SOMMAIRE MUSIQUE LETTRES OUVERTES
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Lettre ouverte à

Messieurs Alain Finkielkraut, Jean-Pierre Chevènement,
Emmanuel Macron,
Président de la République Française
et à Marie / Maryam :

IMMIGRATION :
NON INTEGRATION
MAIS CO-NAISSANCE

 




 

I.- Messieurs Finkielkraut et Chevènement, Monsieur le Président Macron,
Combat extérieur (contre autrui) source d'ignorance,
combat intérieur (contre soi-même) source de co-naissance.

II.- Monsieur Finkielkraut
Combat extérieur : destruction-déconstruction irrespectueuse nihiliste appauvrissante,
combat intérieur : destruction-déconstruction respectueuse co-naissante enrichissante.

III.- Monsieur Chevènement
L'intégration empêche de voir les vrais problèmes, le premier : l'Injil.

IV.- Monsieur le Président de la République
Vigilance présidentielle,
déviation islamique et relâchement républicain,
Principe de laïcité : nouvelle Ligne Maginot ou passerelle spirituelle ?

V.- Marie / Maryam
Pourquoi je Te place en dernier, Toi, qui es la première.

VI.- Proposition d'une prière universelle
à l'attention de la Vierge
Marie / Maryam

VII.- Commentaires



 

(Résolution optimale : 1920 x 1080)



Messieurs FINKIELKRAUT et CHEVENEMENT, Monsieur le Président MACRON,
Combat extérieur (contre autrui) source d'ignorance,
Combat intérieur (contre soi-même) source de co-naissance.




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Samedi, 2 novembre 2019

 

Jour des défunts


Objet : Faut-il intégrer les immigrés ou co-naître avec eux ?

 

Messieurs FINKIELKRAUT et CHEVENEMENT,
Monsieur le Président MACRON,

Je me permets de vous adresser, à la fois communément et séparément, cette lettre ouverte, car elle traite d'un sujet : l'immigration et son intégration, sur lequel vous vous êtes exprimés sur BFMTV, les 06-07-08.10.2019, à la suite de la tuerie perpétrée à la Préfecture de Police de Paris, le 3 octobre, par Mickael Harpon, sujet qui interpelle la nation tout entière et sur lequel j'ai un point de vue original, allant dans le sens de l'évolution créatrice, différent des vôtres, dont l'objectif final est l'intégration. Je T'adresse également cette lettre ouverte, Marie / Maryam. Pour les raisons que tu connais et que je n'expliquerai qu'à la fin de cette page à ses lecteurs, je te place en dernier.

Saxophoniste interprète – vidéaste – écrivain-poète (cf. Chromophonie Scriptorale), auteur d’un mémoire de Lettres modernes sur Le Tragique chez Ionesco, je suis à l’origine d’une recherche / création originale, que j’appelle « scriptorale » sur la relation entre « l’oral », ici entendu comme l’énergie-lumière fondamentale de l’inspiration et le « script », ici entendu comme toutes les formes et formulations qu’engendre « l’oral ». Cette recherche / création s’est développée en collaboration avec des griots d'Afrique de l'Ouest (l'avant de l’écriture) et des créateurs d’Europe centrale (Hongrie) 

le compositeur Paul Arma (cf. Griots et Deux Convergences),
et celui qui est mon Kundera (Kundera dont vous dites, Monsieur Finkielkraut, que « la chance de votre vie est de l’avoir rencontré ») : l’improvisateur – compositeur – peintre – sculpteur Yochk’o Seffer, qui a fui Budapest en 1956, à quinze ans, au milieu des cadavres de la répression soviétique. Yochk’o Seffer a su me montrer, par la peinture, les musiques, d'une part, composée-interprétée (dépendant donc de l’écriture) et, d'autre part, improvisée (l’après de l’écriture) qu’il jouait. (cf. La Voie Scriptorale).

Il me fit ainsi découvrir que

composition-interprétation / improvisation radicale

correspondent à 3 formes d'esprit différentes, dont l'enchaînement forme le cycle créateur fonctionnant en 4 temps de

composition-interprétation / destruction-transformation respectueuse,

qu’il représenta pyramidalement. Le point capital, d’où dépend toute l’harmonie de l’ensemble, est le fait que la destruction-transformation soit respectueuse ; en réalité, respectueuse de la composition-interprétation originale dont elle part, dont elle détruit et transforme une copie, l’idée qu’elle s’en fait, ce qui enrichit la création : désormais, il existe la composition-interprétation en élévation verticale et toutes les destructions-transformations qu’elle inspire en ouverture horizontale, par descente-remontée, comme l’indiquent les temps I à IV de cette image, partant du temps 0 de la tradition orale (0 de l'écriture) :

après quoi je n'eus plus qu'à enchaîner les cycles créateurs à partir de la transformation IV (les compositions s'inspirant des transformations en les opposant) pour tracer la voie scriptorale, comme le montre cette vidéo extraite de L’Evolution de l’Univers selon Scriptoral :

voie conduisant à Scriptoral, la pyramide inversée du pouvoir créateur, avec ses quatre enchaînements (trans)formations-compositions-interprétations 0-I-II - IV-V-VI - VIII-IX-X - XII-XIII-XIV, qui sont autant d'Arbres de Vie spirituels, réorientés par les quatre destructions respectueuses III / VII / XI / XV et encadrant le Vème Arbre de Vie, XVI-XVII :

