Le carré SATOR et des éléments du mystère
de Rennes-le-Château viennent de nous conduire à Varennes,
relié à Chyren et Y, nous
allons voir comment Y,
retrouve cette même relation
dans le quatrain IX, 20 de Nostradamus qui cite précisément
Varennes :
"De nuict viendra
par la forest de Reines
Deux pars vaultore Herne la pierre blanche.
Le moine noir en gris dedans Varennes
Esleu cap, cause tempeste feu sang tranche."
Y
venait
d'auto-éditer, en 1988, son disque-manifeste "La Voie
Scriptorale" (cf. plus.htm#lav) :
Arrivant au terme de l'un de ses "Va-à-Rennes", en
présence de Notre-Dame-de-Rennes, la femme de l'Apocalypse qui
domine le Thabor, et se remémorant le troisième vers du
quatrain :
"Le
moine noir en gris dedans Varennes"
il eut le sentiment - inspiré par cette femme ? - qu'avec cette
publication, il venait de réaliser la prophétie nostradamique,
ce que les signes lui confirmèrent ensuite.
En effet, lui qu'un long parcours avait jusque là laissé
solitaire et obscur, "moine noir", malgré la richesse
fabuleuse du message qu'il avait conscience de détenir (moine
vient de monos : seul, racine de monarque), lui donc, pensait que la
parution de "La Voie Scriptorale" allait enfin l'amener à
la lumière et à l'air libre. En réalité,
elle ne le fit que passer du "noir" au "gris", en
son "Va-à-Rennes", sens qui lui fut donné pour
Varennes.
C'est ce qu'illustre parfaitement la pochette du disque : Y l'avait conçue étincelante sur fond noir, par les reflets
de l'aluminium et du cuivre des saxophones. Sa tête y traversait
une lame hexagonale, France-guillotine, se transformant en collerette
de vaisseau spatial - fou de Dieu, propulsé par les tubulures
de ses trois saxophones (cf. ci-dessus). Son imprimeur,
au nom pourtant glorieux ! l'anesthésia totalement en mettant
le fond noir sous la totalité de la photo, au lieu de ne le placer
qu'autour du sujet, pour un résultat fort... gris !!!.
"De nuict" peut tout
à fait annoncer le "moine noir", c'est à dire
l'obscurité de la venue de Y-Chyren,
et "par la forest de
Reines" le concerner également totalement, puisque "Reines"
par deux fois au moins, en dehors de Y,
est interprétée comme la ville de Rennes :
- par l'employé de
la Bibliothèque municipale de Bar-le-Duc, cf. jacques_chirac.htm#bar,
où il est ajouté que, à côté de
Rennes, se trouvent Ernée et Vautorte, évoquant "Herne"
et "vaultore", qui sera aussi écrit "voltorte"
et "vaultorte" ;
- par Chris Caron, pour qui la Reine du Sud est Rennes-le-Château,
et la Reine du Nord, la capitale de la Bretagne (cf. pierres_d_angles.htm#ren).
Mais ce n'est pas tout : Y,
qui s'appelle Bouhey ("boué" signifie bois en patois
bourguignon), est bien, de plus, dans le département des bois,
regroupant flûtes, hautbois, clarinettes, bassons et saxophones,
au CNR de Rennes, or, les "bois" sont synonymes de "forest".
Et, mieux encore, son identité professionnelle fait apparaître
l'anagramme de Chyren, lui-même anagramme de Henryc, entre père
- Rennes et bois, de la manière suivante :
A.
Bouhey CNR de Rennes dans les bois
soit
Abou
- Heycnr
- bois de
Rennes
Abou
=
Père en Inde
Heycnr
=
Chyren
bois de Rennes
=
"forest de Reines"
Ainsi, par A. Bouhey, son nom français
localisé en Bourgogne (Bouhey et son Bois) et en Aquitaine (Labouheyre),
les deux duchés de Huges Capet (cf. auteur.htm#res), Y
est :
- "bouhe" dans la
Gascogne de Henri IV, c'est à dire souffle de la taupe ("De
nuict viendra") qui viendra respirer à la surface (cf. etreinte_suite.htm#epe) ;
- "bois-boué" dans la Bourgogne du Téméraire,
jouant un bois qui flamboie (bois de cuivre et voix de Sax - et
de Saxe ? -, dans les bois de Rennes en Bretagne ("la forest
de Reines") (cf. auteur.htm#res)
:
- YHVBH hébraïque = Temple-Verbe, fille - comme la France
-, pupille de Dieu (cf. auteur.htm#yhvbh
et etreinte_suite.htm#yhvbh)
;
- père en terres judéo-chrétienne (A. B.),
indoue (abou) et islamique (aboué) (cf. auteur.htm#res),
et... nostradamique (?) (cf. #nos).
n'est pas plus décevant que les précédents,
par rapport à "La Voie Scriptorale" :
- cette oeuvre est
bien en deux parties : disque et livret, musique et verbe, correspondant
à tout l'engagement de Y,
qui se définit comme un "saxophoniste de lettres".
