qu'avec 1559, date de la mort annoncée par Nostradamus de ce même Henri II, elles enserrent la publication des Centuries de Nostradamus :
- 1554 : naissance du Parlement de Bretagne à Rennes,
- 1555 : le 1er Mars, préface des sept premières centuries dédiées à César, fils de Nostradamus,
- 1557 : publication à Lyon de ces 7 centuries,
- 1558 :
le 27 Juin, "Lettre à Henri, Roy de France second", et trois dernières centuries,
- 1559 :
mort de Henri II après un tournoi.

"L'installation du Parlement à Rennes en 1554, fonda la ville en tant que capitale régionale et cité aristocratique",

nous dit le guide de Bretagne Michelin. En fait, le Parlement siègea d'abord, tantôt à Nantes, tantôt à Rennes, et se fixa définitivement à Rennes en 1561, sous Charles IX, avant-dernier des rois d'"Angolmois". Il représentait la cour suprême des 2300 justices bretonnes. La construction du palais proprement dit se fit de 1618 à 1655. L'installation complète, des hommes aux murs, recouvrit donc le passage des Valois-Angoulême aux Bourbon, les deux branches de la grande monarchie française.

"Avec le chantier du Palais, c'est l'art royal et parisien qui arrive en pays breton.
L'architecture et le décor du Palais, "premier édifice en pierre dans la ville de bois, va influencer toute la Haute-Bretagne",

nous dit encore ce même Guide. Le Parlement de Bretagne est donc le symbole du pouvoir royal : né en 1554, sous Henri II, il est le symbole de ce "grand Roy d'Angolmois", c'est à dire, de la grande monarchie française qu'il représente.

Et c'est de ce symbole que partit la révolution : le procureur général La Chalotais fit, en effet, voter, en 1762, par le Parlement, la dissolution du très puissant Ordre de Jésus enseignant à 2800 élèves. Il s'opposait en cela au duc d'Aiguillon, gouverneur de Bretagne qui le soutenait. Les conseillers du Parlement de Bretagne, convoqués par Louis XV à Versailles, y sont réprimandés, trois sont exilés, ce qui entraîna la démission de la totalité du Parlement, d'où l'arrestation de La Chalotais en 1765 et son exil en 1767. Mais, le Parlement de Paris soutint son alter ego breton. Le roi n'osa pas aller plus avant, d'Aiguillon se retira, La Chalotais fut rétabli dans ses fonctions en 1775, et, conclut notre Guide :

"La Basoche triomphe de l'autorité royale : la révolution est en marche."


Qu'était-ce que "la Basoche" ? Voici ce qu'en dit le Petit Larousse, en sa partie historique :


"Basoche. C'était la corporation des clercs du Palais. Dotée de privilèges par Philippe le Bel (1302), elle eut une juridiction autonome, se constitua en royauté, et son chef fut autorisé à prendre le titre de roi. Les basochiens donnaient des représentations théâtrales, où l'on jouait des pièces appelées farces, soties, moralités. Tous les ans, le roi de la Basoche passait la revue de ses sujets. Henri III supprima le titre de roi de la Basoche."

Voilà qui ne manque pas d'être du plus grand intérêt pour l'affaire de la résurrection monarchique à Rennes, lieu indiqué par les signes de Y, dans le nom-même du lieu d'une autre arrestation, celle du roi, cette fois : Varennes (cf. varennes_va-a-rennes.htm, paris-varenne.htm, jacques_chirac.htm#del...).
Ainsi donc, la Basoche se vit dotée de privilèges par un roi, Philippe le Bel, dont René Labande donne la description suivante, dans le Larousse d'Histoire de France de 1954 :

""Fanatique du dogme de l'autorité suprême des rois de France" (Fawtier), Philippe est plus encore un fanatique de la justice, un maniaque des procès. Mais au lieu des pures enquêtes de Saint Louis, on ne trouve en son temps qu'un système policier des plus perfectionnés, sans aucun égard pour l'accusé, une recherche trouble, obstinée de sa perte. (...)

De 1285 à 1314, le royaume fut livré, avec l'assentiment du roi, aux légistes. On appelait ainsi les hommes qui, ayant une connaissance approfondie du droit romain, en appliquaient les principes au gouvernement de l'Etat. Parmi eux, Flotte et Nogaret obtinrent successivement le poste de garde des sceaux, "secrétariat général" de la royauté. Leur dévouement au roi fut aussi total que leur absence de scrupule."