L'intérêt de ces trois formes d'esprit de composition-interprétation / improvisation radicale, fonctionnant en quatre temps de composition-interprétation / destruction-transformation respectueuse, c'est qu'elles se retrouvent dans toutes les activités laïques : artistiques, politiques (droite-centre / gauche), entrepreneuriales (Schumpeter et sa destruction créatrice...) et religieuses de l'humanité : (judaïsme-christianisme / islam, chez nous; Brahma-Vishnu / Shiva dans l'hindouisme ; le bouddhisme et sa plénitude du vide ; le Yin/Yang chinois... cf. L'Evolution de l'Univers selon Scriptoral) :

 Ces formes d'esprit étant communes au monde des croyants, où l'homme est à l'image de Dieu et à celui des non croyants où c'est dieu qui est à l'image de l'Homme, elles sont une passerelle allant à double sens de l'un à l'autre et de l'autre à l'un, à la condition d'établir un système de pouvoir où la destruction-transformation d'ouverture respecte l'existence objective de la composition-interprétation d'élévation, c'est-à-dire, lui laisse le droit d'exister en composant-interprétant V-VI, IX-X, XIII-XIV, comme autant de Yangs, sur ses transformations Yins : IV, VIII, XII, XVI. Cela suppose aussi que la composition-interprétation d'élévation respecte les destructions-transformations contradictoires d'ouverture III-IV, VII-VIII, XI-XII, XV-XVI, comme autant de Yins de ses Yangs.

Pour prendre un exemple concret : le christianisme croit Jésus mort sur la Croix et ressuscité (Yang) ; pour l'islam, Jésus n'a pas pu ressusciter, car il a été remplacé sur la croix (Yin). Eh bien ! les chrétiens doivent accepter et respecter le Yin de la contradiction islamique et les musulmans doivent accepter et respecter le Yang chrétien, en attendant, comme une étape vers la vérité, que le christianisme compose et interprète un nouveau Yang V-VI, sur son Yin IV réalisant ainsi un premier Arbre de Vie sur ce sujet.

Avec ces violences, qui éclatent partout dans le monde, et ces oppositions spirituelles qui se font face au plus haut niveau, ne dirait-on pas que l'humanité est au pied de ce mur : ou elle pratique les oppositions, respectueuses parce qu'intérieures, des spiritualités d'élévation et d'ouverture, ou il ne lui reste que les oppositions irrespectueuses parce qu'extérieures de ces mêmes spiritualités d'élévation et d'ouverture, les deux directions, verticale et horizontale, de la Croix, qu'il faut redresser, à partir des débris de poutres calcinées jonchant le sol, sur le modèle, intact malgré l'incendie, de la Croix dorée de Notre-Dame de Paris, dans un combat apocalyptique.


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II.- Monsieur Finkielkraut
Combat contre autrui : destruction-déconstruction irrespectueuse nihiliste appauvrissante,
combat contre soi-même : destruction-déconstruction respectueuse co-naissante enrichissante.





Monsieur Finkielkraut,

Votre interview du 06.10.2019, sur BFM TV a retenu toute mon attention. En effet, il rejoint par certains côtés mon expérience personnelle pour s’en séparer totalement par d’autres, c’est pourquoi je me permets de la confronter démocratiquement (au sens originel où vous l’entendez) à la vôtre.

Tous deux, nous avons eu la chance de rencontrer des créateurs d’Europe centrale : le morave Milan Kundera pour vous, que vous réduisez au rang de « penseur », alors qu’aussi pianiste, la musique tint une place non négligeable dans sa vie et son œuvre, et les hongrois Paul Arma, compositeur, et surtout Yochk’o Seffer, d’abord improvisateur-compositeur-peintre-sculpteur, mais aussi penseur, réfléchissant et faisant réfléchir les autres, sur l’évolution créatrice, à partir de son art (cf. Chromophonie Scriptorale).

C’est le fait que leur réflexion soit ancrée dans une création authentique, qui donne crédit et lucidité à leur pensée.

Autre point commun entre ces deux créateurs : leur conception du modernisme littéraire et artistique. Si, pour Kundera, c’est, comme vous le redites : « avancer par de nouvelles découvertes sur la route héritée », il en va de même pour Seffer, pour qui tout ce qui est fait n’est plus à refaire. Mais c’est surtout dans le message qu’ils se rejoignent : « Il m’a permis, dites-vous de Kundera, de voir dans toute son ampleur, l’enjeu du conflit entre totalitarisme et démocratie : ce n’est pas simplement un conflit politique, c’est un choc civilisationnel entre la civilisation russo-soviétique et la civilisation d’Europe centrale ». Seffer, de même et pratiquement mot pour mot, m’a permis de voir dans toute son ampleur, l’enjeu du conflit entre cette forme de totalitarisme qu’est le diktat de la composition-interprétation et cette forme de démocratie qu’est l’ouverture libératrice de la destruction-transformation improvisatrice radicale : ce n’est pas simplement un conflit politique, c’est un choc civilisationnel entre la civilisation judéo-chrétienne de formes d’esprit de composition-interprétation et la civilisation islamique de formes d’esprit destructrice-transformatrice qui se veulent respectueuses, point qui reste à examiner.