Par ailleurs, ces deux parties s'attachent à réunir
les deux formes d'esprit complémentaires et opposées
de composition-interprétation et de destruction-transformation
;
- "vaultore", qui sera aussi orthographié "voltorte"
et "vaultorte", par la suite, est proche de "volte"
(1550), signifiant tour, de "voltare", tourner, et surtout
de "voltor" et "voltur", XIIIème siècle,
qui donneront "vautour" au XVIème ; si on fait
de "vaultore", tourner à la manière d'un
vautour (pour nettoyer la terre de ses cadavres et détritus,
de sa mort), on trouve exactement le sens du disque qui, lui aussi,
tourne, et de la recherche scriptorale, qui va sans cesse
de la musique au verbe, du verbe à la musique, de la composition
à l'improvisation et de l'improvisation à la composition,
par l'interprétation, pour dégager de la mort du "script",
la vie de l'"oral" et ouvrir la... voie "scriptorale",
le ciel, par l'inversion de la pyramide de lumière fermée
jusque là ("script", "oral", "scriptoral"
sont définis en scriptoral.htm)
;
- "Herne", que les uns traduisent par Reine, son anagramme
approximatif , et d'autres par "hernute", est bien proche
pour Y de "Hergne", mot populaire venant du latin "hernia"
et signifiant "hernie". Or, cette hernie, qu'il a inguinale
dans son corps (cf. etreinte_suite.htm#her),
est ce que représente sur la pochette de son disque, sa tête
pour la France-guillotine qu'elle transperce par une divine folie.
De plus "hernie" est l'anagramme de "Henri E",
ce E dont le dota à sa naissance son grand-père, en
écrivant sur un fragment de papier :
"le
petit Alain est née
le 16 Février 1949",
un E dont le nombre est V, ce qui fait de
Henri E, Henri V,
c'est à dire, comme par "ASAR",
Chyren !...
Quant
à la "pierre blanche", c'est bien sûr, Scriptoral,
la pyramide inversée de lumière.
En effet, "esleu cap", c'est, pour Y,
le cap élu, choisi. L'arrivée au bon cap
de "bon cap Bouret", anagramme de Bourbon-Capet,
Bouret étant évoqué par la prononciation
taïwanaise de son nom : Bpourré (cf. 43_alpha_apex_omega.htm#bou
et auteur.htm#bouret).
C'est aussi la tête, le chef (caput) de la pochette,
qui a réussi très probablement à
percer la guillotine qui l'a enfouie, à la transformer
en collerette de fou avec ses grelots (cf. #lav)
: le fou pour les hommes, incapables de le voir venir,
car il est sage de la sagesse de Dieu qui leur est étrangère,
"esleu cap", c'est le chef, la tête élue,
le roi à venir, Chyren, et, jusqu'à présent,
tout lui dit que c'est lui.
"Tranche" : nous avons déjà
dit que "tranche" était le fait pour
la tête de Y d'avoir tranché la trancheuse sur la pochette de
son disque. Or, voici ce qui lui arriva : "tempeste"
et "feu" lui faisant penser aux "Prophéties"
de Franz Tournier qu'il créa à Nüremberg
(en 1982 ?), il chercha cette partition (on devait être
en 1995), et, au moment où il la trouva, en tomba
un horoscope du... "Soleil !", quotidien de
Dakar, datant du 16 Février 1978, jour de son 29ème
anniversaire, lequel l'avait suffisamment marqué
pour qu'il le garde pendant 17 ans (notons au passage
que 29 est un nombre de résurrection
monarchique, puisqu'inverse de 92, nombre d'abolition
- 1792 -. Voici ce qu'il lut :
"HOROSCOPE
SI VOUS ETES NE AUJOURD'HUI : Vous avez
beaucoup de charme et d'esprit. Si vous
vivez sur le plan le plus élevé,
vous atteindrez les sommets et deviendrez
un chef dans tout secteur choisi comme
métier. Votre personnalité
est fine et, dans le meilleur cas, vous
faites un compagnon charmant. A d'autres
moments, vous pouvez être trop
tranchant ou trop peu optimiste. Et on ne sait jamais
pourquoi ces sautes d'humeur."
("Le
Soleil", Dakar, 16 II 1978)
Nouveau "ASAR" surprenant : d'une part, cet
horoscope va comme un gant à Chyren, et, d'autre
part, Y venait de donner une interprétation selon laquelle
"tranche" (intégré à un
vers de Nostradamus faisant allusion au texte des "Prophéties"
de Franz Tournier) signifiait qu'il était tranchant,
parce que, sur la pochette de "La Voie Scriptorale"
sa tête tranchait symboliquement la guillotine-France,
et voilà que, cherchant les phrases exactes des
"Prophéties", au sujet de "cause
tempeste, feu", lui tombe aux pieds (rangé,
sans qu'il se le rappelle, précisément dans
cette partition), un horoscope vieux de 17 ans, disant
qu'il était "trop tranchant" !... Ne faut-il pas être "trop tranchant"
pour être trancheur de trancheuse ?...