Nogaret, qui, le 7 septembre 1303 (un an après l'octroi des privilèges à la Basoche), fit prisonnier et souffleta le pape Boniface VIII, qui en mourut un mois plus tard, et pape Boniface VIII, qui avait qualifié de "vipère sourde" le roi Philippe le Bel, dans sa bulle "Ausculta fili", parvenue en France en 1302.

En somme, Philippe le Bel, tristement célèbre pour sa dissolution de l'Ordre du Temple, chercha à affermir son pouvoir contre le pouvoir religieux en s'appuyant sur la Basoche. Il en fit une royauté dans la royauté, dont il fut en quelque sorte le pape. Henri III, "grand Roy d'Angolmois" commença à réduire le pouvoir de cette Basoche, ce qui ne fut certainement pas pour lui plaire, et (alors que, précisément, c'est de la réduction du pouvoir religieux que s'accrut le sien, en 1302) ce fut quand Louis XV voulut soutenir contre elle les jésuites, inverser le mouvement qui la couronna, qu'elle commença de mener la grande monarchie française à sa perte, en la faisant justement passer par le donjon de ce Temple que sa royauté, accordée par Philippe le Bel, avait dissous. L'avocat Robespierre n'était-il, pas lié à la Basoche ?

Voici pourquoi, le "Va-à-Rennes !" montré par les signes à Y comme le message donné par l'arrestation de Varennes à Louis XVI, est loin d'être sans fondement. C'est en somme :

- d'une part, retourne à Rennes, au Parlement de Bretagne d'où partit la révolution, car, dans ce lieu symbole de ton pouvoir royal, tu pourras remonter à la source de l'abus que tu en fis, entre autres en 1302, contre le pouvoir religieux, alors même que le pape avait commencé par combler de faveurs le roi de France de l'époque, avec, notamment, la canonisation de Louis IX en 1297 ;
- et, d'autre part, là, tu comprendras pourquoi il t'aura été nécessaire de passer par le Temple, pour mourir et... le retrouver.


Et Y dans tout cela ? Il remarque encore deux choses :

- d'une part, le Parlement de Bretagne est venu de pierre dans les bois de la ville de Rennes, et le bois sera son talon d'Achille, si l'on peut dire, comme lui, Y est venu de métal dans d'autres bois de Rennes (cf. nost_9_20.htm :" De nuict viendra par la forest de Reines") , métal qui sera d'ailleurs la solution donnée au talon d'Achille parlementaire ;
- d'autre part, "la Basoche" fut le titre d'un périodique, que, durant toute sa jeunesse, il vit son père, clerc de notaire, lire attentivement. Il y vit le signe, que la monarchie, dont les signes le disaient héritier, devait passer par la compréhension de ce qui l'avait tuée pour ressusciter.




IV.- MORT & RESURRECTION DU SYMBOLE
Retour au sous-menu




Henri II est "grand Roy d'Angolmois" en tant que fondateur avec François Ier, son père, de la grande monarchie française, son corps royal, et c'est dans ce corps symbolique, dont il est l'un des dix représentants, qu'il doit ressusciter, non en son corps physique, c'est pourquoi habitant d'un symbole, il doit ressusciter dans un symbole habité, ce qu'a pu être le Parlement de Bretagne, le 18 Mars 2000, comme nous le verrons.

Ainsi, 1559 est la date de la mort physique de Henri II, celle de sa mort royale est 1792, où eut lieu l'abolition de la monarchie. Il est à remarquer que les deux morts furent annoncées par Nostradamus, la première dans le quatrain I, 35, publié en 1557, deux ans auparavant :


"Le Lyon jeune le vieux surmontera,
En champ bellique par singulier duelle :
Dans caige d'or les yeulx luy creuera,
Deux classes vne puis mourir mort cruele"

la seconde, dans la "Lettre à Henri Roy de France second", en 1558, avec citation de la date exacte : "mil sept cens nonante deux que l'on cuidera estre une renovation de siecle".

Y vit un nouveau signe dans la parfaite symétrie existant entre la date de mort de Henri II, celle de naissance de Louis XVI, et sa propre date de naissance :

mort de Henri II
1559
 
......+ 195 ans
naissance de Louis XVI
1754
 
......+ 195 ans
naissance de Y
1949

Il remarqua aussi que 95 de 195 inverse 59 de 1559 comme la résurrection inverse la mort, d'autant plus que, d'une part, 95 fut, au XVIIIème siècle, la date de sortie de la seule rescapée officielle de la prison du Temple : Madame Royale, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette, et d'autre part, 59 et 95, correspondent aux deux départements, le Nord et le Val d'Oise, dont les provenances : le nord et l'est, sont annoncées par une prophétie pour son "Va-à-Rennes" (cf. 43_alpha_apex_omega.htm#est).