Ce choc civilisationnel n’est plus entre une nation (L’Union Soviétique) et l’Europe centrale, il est entre les formes d’esprit fondamentales de l’humanité. Il touche donc le fond de cette humanité, c’est pourquoi le combat qui s’annonce me paraît avoir tout pour être apocalyptique, c'est-à-dire révélateur d’une nouvelle vérité pour l'humanité.

Quant au mot d’identité que vous avez découvert chez Kundera, c’est le premier contact que j’eus avec Yochk’o Seffer : me prenant la main et ne la relâchant qu’après ma réponse, il me demanda sur un ton fortement interrogatif : « Quel est votre nom ? » me renouvelant cette question, pendant bien des années, en manière de plaisanterie, chaque fois que je réalisais pour lui une création originale comme pour être bien sûr de cette originalité.

Reprenant, en raison de votre admiration pour lui, la pensée de Michel Foucault, votre interviewer sur BFM TV, rappelle que, pour ce penseur : « la marge c’est le centre de la société. Le centre n’a aucun intérêt, c’est un centre mou, un centre banal, qui ne produit rien d’intéressant artistiquement, c’est la marge qui est intéressante ». C’est bien ce qui se passe avec Yochk’o Seffer, qui n’est jamais plus intéressant que lorsqu’il est à la marge de ce qu’autorise la société. Il suffit d’écouter ses destructions-transformations de la Partita BWV 1013 de Bach, dans nos « Métamorphoses dansables pour une Partita de Bach » (en http://abouhey1.free.fr/metamorphoses.htm). Et votre interviewer de signaler les conséquences néfastes d’une telle création à la marge : « C’est ça qu’ont repris les Américains pour revenir vers l’indifférenciation aujourd’hui ». Conséquences néfastes que vous déplorez vous-même : « La déconstruction qui avait beaucoup de sens, qui a permis de voir des choses, est un peu devenue folle, et, à force de déconstruction, on a cru pouvoir se passer, définitivement, de toute référence à la nature, la nature comme nature et la nature comme nature humaine. Et si la nature humaine n’existe pas, alors on entre dans le monde du nihilisme, c’est-à-dire du « tout est possible ». Voilà l’inquiétude que j’ai : la déconstruction, qui devait être libératrice, peut conduire au nihilisme et c’est, pour moi, un grand sujet d’inquiétude. Mais, c’est une pensée française caricaturée, schématisée, qui sévit, aujourd’hui, sur les campus américains et qui risque de revenir en France sous cette forme caricaturale ».

C’est là que la notion de destruction-transformation respectueuse modifie tout. Mais tout d’abord, revenons sur la différence entre déconstruction et destruction. C’est Seffer qui employa, le premier de nous deux, le terme de destruction, l’illustrant, dans Chromophonie Scriptorale, avec des tableaux sans équivoque, tels que ORAL, VIE PLEINE DE MORT:

Mais, l'ayant testé chez différents artistes, sans doute au fait de votre pensée, il me dit qu'il était trop violent et qu'il fallait le remplacer par déconstruction, ce que je refusai, pour deux raisons :

ses peintures s’y opposaient, d’une part,
et, d’autre part, cette destruction n’était pas un combat contre autrui, qu’elle respectait, mais contre soi-même, qu’elle remettait en question, alors que la déconstruction, elle-même, utilisée contre autrui, était, tout aussi, socialement dangereuse, et là je vous rejoins, elle mène au nihilisme. Prenons l’exemple de la lapidation de la femme adultère, qui est dans la Torah et le Talmud juifs et dans le Coran islamique, et qui contredit l’Evangile chrétien de Jean (« va et ne pêche plus »). Qu’elle soit déconstruite ou détruite et transformée en un tas de chair sanguinolent, la femme est annihilée, alors qu’en la détruisant-transformant respectueusement, ses lapideurs ne s’en prennent pas à elle objectivement, mais à l’idée qu’ils s’en font, à leur propre désir de lapidation qu’ils lapident, jusqu’à renaître avec elle, en la connaissant, en co-naissant avec elle. Et là, nous allons plus loin que Jésus lui-même, question d’époque et de maturation de l’humanité. Du respect et de l’intériorité, et le nihilisme disparait, quelque soit la violence !

Pour que la France soit « riche de sa diversité », expression d’Eric Seymour que vous contestez, Monsieur Finkielkraut, il ne faut pas intégrer les immigrés mais co-naître avec eux à une vérité nouvelle dans une civilisation nouvelle, où les esprits de composition-interprétation, fonctionnant en élévation, et ceux de destruction-transformation fonctionnant en ouverture, collaborent dans un respect mutuel.

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III.- Monsieur Chevènement
L'intégration empêche de voir les vrais problèmes, le premier : l'Injil.





Monsieur Chevènement :

Dans votre interview du 07.10.2019, où vous répondiez à Ruth Elkrief, sur BFM TV, vous constatez que « l’immigration, qui se passait à peu près bien depuis le XIXème siècle, jusqu’en 1970, ne marche plus » parce que, depuis, dites-vous : « l’intégration ne marche plus (…). Elle est en panne, les communautés se juxtaposent sans accepter de vivre selon la loi commune, qui est la loi républicaine. Le principe de laïcité est bafoué. L’égalité homme-femme, on ne connaît pas… ». Vous constatez, dites-vous encore :« ce que Jérôme Fourquet a décrit, c'est-à-dire une archipelisation de la France : la société française se fragmente, certaines communes sont devenues de véritables enclaves dans le territoire national, où la loi républicaine ne s’applique plus, où on peut mettre, par exemple le voile à des petites filles de 7 ans ou de 8 ans, et c’est accepté. »

