En photocopiant une carte de
la région de Rennes-le-Château, Chris Caron aura la
surprise de voir apparaître en ses reliefs un dessin fort
curieux, qu'elle intitulera "l'Etreinte de l'Homme mort"
(cf. p. 114, adresse)
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Ce dessin fut beaucoup moins évident sur d'autres photocopies
qu'elle fit par la suite.
Peintre elle-même, l'auteur l'extraira de la carte, ce qui
donna (cf. p. 119, adresse)
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l'Etreinte de l'Homme mort
reproduite par Chris Caron
(cf. p. 119, adresse)
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Voici la description qu'elle en fit, les différences de couleurs
étant de votre serviteur (cf. p. 111-112-113,
adresse)
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"En regardant la carte
de l'Aude, dans l'autre sens, avec un peu plus de
contraste au moment de la photocopie, je vis en
haut, à gauche, juste à côté de ce qui m'a semblé
être un "dragon" et
faisant presque toute la carte, un HOMME et une
FEMME, morts !
"Cette apparition n'était pas un dessin, ni
un rajout sur la carte, mais faisait essentiellement
partie de la géographie physique des lieux!
"Comment était-ce possible? Que j'aie pu voir
ce que personne n'a vu alors que cela paraissait
si évident.
"Un HOMME et une FEMME
d'un autre âge; d'une époque
archaïque; la coiffure de la femme en témoigne.
Elle semble coiffée d'un diadème ou d'une couronne
ou d'un peigne qu'on pourrait supposer de nacre,
où s'accroche un voile. L'Homme, lui, porte une
petite barbiche. Il a le front très haut. J'y perçois,
est-ce mon imagination? De
petites cornes! On distingue les jambes de
la Femme comme si elle fut vêtue
d'un pantalon. Elle porte des manches qui
se précisent au niveau du poignet; sa main est fermée.
J'y vois aussi comme des bottes, d'un cuir souple,
qui plissottent sur la cheville. Sur ses joues,
j'y ai vu des larmes et de grosses rides d'une
accablante tristesse. On dirait même que
c'est du sang qui y coule. Des
larmes de sang... L'Homme semble nu, démembré.
Il a les cheveux mi-longs. On
aperçoit ses côtes. Son nez est épaté. Plus
bas, est-ce possible? Près de la main de la Femme,
je devine... les gonades de l'Homme. Son pénis...
très bien dessiné. Et le liquide
séminal qui en sort ! Autre
surprise, le Méridien de Paris passe exactement
entre son scrotum et son pénis. (...) Est-ce
un hasard? J'y perçois même la prostate et le canal
prostatique, exactement dans le prolongement de
ses organes génitaux externes ; affectant sur ma
carte, l'allure d'un petit
serpent.
Tous deux regardent vers le bas, dans la même direction.
"Entre eux, il
y a comme un BÉBÉ, enveloppé dans ses langes! On peut même deviner
ses deux petits pieds. Alors, avec ma loupe, je
pus voir entre les deux visages de ce couple incroyable
émergeant de la mystérieuse géographie des lieux,
des noms!
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"LE LAC DU PARADIS!
Plus bas, LE COL DU PARADIS...
Et encore, LA RIVIÈRE DU PARADIS!
Au-dessus de l'épaule de l'Homme mort,
le COL DE L'HOMME MORT
Près de sa tête, ALBIERE (Tous en bières –morts.)
Deux montagnes plus haut que la cuisse de l'Homme,
encore L'HOMME MORT.
Près du pénis de l'Homme,
LA MOURETTE (L'amourette !)
Près du bébé, la RIVIÈRE DU LAIT…
Au-dessus du pied de la Femme, LA PIQUE !
Cet endroit est le centre précis du "Pentacle de Montagnes"
tel que trouvé par Lincoln (...)."
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Il
y a aussi cette tête d'agneau sur la poitrine de l'homme... |
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Mais, que peut bien signifier ce dessin resté caché
jusque là, et révélé par les "ASARS"
d'une photocopie particulière, alors même que les lieux-dits
qu'il recouvre, lui correspondent étonnamment sans le savoir.