Maintenant qu'en est tombé l'horoscope, confirmant
l'interprétation de "tranche", revenons
à "cause tempeste, feu", autrement dit,
ouvrons la partition des "Prophéties"
pour saxophone alto et orgue, que le compositeur Franz
Tournier chargea Y de créer au VIIème Congrès Mondial
de Saxophone à la Sankt Sebaldus Kirche de Nüremberg. L'oeuvre est en quatre
mouvements, ayant chacun pour titre une prophétie
tirée de l'Ancien Testament. Le premier commence
très fort, puisque ce qu'y dit musicalement le
"saxophoniste... de lettres" ce n'est rien d'autre
que :
"I.-
C'est moi qui vous ferai porter votre fruit."
(Osée, XIV, 9.)
Chyren pourrait-il
dire plus ? Et c'est Y qui, ce jour-là, le dit... pour lui, en création
mondiale. Il y vit donc le signe qu'il se déclarait
Chyren, à l'insu de tous, en Allemagne, réalisant
une jonction que Varennes avait empêchée,
puisque, à Stenay, près de la forêt
où fut assassiné Dagobert II, à la
tête coupée porteuse du carré ROTAS
(cf. carre_sator.htm#dag),
Bouillé attendait Louis XVI, à 36 km au
Nord-Est du lieu de l'arrestation avec le régiment
Royal Allemand (cf. pierres_d_angles.htm#der),
maintenant que, comme le dit le carré SATOR, il
y a "OROR-OROP" : "aurore sur l'Europe"
(cf. pierres_d_angles_suite.htm#oro).
"ASAR"
?
Toujours est-il
que la seconde des "Prophéties" dit,
effectivement, que ce fécondeur spirituel sera
"cause (de) tempeste" :
"II.-
Le Seigneur élèvera sa main sur
le fleuve,
Il l'agitera de son souffle puissant." (Isaïe,
XI, 15.)
Y,
dans la mesure où son interprétation du
signe de Nüremberg est exacte, correspond donc
bien au "cause tempeste" du quatrain. Restent
"feu" et "sang".
Le premier est à nouveau donné par un
autre mouvement de "Prophéties", le
quatrième, où il correspond pour Y à la lumière spirituelle par laquelle
il faut passer pour co-naître :
"IV.-
Je les ferai passer par le feu." (Zacharie,
XII, 9)
Par ailleurs, ces trois mots : "feu sang tranche",
que Charles Raynaud-Plense reproduit sans les séparer
par des virgules correspondent à plusieurs tableaux
de "Chromophonie Scriptorale" (cf. chromophonie_scriptorale.htm)
:
- "Feu"
se retrouve notamment dans le tableau "III, 5.-
ABANDON AU SCRIPT = FILTRATION" (cf.
oral_script_scriptoral_III_5.htm) ;
- le "sang" macule la quasi totalité
des tableaux, et symbolise la vie qui pulse et qui
gicle.
- "tranche" se retrouve sous la forme d'une
tête de prophète sous une phrase en forme
de lame de guillotine : "V, 2.- SCRIPT = ANTITHESE
= MORT" (cf. vie_mort_resurrection_V_2.htm).
Ainsi,
le quatrain IX, 20 de Nostradamus a, comme le carré
ROTAS/SATOR, une double face, l'une de mort, l'autre de
résurrection et de vie : tout ce qui, appliqué
à Louis XVI à Varennes, est synonyme de
destruction et de mort, se métamorphose, appliqué
à Y en son "Va-à-Rennes" en vie et lumière
du corps et de l'esprit.
Varennes est donc l'entrée dans la nuit du tunnel,
et "Va-à-Rennes" est la sortie vers la
lumière. A partir de là, il y a très
peu de choses à changer pour moderniser le quatrain
de Nostradamus, à la manière des textes
de "Chromophonie Scriptorale", comme si leurs
deux styles procédaient, à travers les siècles
de la même veine, ou comme si le mage guidait toujours
l'inspiration de Y
:
"De
nuict viendra par la forest de Reines
Deux pars vaultore Herne la pierre blanche.
Le moine noir en gris dedans Varennes
Esleu cap, cause tempeste feu sang tranche."
devient :
"C'est
de nuit qu'il viendra par les bois de Rennes
En deux parties-vautour sa "hernie - Henri
E" comme la pyramide vivifiant à blanc.
Gris en son "Va-à-Rennes" le
solitaire noir de Dieu
Elu a son cap tenu, cause de tempête, feu
et sang il tranche."