Vous ajoutez que ce qui est en cause, c’est la continuité de notre nation, contre laquelle et contre les symboles de laquelle : « Il y a un ressentiment obscur, une sorte de haine (…), qui se manifeste chez un certain nombre d’individus ». Et de citer Mickael Harpon : « passé à l’islam radical, qui devrait nous préoccuper parce qu’on ne peut pas l’ignorer (…) Ce Harpon, pourquoi tue-t-il avec un couteau de cuisine, ses quatre malheureux collègues ? Il y a bien quelque chose, il y a une histoire, il y a un ressentiment. Ce que je mets en cause, c’est cette forme de radicalisation qui fait qu'on importe en France, des sentiments dont on croyait avoir fait définitivement litière, avec la République, la loi de 1905… une forme de racisme. Il y a des réunions de racisés, dont on exclut les blancs. Il y a une forme de religiosité extrémiste qu’on ne connaissait plus. Il y a des guerres de religions possibles, donc, c’est pour prévenir ces guerres de religions, à l’horizon, qu’il faut avoir une politique de contrôle des flux migratoires et, je le répète d’intégration de ceux qui veulent réellement devenir français. »

En somme, en dehors du contrôle des flux migratoires, le seul remède que vous voyez pour rétablir la situation de la France (votre réponse est claire), c'est : l’intégration, quelque soit l’obscurité du ressentiment contre la France, quelles que soient les questions que posent les Mickael Harpon. Comment, Monsieur Chevènement, pouvez-vous donner une réponse aussi claire que l'intégration à des questions que vous reconnaissez pour vous obscures, quand tout est possible, même des guerres de religion, dont vous croyiez que la République « avait fait litière » avec sa loi de 1905, autre erreur, autre obscurité ?

Toutefois, même en vous en tenant à la nécessité de reprise de l'intégration, vous avez conscience de la nécessité d'un désir à double sens. « Pour qu'elle reprenne, dites-vous,

« il faut que les étrangers, qui veulent devenir français en aient vraiment envie (...)
« Il faut aussi que la France soit accueillante, qu’elle combatte les discriminations, qu’elle soit un pays de justice, d’égalité, et qu’on les traite comme des citoyens, à égalité avec tous les autres,

« donc si ces deux attitudes se manifestent, à la fois l’envie de devenir français et l’envie d’accueillir de nouveaux citoyens, et de continuer la France, parce que, ce qui est en jeu, c’est la continuité de notre pays, si ces deux sentiments se manifestent et se joignent l’un à l’autre, alors, à ce moment là, on sortira de la panne de l’intégration, l’intégration reprendra ».

Non, Monsieur Chevènement, l'intégration ne reprendra pas, simplement, avec ce double désir. Si celui-ci est nécessaire, il n'est pas suffisant, car il faut qu'il s'accompagne d'une connaissance, elle aussi à double sens, une connaissance qui soit une véritable co-naissance, où musulmans et républicains français renaissent ensemble à la vérité nouvelle d'une civilisation judéo-christiano / islamique. Or, lorsque vous avez présidé la Fondation pour l'Islam de France, vous avez, dites-vous, « toujours cherché à éviter les surenchères, à faire en sorte qu’il y ait une meilleure connaissance et une meilleure appropriation par  nos concitoyens musulmans de ce que sont les valeurs de la République, qu’ils sachent que la laïcité n’est pas une laïcité punitive, mais une laïcité qui sépare le religieux du politique et du social, par conséquent, qui les amène à comprendre eux-mêmes leur religion, non pas comme une religion qui exclurait les mécréants, que seraient tels ou tels, mais comme une religion de tolérance ». En fait, vous demandez aux musulmans de connaître les valeurs de la République pour savoir ce que doit être leur religion, tout cela, sous couvert de LU-CI-DI-TE et de LA-Ï-CI-TE. A aucun moment, vous n'envisagez que la République Française puisse s'enrichir d'une connaissance laïque de l'Islam, et si vous approuvez la tenue du débat décidé par le Président Macron, c'est pour « faire bouger les mentalités », entendez musulmanes, dans le sens de la seule issue que vous envisagez : l'intégration.

Oui, « il faut faire bouger les mentalités », mais pas seulement musulmanes, aussi républicaines, pour qu'elles co-naissent l'une avec l'autre, en sortant d'une conception bien trop étriquée et timorée du principe de laïcité,

tout en restant neutre,
en garantissant la liberté de culte,
en proclamant la liberté de conscience,
et en ne plaçant aucune croyance au-dessus des autres.

Pourquoi tant de peur ? parce qu'on ne cherche pas à connaître l'Islam, parce qu'au nom de notre principe de laïcité, nous nous interdisons de créer une passerelle entre les formes d'esprit des créations divines et humaines, de composition-interprétation / destruction-transformation improvisatrice respectueuse, à partir du premier cycle créateur.