Chris Caron propose plusieurs solutions, pour la femme notamment
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- Sissi, impératrice d'Autriche (car, bordant le
pied de la femme, il y a "la Borde de l'Auguste", d'où
Augusta, impératrice) ;
- Isis, son presqu'anagramme, d'où, pour le couple, Isis et Osiris, son époux découpé
en 14 morceaux par son frère Seth ;
- la "Femme de l'Apocalypse", protégée
par les ailes du "Grand Aigle" et poursuivie par le
"Dragon", car, sous le dos de la femme, il y a le "Roc
de l'Aigle", et, au-dessus du couple, une forme de dragon
qu'elle a omis de dessiner ;
- Hercule et la princesse Pyrénées, enterrés
près de Montségur, selon une légende.
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Nous nous trouvons très
probablement en présence d'un élément du mystère
de Rennes-le-Château à placer à côté
du carré ROTAS/SATOR. Or, ce dernier concerne Chyren et la
résurrection de la grande monarchie française, selon
les signes de Y (cf. "Pierres
d'angles").
Le problème est donc de savoir s'il y a un lien entre l'une
des solutions de Chris Caron et Chyren, et si, éventuellement
d'autres signes de Y peuvent continuer d'éclairer la situation.
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Voici des extraits
de la présentation de la Femme de l'Apocalypse, mère
du Roi des rois :
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"Un signe
grandiose apparut
dans le ciel : c'est une femme ! le soleil l'enveloppe,
la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent
sa tête ; elle est enceinte et crie dans les douleurs
et le travail de l'enfantement. Puis un second signe apparut
au ciel : un énorme dragon rouge-feu, à sept
têtes et dix cornes, chaque tête surmontée
d'un diadème. Sa queue balaie le tiers des étoiles
du ciel et les précipite sur la terre. En arrêt
devant la Femme en travail, le Dragon s'apprête à
dévorer son enfant aussitôt né."
(Apocalypse, 12 1-4, Bible de Jérusalem, Editions
du Cerf).
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Le Dragon de la carte n'a pas sept têtes
coiffées de sept diadèmes et dix cornes, cornes dont
deux seraient plutôt sur la tête de l'homme, et diadèmes
dont un paraît surmonter la tête de la femme, qui n'est
plus enveloppée de lune et de soleil. Mais l'enfant n'est
plus à naître, il est né, et il est intéressant
de faire le rapprochement avec le quatrain IV, 93, de Nostradamus
qui parait tout à fait concerner la naissance de Chyren :
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"Un
serpent veu proche du lict royal,
Sera par dame nuict chien n'abayeront :
Lors naistre en France un Prince tant royal,
Du ciel venu tous les Princes verront."
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Notre-Dame-de-Rennes
portant un enfant, qui domine la ville du haut du Thabor, est une
des représentations de cette femme. C'est dire que l'interprétation
de l'Eglise vise à voir, en elle, la Vierge Marie, et en
son fils, le Christ.
Toutefois, il n'en a pas toujours
été ainsi, comme le montre cette note de la Bible
de Jérusalem de 1956 (Editions
du Cerf) :
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"i) La
Femme, comme l'Eve pécheresse de Gn, enfante dans
la douleur ; Satan, "l'antique serpent" tentateur
la persécute, ainsi que sa descendance. Elle symbolise
donc le Peuple de Dieu, dont Eve fut le principe, qui enfante
les temps messianiques, la dernière vision de Ap
représentera le Peuple de Dieu remis en possession
de l'Arbre de Vie et du paradis terrestre. - Sous l'image
de la Femme, Jean a-t-il voulu symboliser aussi la Vierge,
nouvelle Eve ? cela semble douteux." (Apocalypse, note
de 12 1-4).
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Notons cependant cette
possibilité "douteuse" : la Femme pourrait être
à la fois l'Eve pécheresse, mère des temps
messianiques et la Vierge, mère du Christ.
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La caractéristique
du Roi des rois, fils de cette femme, est le sceptre de fer par
lequel il doit mener les nations. Il est mentionné trois
fois dans l'Apocalypse :
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La
troisième :
"
Le premier combat eschatologique (d) .
Alors je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc ;
celui qui le monte s'appelle "Fidèle" et
"Vrai", il juge et fait la guerre avec justice.
