SOMMAIRE MUSIQUE 5eme REPUBLIQUE
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IRAK
KOSOVO
11 SEPTEMBRE 2001
IRAK


 
 
Fichier réalisé seulement partiellement,
et par anticipation,
devant la gravité d'une guerre
témoignant
de la totale et bien légère
(mais fort lourde de conséquences !)
méconnaissance
de la réalité scriptorale,
chez les dirigeants américano-britanniques
George Walker Bush et Tony Blair
 


GUERRES PUISSAMMENT SYMBOLIQUES

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EN RESUME

Y.- La relation scriptorale (cf. Pyramide) exprime l'opposition complémentaire des formes d'esprit de composition-interprétation et d'improvisation, ainsi formulée en ce site :

Composition-interprétation / improvisation

autrement dit :

Composition-interprétation / destruction-transformation,


la destruction-transformation étant une activité
aussi bénéfiquement vitale en temps de paix
que terriblement mortelle en temps de guerre.


Le propre de la composition-interprétation est de
s'élever sans s'ouvrir
par filtration de son inspiration,
et celui de la destruction-transformation improvisatrice
de s'ouvrir sans s'élever
par refus de cette filtration.

Les formes d'esprit de composition-interprétation et d'improvisation
sont donc dans une opposition source potentielle des pires conflits,
mais cette opposition peut être dépassée
par la découverte de leur complémentarité,
source potentielle de la plus lumineuse des ententes,
s'élevant en s'ouvrant (cf. Pyramide).

Parmi les correspondances de cette relation (cf. Correspondances et Vème République),
on trouve :
- sur le plan spirituel :
Judaïsme-christianisme / islam,
Brahma-Vishnu / Shiva,
- sur le plan politique :
droite-centre / gauche.


Y.- Par rapport à ce schéma, la première Guerre du Golfe opposa une importante coalition de tradition judéo-chrétienne de composition-interprétation, à l'Irak islamique, à la forme d'esprit d'improvisation destructrice-transformatrice.
Le résultat fut une guerre hautement technologique tombant du ciel (l'élévation de la composition-interprétation), contre une guerre improvisée souterraine faisant monter le feu de la terre (puits de pétrole : les temps III et IV de l'improvisation, cf.
Pyramide > improvisation). Ce second procédé correspond exactement à celui, spirituel, de Yochk'o Seffer dans les tableaux de Chromophonie Scriptorale, lorsqu'il casse la forme composée pour aller chercher la lumière au centre de la sphère créatrice (cf., par exemple, "Oral - = Ténèbres, amour-propre, mort").

Il est à signaler, dans la première Guerre du Golfe, un point qui devrait faire réfléchir les Etats-Unis : la haute technologie américaine eut énormément de difficultés à éteindre les puits de pétrole. Ce furent des engins improvisés "bidouillés" par les pays de l'Est qui en vinrent à bout. C'est à dire que l'improvisation est beaucoup plus apte à combattre l'improvisation que la composition-interprétation.

Le temps a passé (nous reviendrons sur la Guerre du Kosovo), et survint le 11 Septembre 2001 : une phrase hautement significative parcourut les médias tout au long de la matinée, devant la destruction des "twin tours" :
"Le monde est transformé."

Comment mieux exprimer la reconnaissance de la destruction-transformation improvisatrice, terrible en temps de guerre, qui réalisa, avec la descente des deux tours creusant le sol, le comble de l'improvisateur : supprimer l'élévation de la composition-interprétation pour descendre dans la sphère créatrice afin de se projeter dans une autre direction ?

Arrive cette seconde Guerre du Golfe. Comme par hasard, la France, dont ces fichiers démontrent que sa Vème République est pré-scriptorale, est le fer de lance de l'opposition à la guerre, en la personne de son Président Jacques Chirac, représenté depuis 1999 en cette recherche (cf. Vème République > Croix de Lorraine), comme le conciliateur entre l'élévation du compositeur-interprète Charles de Gaulle et de l'improvisateur François Mitterrand.
D.- L'improvisateur François Mitterrand aurait dû s'opposer à la première Guerre du Golfe.
Y.- François Mitterrand était l'homme d'un autre combat. Il était polarisé par une autre destruction-transformation.
La seconde Guerre du Golfe, quant à elle, est fidèle à l'image de la première : d'un côté, la technologie et l'hégémonie du ciel, avec, toutefois, une intervention au sol (domaine de l'improvisation) beaucoup plus rapide, et, de l'autre côté, des petits groupes de guérillas, qui utilisent parfaitement l'art de la ruse et de la dissimulation improvisatrice, en enlevant par exemple leurs habits militaires, pour se fondre dans la population civile que la coalition vient soit-disant délivrer, et qui dramatisent le combat des images, en opposant à la "beauté" de "frappes chirurgicales" (!) la chair, le sang, la mort (cf., là encore, les tableaux de Chromophonie Scriptorale),
Quelque soit l'issue de cette guerre (la disproportion des forces en présence ne laisse apparemment aucune chance de victoire à l'Irak, qui bénéficie toutefois de la faiblesse idéologique et de la descente au sol de son adversaire), Jacques Chirac (*) sait que le vrai problème va être la préparation de la civilisation de demain, qui devra passer par la difficile unité judéo-christiano / islamique, que l'indouisme réalise en sa trimourti avec Brahma, Vishnu et Shiva.