Si nous créons cette passerelle, nous nous rendons compte de la nature exacte des problèmes en question, qui nous empêchent de nous rencontrer, les musulmans et nous, en vérité. On s'aperçoit alors qu'on est bien loin des problèmes de foulards ! Ainsi, on s'aperçoit, en ouvrant le Coran, qu'il est destructeur-transformateur des Pâques juive et chrétienne, cf. L'ISLAM EN REPONSE A L'ISLAM EN QUESTION. Qu'il s'oppose à la composition-interprétation judéo-chrétienne,

comme le Yin chinois s'oppose au Yang,
comme Shiva s'oppose à Brahma-Vishnu,
comme la destruction créatrice de Schumpeter s'oppose à la création de perfectionnement ;

le problème, pour qu'elle soit totalement légitime, étant de savoir si la destruction-transformation coranique, qui va dans le sens de l'évolution créatrice, est respectueuse de l'original judéo-chrétien dont elle part. Dans ce cas, il y a, pour tous les croyants judéo-christiano / islamiques, cet original, selon lequel les hébreux sont arrivés en Terre Promise et selon lequel Jésus est mort en croix et ressuscité, et il y a, s'opposant à cet original, la vérité coranique, qui dit le contraire. Et c'est bien, parce que ça va dans le sens de l'évolution créatrice, en créant l'ouverture de l'improvisation radicale, par rapport à l'élévation de la composition-interprétation, ouverture qui va permettre qu'une nouvelle composition-interprétation judéo-chrétienne s'élève sur le pré carré qu'elle a défriché.

Cet original, nous pouvons le voir dans le verset 130 de la seconde sourate du Coran : « Dites : Nous croyons en Dieu et à ce qui a été envoyé d'en haut à nous, à Abraham et à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux douze tribus, aux livres qui ont été donnés à Moïse et à Jésus, aux livres accordés aux prophètes par le Seigneur, nous ne mettons point de différence entre eux et nous sommes résignés à la volonté de Dieu, »

Pour qu'il y ait, Monsieur Chevènement, cette tolérance des musulmans pour les chrétiens, il ne faut pas penser, qu'elle viendra d'une bonne compréhension du principe de laïcité, il faut que ce principe de laïcité permette, aux judéo-chrétiens comme aux musulmans, de savoir s'ils ont, tous trois, une place dans l'évolution créatrice et quelle est cette place. Or, il semble que, avec la meilleure volonté du monde, les musulmans, dans l'état actuel des choses, ne puissent que considérer les judéo-chrétiens comme des mécréants. En effet, selon le livre L'Islam en Question du Père Noël Tanazacq, édité par Liberté Politique, l’Islam n’est pas né en Arabie, mais en Syrie du nord. Il provient d’une rencontre entre une secte d’origine judéo-chrétienne : les judéo-nazaréens, messianistes, et la tribu arabe des Qoraïchites. Pour les judéo-nazaréens, Jésus n’était pas Dieu, mais il était le messie, qui instaurera, sur terre, le Royaume de Dieu (p. 28). Les judéo-nazaréens (des « purs ») rejetaient les juifs rabbiniques (des « impurs »), qu’ils qualifiaient de « recouvreurs », pour ajouter le Talmud à la Torah, et les chrétiens, qualifiés « d’associateurs », pour ajouter à Dieu, un Fils et un Saint-Esprit. Ils lisaient la Torah et l’Evangile de Saint Mathieu retouchés par leurs soins. Leur religion s’appelait la Religion d’Abraham, ce fut le premier nom de l’Islam (p. 28). Exilés en Syrie, leur but est de prendre Jérusalem et d’y reconstruire le Temple détruit en 70. Ils avaient besoin d’un bras armé : ce furent les arabes qoraïchites qu’ils endoctrinèrent, en inventant une fable astucieuse (Ismaël, père des arabes) et en leur promettant un fructueux butin… (p. 29). Après la mort de Waraqa, prêtre judéo-nazaréen, qui l’avait marié à sa cousine Khadidja, le commerçant caravanier Muhammad, qui pouvait avoir 25 ans, devient le chef des Arabes ralliés aux judéo-nazaréens (p. 32).

En fait, quand Muhammad dit aux musulmans de ne pas mettre de différence entre le Coran et les Livres envoyés à Moïse et à Jésus, il s'agit, pour ces derniers, de la destruction-transformation irrespectueuse des originaux, opérée par les judéo-nazaréens, irrespectueuse car elle fait disparaître ces originaux, qui, de ce fait n'existent plus. Par conséquent, pour les musulmans, les judéo-chrétiens, qui croient en eux, ne croient, en réalité, en rien. Voilà pourquoi ce sont des mécréants pour les meilleurs musulmans du monde, qui ne peuvent pas respecter leur foi judéo-chrétienne, même pas la tolérer. Pour qu'il y ait cette tolérance, que vous appelez de vos voeux, il faut élargir le principe de laïcité, en faire une passerelle à double sens, allant des non-croyants aux croyants, et vice-versa, et reliant les spiritualités laïques et religieuses dans un respect mutuel des formes d'esprit opposées de composition-interprétation et de destruction-transformation. Concernant l'Islam, il faut qu'il accepte de reconnaître, comme Livres donnés à Moïse et à Jésus, les actuels Ancien et Nouveau Testament, dont il contredit bienheureusement l'idée, la copie qu'il s'en est faite, car il est le Yin quand ils sont le Yang, ce qui va dans le sens de l'évolution créatrice, c'est-à-dire d'une connaissance qui est co-naissance à un monde nouveau, alors que, pour l'instant, ils ne sont qu'un Yin sans Yang.

Alors oui, Monsieur Chevènement, pour que l'immigration fonctionne, il faut, non pas, que l'intégration reprenne, mais qu'elle cède sa place à cette connaissance, qui est : co-naissance, à une République nouvelle, des étrangers et des Français d'origine, co-naissance à une République nouvelle, où la France aura envie d'accueillir les étrangers qui auront envie de devenir français, car elle aura compris la richesse de la diversité.