Venons maintenant à la mort proprement dite du Parlement de Bretagne, symbolique "grand Roy d'Angolmois". Elle fut bien le fait
(cf. quatrain ci-dessus) d'un "grand Roy d'effrayeur", lequel prit la forme d'une révolte de marins-pêcheurs bretons, contre Edouard Balladur, premier ministre de cohabitation, François Mitterrand étant Président de la République, avec ceci de très particulièrement significatif pour Y :

- François Balladur était brocardé par les médias en Louis XVI, le dernier roi de la grande monarchie héritée des "grands Roys d'Angolmois" ;
- François Mitterrand l'était, lui, en François Ier, premier "grand Roy d'Angolmois", il était de plus de Jarnac, dans l'Angoumois, dont le célèbre "coup" date de 1547, l'année de jonction entre François Ier et Henri II, les deux premiers "grands Roys d'Angolmois ; François Mitterrand a de plus ce lien particulier avec le Parlement, qu'il fut avocat de gauche non sans affinités avec Robespierre (cf. mythe_errant.htm#rob), et qu'en l'affaire de Rennes il ne dut pas être mécontent du tort qu'elle fit à Edouard Balladur, politiquement opposé à lui ;
- "le grand Roy d'effrayeur" frappa bien "du ciel" le Parlement avec une fusée marine envoyée dans ses combles, qui enflamma sa charpente de... bois, précisément construite, à l'origine, par les charpentiers marins de Saint-Nazaire. Le bois primitif de la ville de Rennes, qui se distinguait de la pierre royale et parisienne employée pour le reste de l'édifice, fut donc le talon d'Achille de ce symbolique "grand Roy d'Angolmois" ;
- l'incendie eut lieu dans la nuit du 4/5.2.1994, où 94 n'est pas sans rappeler un autre "grand Roy d'effrayeur" : la loi du 10.6.1794, instituant deux siècles auparavant, la "grande terreur" ;
- autre signe reliant Paris et Rennes dont les deux parlements se sont unis contre Louis XV : un second incendie se déclara en région parisienne, où il finit de détruire des vestiges rescapés du Parlement de Rennes donnés pour restauration.


En somme, pour
Y, tout se passe comme si le Parlement de Rennes, symbole d'un pouvoir royal, dit de droit divin, mais dont l'affirmation se fit à tant de reprises contre le pouvoir des représentants de Dieu, avait montré avec l'affaire La Chalotais ce que le roi devait à son humanité, et comme si Dieu, faisant arrêter Louis XVI à Varennes, et lui indiquant par le nom de cette localité où il devait retourner dans sa descendance pour ressusciter, donnait la condition de cette résurrection : un pouvoir neuf, de droit véritablement divin, sans la moindre compromission humaine.

La renaissance du Parlement commença le 4.10.1999, à l'intérieur, précisément, des 7 mois - 13 mois enracinés en 1999, donnés à Y par ses signes (cf. ci-dessus), avec le retour de la Cour d'Appel, soixante-huit mois après l'incendie des 4/5.2.1994.

Le soir du 21.3.2000
Y, trouva dans le hall de son hôtel plusieurs exemplaires d'un luxueux magazine intitulé "Rennes Métropole", revue annuelle pour l'an 2000. Le premier article concernait la "Restauration du Parlement", avec, en sous-titre, "Le Parlement renaît de ses cendres". Le passage concernant la réflexion sur l'avenir du bâtiment, juste après le sinistre, retint son attention :


"Que faire de ce bâtiment ? Certains proposent de le raser pour mettre, à la place, du flambant neuf (si l'on ose l'écrire) ; d'autres, infiniment plus nombreux, veulent le restaurer. "Ce qui est frappant, note Jean-Yves Dartiguenave, c'est l'obsession de la reconstruction à l'identique ou, dans le cas, à "l'authentique". En étant un peu iconoclaste, on aurait presque pu imaginer laisser le bâtiment en l'état, dans ses ruines, comme témoignage d'une histoire, d'une "épopée". Il y a eu au contraire une volonté d'"immortalisation", un désir de revenir à un état "originel". Ca pose le problème du rapport à l'histoire. Y a-t-il place pour une histoire avec ses soubresauts et ses malheurs ?" (...)