Mais cette unité ne pourra se réaliser, que si elle résout le problème de la relation scriptorale.


Alors seulement, une nouvelle table des valeurs verra le jour.


(*) Jacques Chirac était Maire de Paris, lorsque la Mairie de Paris accueillit à la Discothèque des Halles, l'exposition Chromophonie Scriptorale, en 1991.


CE QUE
GEORGE W. BUSH
DOIT SAVOIR

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Quelque soit l'issue du conflit
pour Saddam Hussein,
George Walker Bush doit savoir
que ne mourra pas
la forme d'esprit
dont le dictateur irakien
représente une face terriblement cruelle,
car elle en possède une autre formidablement vitale,
indispensable à l'évolution créatrice de l'humanité,
bien qu'opposée à celle du Président américain.
Les deux formes d'esprit dont participent
celles de ces deux chefs d'états
sont complémentaires
et leur relation
définit l'axe vertical du Bien,
celui de la Lumière de Scriptoral en
Pyramide.

La "vieille Europe"
a dû commencer à comprendre cela
en 1270,
avec l'échec
de la huitième croisade
et la mort de Saint Louis,
une route longue de près de huit siècles
pour découvrir que le sens de l'honneur
n'est pas une vérité absolue !...

Espérons que cette "vieille Europe"
saura montrer aux jeunes Etats-Unis d'Amérique
comment raccourcir la sienne,
dans l'intérêt général de
l'humanité.



LA PIEUVRE
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DOUALA A PARIS

Le 18.12.1997, fut créé à Paris, salle Cortot, "Douala à Paris", un conte scriptoral, dont le texte fut écrit conjointement par Bienvenu Nyounay Nyounay, alors étudiant camerounais dans notre capitale, et moi-même.
La mise en musique de ce conte est l'oeuvre de :

- l'ensemble de mandjans (balafongs) de Bienvenu Nyounay Nyounay pour la tradition orale,
- Jean-François Alexandre pour la composition,
- Yochk'o Seffer et ses "sculptophonistes" pour l'improvisation.

Le sujet en est la venue à Paris d'un jeune camerounais nommé Douala, et ses relations avec, d'un côté, la capitale au moment de l'effondrement du bloc de l'Est et de la première Guerre du Golfe, de l'autre, ses amis restés en brousse : le traditionnaliste Sibongo, qui ne comprend pas son départ, et le conciliateur M'Bengue.


LA PIEUVRE

Bienvenu et moi-même avons par la suite rédigé, à partir de "Douala à Paris", le livret d'un opéra scriptoral, "La Pieuvre", ce titre désignant notre civilisation colonisatrice tentaculaire, vue du Cameroun.

Quatre actes :

1.- SIBONGO
2.- BLOC
3.- SORTIE DE BLOC

4.- L'OUVRE-PYRAMIDE


avec projection des tableaux de
Chromophonie Scriptorale.


Distribution :


comédiens-danseurs-chanteurs noirs :

Hommes :
Douala, Sibongo, M'Bengue 3 balafonistes
8 bassas, dont 2 batteurs de tams-tams.
Femmes : 3 femmes bassas.
Enfants : 7 garçons.

comédiens-danseurs-chanteurs blancs :

Femmes :
Simone, reporter à Radio-Coopé,
11 femmes (dont 5 choreutes).
Hommes : 9 hommes (dont 5 choreutes).

Orchestre :

23 musiciens :
1 chef, 12 saxophonistes, 3 percussionistes,
3 balafonistes, 4 sculptophonistes.


Sont ici reproduites les scènes 4 à 6 de l'Acte II : BLOC,
liées à la première Guerre du Golfe.


Scène IV
Voix de Simone, choryphée, choeur

Lumière crue, blanche, éblouissante, qui va s'obscurcir au fur et à mesure de la scène, pour se charger de mort (visages rendus cadavériques par leurs couleurs et leurs ombres).
toujours décor d'estomac de pieuvre, avec, au sol, les débris du soleil explosé et le transistor, d'où sort la voix de Simone. Le choeur, assemblé, l'écoute et commente.