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IV.- Monsieur le Président de la République
Vigilance présidentielle,
déviation islamique et relâchement républicain
Principe de laïcité : nouvelle Ligne Maginot ou passerelle spirituelle ?

 

 

Monsieur le Président de la République,

Dans votre Hommage à la Préfecture du 08.10.2019, vous dites : « L’administration seule et tous les services de l’état ne sauraient venir à bout de l’hydre islamiste. Non, c’est la nation tout entière qui doit s’unir, se mobiliser, agir ». Par conséquent, vous prônez « la vigilance », qui est, « tout simplement, savoir repérer, à l’école, au travail, dans les lieux de culte, près de chez soi, les relâchements, les déviations, ces petits gestes qui signalent un éloignement avec les lois et les valeurs de la République ».

Parallèlement, un sondage IFOP, pour le JDD du 27.10.2019, donne 61% des sondés, estimant que l'Islam est incompatible avec les valeurs de la société française.

C'est pourquoi, après une réflexion sur les valeurs de la République Française, je me permettrai de vous signaler un relâchement et une déviation, qui sont liés, et dont notre société et l'Islam se partagent la responsabilité :

les valeurs de la République Française : par ces valeurs, je comprends toutes les activités par lesquelles la France se distingue sur les scènes nationale et internationale, et les formes d'esprit fondamentales de composition-interprétation fonctionnant en élévation et de destruction-transformation improvisatrice respectueuse fonctionnant en ouverture, qui les animent, la destruction-transformation étant une valeur positive quand elle respecte l'existence objective des originaux à partir desquels elle improvise, s'en prenant à l'idée qu'elle s'en fait. et une valeur négative, quand elle est irrespectueuse de l'existence des originaux, qu'elle supprime.

La déviation : le Coran, détruisant et transformant les Pâques juive et chrétienne, est donc tout à fait dans son rôle de troisième forme d'esprit fondamentale, créant l'ouverture sur laquelle les judéo-chrétiens peuvent élever une nouvelle composition-interprétation permettant une progression dans la relation judéo-christiano / islamique. Mais, pour cela, encore faut-il que la destruction-transformation islamique soit intérieure, s'en prenne à l'idée que les musulmans se font de la révélation judéo-chrétienne, et, pour le christianisme, par exemple, respecte l'existence des quatre Evangiles officiels. Or, il n'en est rien. Dans la conception islamique, ces quatre Evangiles ont été falsifiés et ils les remplacent par un seul Evangile : l'Injil, qui est leur destruction-transformation irrespectueuse, et qui, parce qu'elle est irrespectueuse, est destruction-transformation de rien. Par conséquent (il faudrait faire la même démonstration avec le Pentateuque hébraïque, le Coran enseignant que les hébreux ne sont jamais arrivés en Terre Promise, car Moïse les a renvoyés en Egypte, en raison de leur inconduite), les judéo-chrétiens, qui croient en leurs livres, ne croient donc en rien, pour l'Islam. Voilà pourquoi, le meilleur musulman du monde ne peut que considérer les judéo-chrétiens, comme des mécréants, qui ne sont rien parce qu'ils ne croient en rien de fondamentalement vrai. Voilà, Monsieur le Président de la République, pour la déviation qui empoisonne l'humanité judéo-chrétienne. Pour la redresser, il faut que les penseurs musulmans acceptent comme authentiques, les livres sacrés des judéo-chrétiens, en face desquels la France devra accepter que s'oppose complémentairement le Coran, selon lequel Muhammad demande : « Dites : Nous croyons en Dieu et à ce qui a été envoyé d'en haut à nous, à Abraham et à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux douze tribus, aux livres qui ont été donnés à Moïse et à Jésus, aux livres accordés aux prophètes par le Seigneur, nous ne mettons point de différence entre eux et nous sommes résignés à la volonté de Dieu, » (Coran, 130, sourate II). Sauf erreur de ma part, cela est, me semble-t-il, plus intéressant et productif que de se polariser sur le port du voile.

Le relâchement : le relâchement est le fait de la France, qui fait relâche, derrière ces valeurs de la République, principe de laïcité (cette nouvelle Ligne Maginot, tel qu'il est actuellement envisagé) en tête. Ne dirait-on pas qu'elles sont incapables d'évoluer, car fixées dans le marbre pour l'éternité, quand il y a tout à faire ? « Scriptoral » montre que les trois formes d'esprit de la création se retrouvent dans les mondes laïque, aussi bien que religieux. Tout en restant neutre, en garantissant la liberté de culte, en proclamant la liberté de conscience et en ne plaçant aucune croyance au-dessus des autres, le principe de laïcité, au lieu d'être cette muraille infranchissable qu'on cherche à en faire, peut donc devenir une passerelle à double sens, avec une circulation à fluidifier au maximum, allant du religieux au profane et du profane au religieux, l'homme étant à l'image de Dieu pour les croyants et dieu étant à l'image de l'Homme, pour les non-croyants. Cela permettrait aux deux mondes de se connaître, de co-naître à une Vérité nouvelle, plutôt que de se regarder hostilement et de passer à côté d'évidences comme la déviation précédente.