Ses yeux ? une flamme ardente ; sur sa tête plusieurs
diadèmes ; inscrit sur lui, un nom qu'il est seul
à connaître ; le manteau qui l'enveloppe est
trempé de sang ; et son nom ? le Verbe de Dieu. Les
armées le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues
de lin d'une blancheur parfaite. De sa bouche sort une épée
acérée pour en frapper les païens ; c'est
lui qui les mènera avec un sceptre de fer ; c'est
lui qui foule dans la cuve le vin de l'ardente colère
de Dieu, le Maître de tout. Un nom est inscrit sur
son manteau et sur sa cuisse : Roi des rois et Seigneur
des seigneurs." (Apocalypse, 19, 11-16).
"(d)
Après la chute de Babylone, prophétisée
en 14 8 et réalisée en 16 19,
20, le Christ descend du ciel pour accomplir le Grand Jour
de Yahvé contre les nations païennes, coalisées
contre l'Eglise, cette extermination avait été
annoncée en 14 14-20 et 17 12-14."
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La seconde :
"Or la
Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit
mener toutes les nations avec un sceptre de fer ; et l'enfant
fut enlevé jusqu'auprès de Dieu et de son
trône, tandis que la Femme s'enfuyait au désert,
où Dieu lui a ménagé un refuge pour
qu'elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours."
(Apocalypse, 12 5-6).
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Comme le montre la
note (d) de l'avant-dernière citation, le fils de la Femme est sans
aucun problème le Christ pour les docteurs de l'Eglise, même
si sa mère n'est que douteusement la Vierge.
Toutefois, là où l'identité du Roi des rois
est nettement moins évidente, c'est dans la première
mention faite de ce Vainqueur, dans la lettre IV, adressée
par le Christ à l'Eglise de Thyatire :
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"IV. Thyatire.
"A l'Ange de l'Eglise de Thyatire, écris : "Ainsi
parle le Fils de Dieu, dont les yeux sont comme une flamme
ardente et les pieds pareils à de l'airain précieux.
(...) Le Vainqueur, celui qui restera fidèle à
mon service jusqu'à la fin, je lui donnerai pouvoir
sur les nations : c'est avec un sceptre de fer qu'il les
mènera comme on fracasse des vases d'argile ! Ainsi
moi-même j'ai reçu ce pouvoir de mon Père.
Et je lui donnerai l'Etoile du matin. Celui qui a des oreilles,
qu'il écoute ce que l'Esprit dit aux Eglises.""
(2 18, 26-39).
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Ainsi, le Christ donne
le sceptre de fer, insigne du Roi des rois au "Vainqueur"
de sa lettre à l'Eglise de Thyatire, alors qu'il est censé
être lui-même ce Roi des rois.
Quelle est la position de l'Eglise vis à vis de ce don ?
Cette position fut donnée à Y par l'un de ses correspondants,
sous la forme d'une citation avec passages soulignés (par
qui ? le correspondant ou l'auteur ?) de Jacques Ellul, apparemment
sans indiquer l'endroit où elle fut prise :
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"Ainsi, à la fin, chaque lettre contient une
promesse et un avertissement. L'avertissement rappelle que
le jugement de Dieu s'exerce constamment sur l'Eglise. L'Histoire
de l'Eglise, c'est l'histoire des jugements exécutés
hic et nunc par Dieu (comme sur son peuple d'Israël).
Mais Dieu, avant de juger, avertit, met l'Eglise en présence
de sa parole, au clair sur sa situation devant lui (c'est
le rôle des prophètes et des docteurs). Et
il place l'homme devant un combat. Mais pour ce combat,
les conclusions des lettres sont très claires : la
victoire est déjà remportée par Jésus-Christ,
celui qui accepte de s'engager dans ce combat est assuré
de l'assistance de la Parole de Dieu et il est associé
à la victoire de Jésus. C'est la promesse
exactement faite, chaque fois avec des symboles différents,
à celui qui "remporte" la victoire. Il
s'agira forcément de toute l'Eglise ensemble
(chacun porte toute la responsabilité). Mais
il ne s'agit jamais ici ni d'un combat, ni d'une victoire
de l'ordre moral ou politico-social..."
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Cette citation voit
donc dans l'Eglise tout entière, le "Vainqueur"
des sept lettres aux sept Eglises de l'Apocalypse, un Vainqueur
dans le premier Vainqueur, qui est le Christ, cette victoire ne
laissant aucune place particulière à un hypothétique
Chyren, dont la victoire, si elle existe, ne serait que d'ordre
moral ou politico-social.