VOIX DE SIMONE, dans le transistor.
Alors que Douala en est là de ses considérations, voilà qu'intervient un terrible évènement : les blancs sont en train de se coaliser et parlent de guerre.

CHOEUR
Ce ne sont pas des Races-His,
ce sont des Races-Hembles.

CHORYPHEE
C'est du moins ce qu'ils disent.

CHORYPHEE ET CHOEUR
Car, en fait,
c'est un sacré Racembli !

VOIX DE SIMONE
Le bloc de l'Est s'effondre, et le bloc de l'Ouest se croit tout-puissant. Il profite de la première grosse entorse à ses intérêts pour dresser son imposante stature, rouler ses mécaniques colossales ; et siffler le rebelle comme le maître son chien.
CHORYPHEE
Le chien est un homme cruel,
oppresseur, répresseur, envahisseur.

CHOEUR, en écho de plus en plus lointain.
presseur... isseur... esseur...seur... eur...


CHORYPHEE
Le maître, par contre, a sa science pour lui.

PREMIERS CHOREUTES
Il est tout blanc !


DEUXIEMES CHOREUTES
Pour les blancs ?...

TROISIEMES CHOREUTES
ou pour les noirs ?...

CHORYPHEE
Qu'il ait décimé et parqué les indigènes de son pays,
qu'il leur limite l'accès à la connaissance...

CHOEUR, sur un ton de litanie.
Le maître agit en son corps et science.


CHORYPHEE
Qu'il pratique la ségrégation raciale...

CHOEUR, sur un ton de litanie.
Le maître agit en son corps et science.


CHORYPHEE
Qu'il ait osé, par deux fois, utiliser la bombe atomique...

CHOEUR, sur un ton de litanie.
Le maître agit en son corps et science.


CHORYPHEE
sans parler du napalm, cette bagatelle...

CHOEUR, sur un ton de litanie.
Le maître agit en son corps et science.


CHORYPHEE
Qu'il soit le premier pollueur de la planète,
en matière matérielle...

CHOEUR, sur un ton de litanie.
Le maître agit en son corps et science.


CHORYPHEE
et en matière spirituelle, puisqu'il inonde le monde de sa sous-culture...

PREMIERS CHOREUTES, pas d'accord.
de sa SUPER culture !

DEUXIEMES CHOREUTES
super... (un temps)

DEUXIEMES ET TROISIEMES CHOREUTES
...ficielle !...

CHORYPHEE
Superficielle et criminelle !


CHOEUR, retrouvant son ton de litanie.
Le maître agit en son corps et science,
pour une humanité salutaire à ses intérêts..
.

CHORYPHEE
C'est pourquoi, lui qui est le chef suprême
du Grand Racembli,
siffle le rebelle comme le maître son chien.

VOIX DE SIMONE, dans le transistor.

Mais le chien ne se couche pas !

Commence à se gonfler, en hauteur, par l'ouverture de la cheminée-oesophage de l'estomac de pieuvre, une énorme machine sombre aux reflets d'acier sorte de soucoupe volante apocalyptique, avec, toutefois, un côté nébuleux, tandis que s'assombrit la lumière et que continue à se "cadavériser" le choeur et son choryphée.

CHORYPHEE
Homme cruel,
ton crime est contre l'humanité mais ta rébellion pour.

PREMIERS CHOREUTES
Criminel !...

DEUXIEMES CHOREUTES
Mais rebelle !

TROISIEMES CHOREUTES
Criminel parce que rebelle ?...
ou rebelle, parce que criminel ?

CHORYPHEE
S'il devait exister un Race-Hi-Hemble,
ne serait-ce pas toi ?

CHOEUR
Race-Hi-Hemble contre Racembli !
Tout n'est pas noir, tout n'est pas blanc,
et, pour autant,
tout n'est pas gris.

Obscurité. Sortie du choryphée et du choeur.

Scène V
Voix de Simone, huit soldats blancs

Toujours la terrible machine nébuleuse en l'air, maintenant totalement gonflée, et, sur scène, le transistor et les morceaux du soleil explosé.


Voix de Simone, dans le transistor.

Et le chien ne se couche pas davantage sous la menace du fouet... Alors montrant à l'envi son impressionnante musculature, le maître se donne en spectacle, et il frappe... frappe... frappe à mort...