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V.- Marie / Maryam
Pourquoi je Te place en dernier, Toi, qui es la première.
Proposition d'une prière universelle à l'attention de
Marie / Maryam

 

Marie / Maryam,

Marie, sous le prénom de Maryam, Tu es la seule femme nommément citée dans le Coran, qui reconnaît la conception virginale de Jésus/ʿĪssā en Ton sein et qui Te consacre la sourate XIX aux 98 versets. C'est en raison de cette double dévotion, chrétienne et musulmane, que je Te salue, ici, et place cette page, qui initie une voie d'entente entre Judéo-Christianisme et Islam, sous Ta divine sauvegarde.

Je Te place en dernier, pour une raison toute simple : la défiance pour tout ce qui touche, de près ou de loin, au religieux, en France, est telle que les deux dernières pages que j'ai commencées par un : « Je te salue Marie » :

LETTRE OUVERTE A NOTRE DAME : INCENDIE INITIATIQUE AU COEUR DU MONDE

LETTRE OUVERTE A "NOSTRE-DAME" : APOCALYPSE, LA REVELATION 1279 - 2019

n'ont été regardées qu'à 3 % quand les autres le sont en général à 100 %. En effet, le simple fait de voir une prière a fait fuir à toutes jambes les internautes, preuve de leur actuelle énorme défiance vis à vis du fait religieux !!!... C'est donc en dernier que je vais placer, à Ton attention, ma proposition de prière universelle, après être revenu sur la proximité des points de vue des trois premiers destinataires de cette lettre ouverte, qui se divise en cinq parties :

une lettre adressée communément aux trois premiers destinataires de l'ensemble. A l'humanité qui cherche le combat extérieur de la composition-interprétation d'élévation évolutionnaire contre l'improvisation radicale d'ouverture révolutionnaire, visant à l'élimination mutuelle et nihiliste des adversaires, cette première partie montre qu'il existe une autre voie, source de connaissance et de co-naissance, quand la précédente est source d'ignorance : celle du combat intérieur, contre l'idée que l'on se fait d'autrui, c'est-à-dire contre soi-même.

La lettre suivante, adressée à Monsieur Finkielkraut, montre que, par-delà le choc civilisationnel entre la civilisation russo-soviétique et celle d'Europe centrale, il en est un autre, touchant au fond de l'humanité, il oppose le diktat vertical de la composition-interprétation judéo-chrétienne et l'ouverture libératrice de la destruction-transformation par le verbe prophétique islamique, affirmant en la centrant, son identité marginale. Destruction ou déconstruction, le résultat est tout aussi nihiliste si le combat est extérieur. Du respect pour les originaux et de l'intériorité, s'en prenant aux copies que l'on s'est faite de ces originaux, et le nihilisme disparaît pour faire place à l'enrichissement de la connaissance, menant à la co-naissance.

Monsieur Chevènement, dans la troisième lettre ouverte, ne conçoit la bonne marche de l'immigration, que dans une intégration des étrangers aux valeurs républicaines, pour lui inamovibles, alors qu'une connaissance de leur civilisation pourrait nous amener, soit à co-naître avec eux à une Vérité Nouvelle, si, par delà leurs oppositions, ils nous respectent, soit à dénoncer leur irrespect comme inacceptable, si on s'aperçoit que leurs valeurs font disparaître les nôtres, comme c'est le cas avec l'Injil, seul Evangile, reconnu par les musulmans, et, qui plus est, modifié.

La quatrième lettre ouverte répond à la demande de vigilance du Président de la République et montre que le véritable problème posé par l'Islam n'est pas le port du voile, mais la déviation de l'Injil, l'Evangile islamique, qui annihile l'existence spirituelle (et donc physique pour tout bon musulman) des judéo-chrétiens, mécréants comme tout non musulman. Face à cette déviation, il faut signaler le relâchement de la France, utilisant son principe de laïcité comme un bouclier défensif, de même qu'autrefois la ligne Maginot, au lieu de passer à l'offensive et d'en faire une passerelle de connaissance, et de co-naissance, reliant les formes d'esprit profanes et religieuse.

Quant à la cinquième lettre ouverte, adressée à Marie / Maryam, on est dedans, et la proposition de prière universelle, qui la termine, donne un tout petit exemple de là où on peut grandement aller, en empruntant cette voie de co-naissance :

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VI.- Proposition d'une prière universelle
à l'attention de la Vierge
Marie / Maryam
Le modérateur de la page Facebook
« Pape François 1er Officiel »
a accepté de publier cette prière.
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Marie
pour les chrétiens,
Maryam
pour les musulmans
et pour tous
pleine de grâce,
je Te salue.
Le Seigneur est avec Toi.
Tu es bénie entre toutes les femmes
et Jésus/ʿĪssā,
le fruit de Tes entrailles,
est béni.
Sainte Marie,
Mère de Dieu pour les chrétiens
et Maryam,
Mère du Verbe qu'Allah « jeta » en Toi
pour les musulmans,
avec nos pères juifs,
en correspondance avec
hindouistes, bouddhistes, taoïstes, confucianistes
et tous les croyants en des spiritualités
respectueuses les unes des autres
sur la planète,
et avec,
en France,
le principe de laïcité, qui reste neutre,
garantit la liberté de culte,
proclame la liberté de conscience,
et ne place aucune croyance
au-dessus des autres,
guide nous,
Marie / Maryam,
toujours, en tous lieux et tous ensemble,
dans la co-naissance à une
Vérité Nouvelle.

