COMPOSITION III
X - XI
EMPECHEMENTS EN DUOS
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Chorégraphiquement :
Florence, 14.12.09 :
Reprendre le thème de l'empêchement en le composant vers des quatuors.
Musicalement :
Maxime, le 14.12.09 :
L'improvisation II a un côté tragique, la composition sera triste, mélancolique, avec une pulsation cachée donnant un flou rythmique. Indication : "calme, voire aquatique".
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IMPROVISATION III
XII - XIII
ANARCHIE CREPITANTE
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Chorégraphiquement :
Sylvain, le 14.12.09 :
Des micro-mouvements, comme des étincelles provoquées par du papier aluminium dans un micro-onde. Chaos organisé, désordre naturel, décomposition - recomposition se terminant par un rythme de coeur qui bat.
Musicalement :
Hervé, le 14.12.09 :
Plus de silence que de son.
Hervé, le 16/12/09 (Réponse à Maxime du 15.12.09) :
Tu es en train de te laisser charmer par les sirènes de l'aléatoire et du libre arbitre : fais attention, les chaos de l'improvisation ne sont pas loin, prends garde à la tentation ! Mais, comme je comprends que cela soit tentant !......
Blague à part, je trouve l'idée bienvenue ; elle interroge le rapport improvisation-écriture et apporte une pierre à notre édifice; du coup, cela me questionne moi-aussi.
En ce qui concerne la 2ème improvisation, réflexion faite, je ne vais peut être pas l'aborder comme je l'ai fait lundi, à savoir : destructurer l'harmonie, l'unité que tu as mis, mais peut-être, au contraire, en soulignant certains de ses aspects. C'est une possibilité, et l'improvisation développant l'instantanéité et le champ des possibles : qui sait, d'ici la prochaine il y aura de l'eau à être passée sous les ponts (bien que, si il continue à faire aussi froid) et les berges seront différentes !
Quant à la troisième improvisation, alors là... il va sans dire que c'est encore plus lointain. Et pourquoi, d'ailleurs, l'improvisateur devrait il se plier aux nécessités du compositeur et se projeter dans un moment aussi lointain, n'est-ce pas tuer l'improvisation dans l'oeuf ? Est-ce que je lui demande moi de faire sa composition instantanément ?
Finalement, aujourd'hui, l'idée de silence, d'attente me convient bien...
Hervé, le 01.02.10 :
Dans cette improvisation, les musiciens jouent principalement des longues tenues, à partir de la dernière note tenue dans la compo3. Face à la fluidité de cette 3è compo, j'ai envie de produire quelque chose qui ralentit, une pause, une suspension.
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COMPOSITION IV
XIV - XV
CONTINUITE EN RUPTURE
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Musicalement :
Maxime, le 15.12.09 :
Le retour chez moi en métro après la réunion a été l'occasion d'une réflexion intense sur la quatrième composition dont je vous livre ici le résultat.
En m'inspirant des idées de Sylvain sur la troisième improvisation, j'ai choisi d'écrire cette composition d'une manière très différente des précédentes... en introduisant le principe d'aléatoire, par le libre arbitre des musiciens, inspiré du "chaos organisé".
De ce concept, je vais retirer l'idée de "causalité infinie" - le mot n'est pas très juste, l'idée se rapprocherait des mouvements de boules de billard qui tapent les unes dans les autres, ou des particules à la surface d'un café (le mouvement Brownien, c'est ça ?). Chaque saxophoniste écoutera particulièrement un autre saxophoniste, et jouera en fonction de ce que l'autre jouera, avec une dose de libre arbitre, pour éviter les boucles.
Exemple de partition :
"Ecouter le Saxophone Soprano 2. Si il joue "...", jouer "..." ou "..." ou "..." pendant à peu près "..." secondes. Si il joue "...", jouer "..." etc...".
Je n'ai plus qu'à remplir les trous "...", en faisant des partitions suffisamment élaborées pour obtenir un résultat sonore intéressant, pas répétitif, et suffisamment simples pour que les musiciens puissent apprendre par coeur ce mouvement. En effet, si les danseurs sont regroupés en fin d'improvisation III (idée du coeur), on pourrait commencer la composition IV en ramenant les saxophonistes autour ou à l'intérieur du groupe. La composition IV pourrait se faire avec des saxophonistes plus ou moins mobiles, au milieu des danseurs. Et comme ça, on peut réaliser l'idée de Florence, que je trouvais intéressante, mais qui est très difficile à réaliser sur les premières compositions.
Chorégraphiquement :
Florence, le 15.12.09 :
Suite à l'exposition du principe que tu souhaites adopter pour la composition 4, je vais tenter de faire travailler 4 couples de danseurs sur cette partie afin que chaque couple de saxophonistes soit en relation privilégiée avec un couple de danseurs. On pourra peut-être ainsi imaginer un éclatement spatial des musiciens afin de travailler sur 4 quatuors simultanés composés chacun de 2 danseurs et 2 musiciens.
On verra demain si cela s'avère réaliste ou pas.
Florence, 18.12.09 :
IMPERMANENCE – COMPOSITIONS 3 et 4
Les compositions 3 et 4 procèderont toutes deux du thème évoqué par Sylvain dans l’improvisation 2, à savoir celui de « l’empêchement ». Elles présenteront l’une comme l’autre une simultanéité de plusieurs duos travaillant sur « l’entrave du mouvement », « l’opposition » et la « résistance ».
Chacune de ces deux compositions abordera néanmoins cette thématique sous un point de vue différent.
COMPOSITION 3 :
Issue directement de la première partie de l’improvisation 2, cette composition mettra en scène cinq duos simultanés, opérant essentiellement sur la verticalité, et opposant chacun un danseur « agissant » et un danseur « empêchant », chaque action du premier étant en effet arrêtée ou entravée par le second.
COMPOSITION 4 :
Cette composition, plutôt issue de la seconde partie de l’improvisation 2, proposera une alternance systématique des rôles « d’acteur » et « d’empêcheur » au sein de chacun des quatre duos qui se dérouleront simultanément et travaillera sur une gestuelle plus terrienne mêlant force et rapidité.
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