C'est là où le bât blesse, car les prophéties
font de Chyren un "Vainqueur" d'un tout autre ordre, et
il sera dit à Y, que ce "Vainqueur" est, dans le
Christ-Roi, Roi des rois au sceptre de fer, menant les nations "comme
on fracasse des vases d'argile" par le fait de la fragilité
de leur logique, qui viendra se briser comme les lames de la mer
contre le roc de la Logique des logiques divine.
Pour Y, Chyren est le LIEU TENANT du Christ, celui qui en TIENT
LIEU, qui est A LA PLACE DE, et dont Jésus dit :
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CHYREN
POSSIBLE
ROI DES ROIS
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Les prophéties
concernant Chyren montrent en effet qu'il peut être Roi des
rois dans le Christ :
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"Le lys
sera ton frère et ma sainte Mère sera ta mère."
(Marie-Julie Jahenny, le 8 Janvier 1878,
in "Le Grand Monarque selon les Prophéties"
de Michel Morin,
Louise Courteau éditrice).
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La Vierge est la
Mère d'une grande partie des chrétiens, parce qu'elle
est d'abord la Mère du Christ, dont ils sont les frères.
Mais, ce que montre cette prophétie, c'est que Chyren est,
pour elle, à la même place primordiale que Jésus.
Cela peut éclairer la note (d) -
cf. ci-dessus -, laquelle doute que la Femme
de l'Apocalypse puisse être aussi la Vierge.
En fait, la fille de la Reine de la Nuit, épouse de la grande
monarchie française, pécheresse comme l'Eve
primitive (Chris Caron ne parle-t-elle pas d'une femme "d'un
autre âge, d'une époque archaïque"
? - cliquer -), se retrouve dans la Vierge comme
mère de Chyren, de même que ce dernier se retrouve
dans le Christ, en tant que Roi des rois.
Le grand monarque n'est pas davantage un simple vainqueur "d'ordre
moral ou politico-social" (cf. Jacques Ellul
ci-dessus) :
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"A celui
qu'il aura choisi, Dieu donnera toutes les grâces
et les lumières qui lui feront connaître
les moyens qu'il devra mettre en oeuvre pour la régénération
de l'humanité telle que Dieu la veut." (Id.,
1920).
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Ne retrouve-t-on pas d'ailleurs,
en cette autre prophétie sur Chyren, le Roi des rois de la
troisième mention de l'Apocalypse (cliquer)
?
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"Entends-tu ma voix, ô mon fils bien-aimé
? toi qui depuis si longtemps foules la terre étrangère,
ne vois-tu pas le chemin par lequel j'enverrai à
ta rencontre les princes des armées célestes,
afin que ce triomphe soit beau comme celui d'un roi de
prédilection ? Mon fils bien-aimé, sèche
tes pleurs."
(Id., le 9 Janvier 1878).
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Chyren, second fils bien-aimé de Dieu (cf. la "Lettre à Henry
roy de France second" de Nostradamus)
son fils... prodigue, celui qui, en son exil, eut beaucoup de mal,
en son retour, à avoir droit à la nourriture des porcs
(cf. la parabole de l'enfant prodigue et une curieuse rencontre
avec l'opinion de "Monsieur
88" sur le saxophone) est le lieutenant de Jésus,
le premier fils qui est toujours resté avec le père.
Que Chyren soit Roi des rois dans le Christ,
une autre prophétie le laisse entendre :
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"Ta couronne portera l'emblème du lys et le
lys s'épanouira toujours sur ton front. De ton
front, il s'épanouira sur ton trône, de ton
trône sur la France, ton royaume réservé
et de là, au dehors des frontières françaises
et jusqu'à la Ville éternelle."
(Id., le 9 Janvier 1878).
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La ville éternelle,
Sion, la Jérusalem céleste, n'est-elle pas l'épouse
du Christ-Roi, et, comme tout ce qui est au Père est au Christ,
tout ce qui est au Christ n'est'il pas à Chyren (cf. ci-dessus)
?
Par ailleurs, est-il, ici-bas, un royaume ou une nation qui ne soit
pas sur le chemin de cette Cité ?
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