"Alain-Charles Perrot a proposé une reconstruction à l'identique, ce que tout le monde a accepté. "Ce monument a une grande valeur symbolique. Personne n'aurait accepté sa disparition.""

Tout ce qui concernait la puissance symbolique du bâtiment et son importance pour la Bretagne, associé à la volonté d'immortalisation, c'est à dire de mise en relation avec l'Eternel, par un retour à l'authenticité de l'état originel, et donc des racines royales assumées dans leur plénitude, correspondait à ce que Y avait écrit le matin-même.

Autre signe pour lui : l'innovation technique qui remplaça par une charpente métallique, celle en bois source de l'incendie, le seul élément important dont le Parlement eut le matériau en commun avec la ville de bois qu'à son origine était Rennes : comme son saxophone, bois de cuivre, bois qui flamboie, le bois du Parlement s'était donc métallisé.

Mais ce n'est pas tout : la restauration du bâtiment s'accompagna de la création d'une Association Régionale pour l'Animation du Palais du Parlement de Bretagne et de la Cour d'Appel de Rennes, association disant vouloir :

"organiser des animations et des manifestations éducatives et culturelles en direction de tous et en collaboration avec les autres acteurs de la vie sociale..."

avec pour objectif de :

"développer les liens entre les citoyens et l'institution judiciaire."

C'est dans le cadre défini par cet esprit nouveau, né des mort et résurrection du Parlement, que furent organisées les prestations du CNR de Rennes, et que Y y participa d'une manière qu'il trouva fort riche de signes et à une date peu banale par rapport à son interprétation du quatrain X, 72 de Nostradamus : le 18 Mars 2000, date sur laquelle nous allons revenir.





V.- LES DEUX HENRI, HABITANTS DU SYMBOLE
Retour au sous-menu




Symbole d'un pouvoir royal de droit divin acquis trop souvent par la volonté du roi contre la volonté de Dieu, le Parlement fut "habité" à sa naissance par le roi qu'il représentait : Henri II, il est donc normal qu'à sa résurrection, il ait été habité par Henri Roy de France second, le second Henri, autrement dit le "grand Roy d'Angolmois ressuscité".

Là encore, plusieurs signes disent à
Y que cette résurrection eut lieu en sa personne, le jour de ses prestations avec les élèves du CNR au Parlement.

Le premier signe, c'est la date : le 18.3.2000 (cf. ci-dessus), un samedi. Ainsi, alors que Y avait donné une interprétation du quatrain X, 72 de Nostradamus, disant que

- la résurrection du "grand Roy d'Angolmois" se ferait en la personne symbolique du Parlement de Bretagne (cf. interpretation.htm#balladur) ;
- que la date donnée par Nostradamus : "mil neuf cens nonante neuf sept mois", avait pour point de départ le 20 mars 1999 (cf. interpretation.htm#ava) ;
- que les "sept mois" spécifiés représentaient 7 fois 7 mois, commençant le 20.8.1999 et s'étendant sur 13 mois (cf. interpretation.htm#1999 et ci-dessus) ;

voilà qu'il participait à une journée culturelle du Parlement ressuscité, répondant à un esprit nouveau, le Samedi, 18 Mars 2000, c'est à dire le dernier jour ouvrable des "sept mois" qu'il avait annoncés, le dernier et 213ème jour étant un dimanche, jour du Seigneur, ainsi que le dernier jour ouvrable de l'année commencée le 20 Mars 1999, ce qu'il signala a posteriori et sur le ton de la confidence, dans son interprétation (cf. interpretation.htm#ton), ne s'étant aperçu que le 27 Janvier 2001, jour du 245ème anniversaire de la naissance de Mozart (qui pourrait bien l'avoir guidé en cette affaire comme en bien d'autres) de cette étonnante nouvelle... "coïncidence (?)".