Marie / Maryam,
si Tu as inspiré cette prière,
je Te prie de tous nous aider à la réaliser.
Amen.



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VII.- Commentaires





Sur Facebook, le 07.11.2019

Edouard Madhousvâra des Carpates : Qu'est-ce que c'est que cette horreur relativiste et syncrétiste ? Monsieur le président Matthieu Ltdb, une purge s'impose.

Réponse : Alain Bouhey : Cette « horreur » n’est ni relativiste, ni syncrétiste :

- ni relativiste : elle croit en une vérité absolue : il y a, à l’œuvre dans l’évolution créatrice, 3 formes d’esprit de composition-interprétation / improvisation totale, qui agissent en 4 temps de composition-interprétation / destruction-transformation respectueuse (combat contre soi-même)  ou non (combat visant à annihiler autrui). Cet  enchaînement forme un cycle créateur, il se retrouve dans  le monde profane comme dans le monde religieux, ce qui n’est pas étonnant, l’homme étant à l’image de Dieu pour les croyants et dieu étant à l’image de l’Homme pour les non-croyants, à partir de là, se font les correspondances.
- ni syncrétiste : il n’y a pas de mélanges d’influences, mais ces correspondances. Je vous signale :

http://abouhey1.free.fr/l_o_dieu.htm et  http://abouhey1.free.fr/l_o_liberte_politique.htm 

Henri Chamard : L’œcuménisme est le pire des fléaux.

Réponse : Alain Bouhey  : Je ne vois pas pourquoi, mais, de toutes façons, il n’y a pas là d’œcuménisme, dont je vous rappelle la définition : «  promouvoir des actions communes entre les divers courants du christianisme, en dépit de leurs différences doctrinales, avec pour objectif l'« unité visible des chrétiens ».

Sara Tansey : Bonjour Alain Bouhey , vous avez clairement de bonnes intentions, et un bon cœur, et Jésus nous dit que les choses les plus importantes ce sont d’aimer Dieu d’abord et puis d’aimer les autres. Je crois que vous faites ces deux choses-là.

Pourtant, cette prière nous est difficile d’accepter... pourquoi ? D’abord, l’idée de « multiculturalism » ne marche pas, n’a jamais marché et ne peux pas marcher. On ne peut pas vivre ensemble dans l’harmonie s’il y a plusieurs groupes avec des valeurs et modes de vie qui sont complètement opposés et incompatibles.

L’intégration est le seul fil qui reste d’une tentative noble d’harmoniser une société devenue complètement dissonante. L’idée que vous avez de couper ce fil me semble non seulement très naïve mais aussi incroyablement dangereuse pour votre pays, qui s’agrippe à ses valeurs et sa culture.

Réponse : Alain Bouhey : Bonjour et Merci Sara Tansey : le multiculturalisme marche quand on le veut : il suffit pour cela de combattre son ego, ce que je fais depuis 1972 :

quelques exemples :
https://www.youtube.com/watch?v=o4IiYGf4qI4 ; http://abouhey1.free.fr/metamorphoses.htm ;
http://abouhey1.free.fr/17-saisons.htm ; https://www.youtube.com/watch?v=bnNE33gVSw4 ; https://www.youtube.com/user/abouhey/videos?view=0&flow=grid&sort=da.

Ce qui est très naïf mais aussi incroyablement dangereux pour mon pays, comme je l’explique, plus haut dans cette page de la prière, notamment à Mr Chevènement, c’est de s’acharner à vouloir intégrer les étrangers, alors qu’il faut commencer par les connaître. Si on le faisait avec les musulmans, on s’apercevrait qu’il y a beaucoup plus grave que le port du voile. Pour schématiser : l’islam est une religion qui contredit le judéo-christianisme, sur le plan fondamental des deux Pâques, notamment, et c’est très bien car cela va dans le sens de l’évolution créatrice, qui enchaîne composition-interprétation / destruction-transformation. C’est très bien, mais à la condition que cette destruction-transformation soit respectueuse du « dit » (le judéo-christianisme) si elle est le « contredit ». Au lieu de cela, elle est totalement irrespectueuse de ce « dit » (les Testaments Anciens et Nouveau) qu’elle transforme dans l’Ingil, en fait un premier « contredit », devant l'autre, qui ne fait que le répéter, si bien que, pour le plus croyant des musulmans, nous n’existons pas puisque notre « dit » est supprimé. Par conséquent, si des terroristes islamistes prenaient le pouvoir, il leur serait facile de justifier l’extermination des judéo-chrétiens, alors que l’établissement d’une civilisation judéo-christiano / islamique sur des bases saines serait une « co-naissance » née d’une connaissance juste.

En fait, nous utilisons notre Principe de laïcité comme une ligne Maginot défensive (on a vu ce que ça a donné) alors qu’il faudrait en faire une passerelle qui reste neutre, allant du profane au religieux et du religieux au profane, par le biais de la relation des formes d’esprit.

Le modérateur de la page Facebook
« Pape François 1er Officiel »
a accepté de publier
la proposition de prière à Marie / Maryam.
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Mayelle Mawelle Lemeur a partagé la proposition de prière : 39 vues, le 16.11.2019.

Jean-Marie Londeix (e-mail) :
"Apprécie une fois de plus ton courage et ta détermination. Chapeau !
Vive la co-naissance et la laïcité républicaine équitablement partagée… !"

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