Entrée des huit soldats danseurs, sous un déluge de feu et de fumées partant de la terrible soucoupe nébuleuse et écrasant la scène. Ils se protègent comme ils peuvent avec des morceaux du soleil explosé, et ripostent à des moments espacés et inattendus, à l'image des "scuds" envoyés contre Israël, pendant la (première) Guerre du Golfe.
Danse de Survivance sous Bombes

Rideau de fumée, à la fin de la musique.

vScène VI
Les mêmes, quatre femmes blanches, deux enfants noirs,
douala, choryphée, choeur

Quant se dissipe le rideau de fumée, des morts et blessés, civils et militaires jonchent le sol : deux enfants noirs, quatre femmes blanches, deux soldats. Deux d'entre eux bougent encore : plaintes, râles d'agonie.

VOIX DE SIMONE, dans le transistor.
Mais le chien n'est pas mort... Et Douala en est très heureux ! Car ce chien-là, pour cruel qu'il soit, c'est un homme de son monde !
Les survivants courent au niveau du sol et allument des foyers du feu de la terre : fumées sur lesquelles sont projetés deux nouveaux tableaux de "Chromophonie Scriptorale", aux titres activés ci-dessous.

Danse du Feu de la Terre



VOIX DE SIMONE, dans le transistor.

C'est pourquoi, aujourd'hui, Douala reprend son balafong, et fait de cette défaite une victoire.

Douala entre avec son balafong et joue, puis chante au milieu de la Danse du Feu de la Terre, et pendant la projection des tableaux. Il continuera de jouer tant que le choeur dialoguera avec le choryphée.

DOUALA, s'accompagnant de son balafong.
La technique utilisée pour dominer mène à la destruction de l'être.
Le maître a semé ce qu'il ne pourra pas récolter,
il n'a gagné qu'une bataille,
pas la guerre,
car son petit contradicteur est plus grand que lui :
il a su le mobiliser totalement...
Il a su affirmer devant lui son identité,
et prendre en défaut sa haute technologie,
en lui opposant le feu naturel de la terre,
quand elle lui envoyait?
artificiel,
celui du ciel.

Entrent en même temps, dans les feux et les fumées montantes de la terre, côté jardin, le choryphée, côté cour, le choeur, accompagnés par le balafong de Douala, et vêtus de blanc. Attention des danseurs.

CHORYPHEE
Le maître a agi en son corps et science,
pour le mieux de ses intérêts...


CHOEUR
...qu'il a cru pouvoir imposer à l'humanité.

CHORYPHEE ET CHOEUR
Il a perdu son âme et celle de sa création.

CHORYPHEE
Le maître n'a compris que la technique de la matière.

CHOEUR
Il n'a pas su remonter à celle de l'esprit.
C'est sa faiblesse !


CHORYPHEE
Il n'est donc pas un véritable technicien.

CHOEUR
Ce n'est qu'un techcien. Le techcien est inhumain.

CHORYPHEE
N'est-ce pas là le véritable Race-Hi ?

CHOEUR
Si !


CHORYPHEE
Et Sibongo ?

CHOEUR
Sibongo n'est pas un Race-Hi.
c'est un humain tout simplement.

CHORYPHEE
Qu'est-ce qu'un humain-tout-simplement ?

CHOEUR
Un humain humain, de ceux qui comptent les points,
et que les Race-His cherchent à manipuler...

CHORYPHEE
Et un Race-Hemble ?



CHOEUR
Un humain véritablement technicien.

CHORYPHEE
Celui qui a l'intelligence de l'amour ?

CHOEUR
En quelque sorte.


CHORYPHEE
Le Race-Hi est donc un inhumain techcien,
et le Race-Hemble un technicien humain ?

CHOEUR
Exactement !

CHORYPHEE
Mais pourquoi l'humain humain a-t-il l'air si déboussolé, de nos jours ?

CHOEUR
Parce qu'il ne peut plus compter les points :
forts de leur puissance matérielle, les Races-His ont raflé tout le pouvoir.
Les Races-Hembles n'ont plus voix au chapître, ils sont considérés
comme de parfaits rêveurs idéalistes, des indigos,
ou, si l'on préfère, de parfaits rigolos.
Mais le pire,
c'est que les Races-His se sont vidés de leur humanité dans leur... "techcité"... leur cécité !
et cette... "techcité", qui leur a permis de dominer le monde,
en vient maintenant, à les dominer eux-mêmes,
et leur retire le pain de la bouche.
Les humains humains ne savent plus à quel saint se vouer !

CHORYPHEE
Il n'y aurait donc plus de solution ?


CHOEUR
Tout dépend des Races-Hembles...

CHORYPHEE
...qui doivent savoir concilier humanité et technicité ?
ouvrir le pouvoir des Races-His ?
pour qu'au lieu d'enfermer la vie en la dominant, il la serve ? et...

CHORYPHEE ET CHOEUR
...RAS-SEM-BLER !?!


CHOEUR
Quelle perspicacité !...

Musique, danse, projections, fumées, feux cessent ensemble. Obscurité.



 
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