Après la date, il y a la manière dont se sont déroulées en ce Samedi, 18 Mars 2000, les différentes prestations de la classe de saxophone et de Y, classe des voix de Sax, évoquant cette voix de Saxe que fut Louis XVI, fils de Marie-Josèphe de Saxe :

- en proposant sa transcription (restauration à l'identique avec des techniques modernes, comme pour le Parlement) de la Sonate RV 53 de Vivaldi (Editions Lemoine) pour saxophones soprano et baryton (basse continue) et clavecin, Y ignorait à quel point cette exécution s'accorderait avec la salle des Assises où elle fut jouée. En effet, le clavecin est l'instrument de l'Ancien Régime par excellence, joué de plus par Mozart enfant au Palais du Temple (en face du donjon) à Paris, sur le tableau "Thé à l'Anglaise chez le Prince de Conti". Eh bien ! Ce fut devant un magnifique blason royal sur fond bleu fleurdelysé, sous un plafond de nuages peints sur des ciels bleus : "ces merveilleux nuages qui passent... qui passent ..." comme les pouvoirs des hommes, que ce clavecin sonna avec les saxophones, bois de cuivre dorés dans les ors neufs des boiseries refaites. La Sonate fut rejouée deux fois. Et ce fut là que Y comprit à quel point le Parlement était un symbole monarchique ;
- en dehors de cette oeuvre, le quatuor de saxophones "Les Saltimb'ars" comprenant deux de ses élèves, joua deux heures dans une autre des magnifiques salles du Parlement ;
- mais la prestation la plus riche de signes fut, pour
Y, la dernière, où, avec plusieurs élèves, il joua des musiques africaines qu'il avait recueillies au Sénégal, au milieu de 7 danseurs serpents, qu'il eut la charge d'éveiller avec son "solo peulh", dont voici un extrait :


cette exécution, dans une chorégraphie de Florence TISSIER, eut lieu du côté cour de la salle des piliers (les piliers de la loi ?) tandis que se préparait, côté jardin, la scène de... l'arrestation de la Chalotais ! au milieu des tenues bleues des soldats d'Ancien Régime. D'un côté, la cause de la mort de la monarchie, de l'autre, sa résurrection, selon les signes de Y (la balance de la justice ?)
En somme, dans les deux plateaux de la balance de la Justice, Salle des Piliers du Palais royal du Parlement de Bretagne, à l'esprit tout à la fois régénéré et enraciné dans le passé d'Ancien Régime rénové, il y eut, à l'achèvement du 7ème des 7 mois - 13 mois de "Mil neuf cens nonante neuf sept mois", et à la fin de l'année commencée le 20 Mars 1999, avec l'"avant après" nostradamique, très exactement, le 18.Mars 2000
(cf. ci-dessus), de ce Mars "regnant par bon heur" sur le quatrain, il y eut donc sur le plateau "jardin", l'origine de la défaite qui mènera à son abolition l'abolisseur de la royauté basochienne, et, sur le plateau "cour", le roi, Y selon les signes, faisant flamboyer la puissance vitale de l'Afrique Noire, berceau de son initiation et, peut-être, de l'humanité, dont la Veuve Simon dit qu'elle accompagna Louis XVII, en la personne d'un noir, lorsqu'il la visita, et l'or des saxophones, dont le nom de la voix est symbolique des racines du roi de la Révolution, Louis XVI, mené à sa perte par l'épisode La Chalotais, alors que des marins-pêcheurs bretons achevèrent de détruire le symbole royal du Parlement en présence d'un premier ministre brocardé en... Louis XVI, sous un président brocardé en François Ier, puis... Dieu, le véritable Organisateur de Varennes..

Mais, il y a plus, dont
Y vient seulement de s'apercevoir : la mise en scène de l'arrestation de La Chalotais fut réalisée par Marie-Jo Bouillé : le diminutif du prénom de la mère de Louis XVI associé au nom de l'organisateur du voyage à Varennes, dont le fils attendait Louis XVI au "Grand Monarque", nom qui est la prononciation africaine de celui de Y
(cf. varennes_va-a-rennes.htm#bou) !...

Autre élément fort dans cette représentation : l'éveil des 7 serpents-danseurs par le solo peulh joué au saxophone, dont l'ancêtre est aussi le serpent, que Y comprit comme le symbole de la connaissance nouvelle. Remarquons que le serpent est aussi l'animal que la Femme de l'"Apocalypse", Notre-Dame-de-Rennes écrase sous son talon, du haut du Thabor, sur lequel nous reviendrons, d'où elle domine Rennes, le CNR et la classe de Y. Cela signifie que le serpent est le symbole d'une double connaissance, et donc d'un double pouvoir : la connaissance-avoir du pouvoir humain, celle avec laquelle se compromit la royauté d'Ancien Régime, et la Connaissance-Etre, ou Co-naissance à l'Etre, celle du "grand-Roy d'Angolmois" ressucité, Y, selon ses signes.