III, 5.- ABANDON AU
SCRIPT = FILTRATION | |
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Allant par les roses du turquoise au vert-de-gris de
sinistre mémoire,
le fond de cette improvisation,
pastel plein de
finesse,
rappelle,
s'il en est besoin,
que la filtration scripte
nécessite une grande subtilité.
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Tout le
charivari de ce moderne entrelacs
n'est rien d'autre que le
machiavélique et impitoyable dédale
des pièges et
chausse-trappes
destiné à révéler
les faiblesses
de la
muraille ennemie,
jusqu'à ce qu'une triple (!) brèche
finisse
par livrer le passage à la colonne du feu de l'esprit,
par avouer
l'essentiel dans l'inébranlable :
quatre et bleu,
nombre et
couleur
des points forts qui résistèrent :
autrement
dit,
matière et fécondité,
froideur, sérénité,
repos...
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Car, chez notre
artiste,
la matière est
carapace de mort,
où l'on s'endort dans le profit du confort,
avec
cependant,
pour qui enrichi de l'expérience du passé sairt la
briser,
la lumière au fond d'elle.
L'important en effet,
ce
n'est pas le script établi, obstacle à la création,
mais celle-ci-même
- la vie, jaillissement de l'oral,
qui le contre sans cesse, pour
toujours ne voir
que le script à venir.
Voilà pourquoi derrière
les remparts,
proie d'un divin incendie,
flambe
la
citadelle
pour une autre
bien plus forte et
belle.
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Oeil lucide en un visage de bottes féminines,
pour
casser la matière-muraille - 4 et bleue -
et ainsi libérer,
-
3 et rouge -, le feu de
l'esprit.
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