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LETTRE OUVERTE
A NOTRE DAME : INCENDIE INITIATIQUE
AU COEUR DU MONDE


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INCENDIE INITIATIQUE




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Du Jeudi Saint 18.4.2019 au mardi 22.4.2019

 

"Que celui qui a des oreilles entende"
(Commentaire FaceBook de Raymond Renault Ouedraogo.)

     Objet : Ce que, je le crois jusqu’à la preuve du contraire, Notre Dame a voulu nous dire en brûlant sa cathédrale.

        Notre Dame pleine de grâce, je te salue,
le Seigneur est avec toi,
tu es bénie entre toutes les femmes
et Jésus, le fruit de tes entrailles est béni.
Sainte Marie, mère de Dieu,
garde nous de l’erreur,
ici comme partout,
et de maintenant jusqu’à l’heure de notre mort.
     Dans l’interprétation du signe que tu nous donnes
à travers l’incendie de ta cathédrale
et la chute de sa flèche,
guide moi, présentement,
avec ceux que je considère comme mes cinq Pères spirituels :

  • Le premier, c’est ton Michel, puisque Michel de Notre Dame, dit Nostradamus, qui, en me conduisant à travers le dédale des signes de son quatrain X,72, me familiarisa avec eux et me fit voir ce qui restait voilé pour beaucoup

 

  • Le second, c’est Louis XVI. Pas le roi régnant tant bien que mal sur son pied d’estale, mais le décapité qui en est descendu, dont la décapitation est la catapulte envoyant son ou ses fils spirituel(s), du plus haut (le sommet de la pyramide du pouvoir créateur) au plus bas (le point de départ de l’inversion pyramidale de ce même pouvoir, que je nomme Scriptoral.)
  • .Le troisième, c’est Mozart/Trazom, qui m’apprit à passer de l'autre côté du miroir, à faire horizontalement ce que Louis XVI m’apprit à faire verticalement.

  • Le quatrième et le plus difficile à vivre, parce qu’il ne faut pas le comprendre, c’est Ionesco, qui ne cesse de m’apprendre que l’amour est irréductible à la logique.
  • .Le cinquième et dernier, c’est mon ami Yochk'o Seffer, de dix ans mon aîné. Il me fit découvrir le cycle créateur :
.
  • Composition-Interprétation / Destruction-Transformation respectueuse,
.
  • ce qui mit en route le processus scriptoral.

    Amen
    .

   Alors que le monde se propose pour participer financièrement très largement (ce qui crée une polémique) à la reconstruction de ta cathédrale de Paris incendiée, montrant quelle place elle tient en son cœur ; alors  que, surfant le soir du 15 avril, et resurfant le 16, sur la vague émotionnelle engendrée par les images de l’incendie, le Président Macron veut réaliser la prouesse technologico-économique, de terminer, en cinq ans, cette reconstruction, pour que l’édifice soit vu, réparé et encore plus beau, lors des Jeux Olympiques de 2024 ; alors que toutes ces considérations matérielles ne laissent aucune place à d’autres plus spirituelles, je me demande (Mère céleste, qu’Andrée, ma mère terrestre, me fit prier, avec elle, tous les soirs de mon enfance), si tu as subi passivement et douloureusement cet incendie, comme un accident, ou si, au contraire, tu n’as pas voulu nous dire, à travers  lui, quelque chose de fort, concernant la spiritualité de cette humanité, que, de toute évidence, tu as touchée.

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LA CHUTE DE LA FLECHE






     Au lieu de se précipiter, en lançant, bille en tête, un concours international d’architecture pour la reconstruction de la flèche, comme pour faire oublier sa chute, ne faut-il pas, au contraire, s’arrêter sur cette chute, et prendre le temps de la réflexion, de la méditation, pour en comprendre la portée symbolique ? La reconstruction ou, peut-être, la recréation se ferait en connaissance de cause et pourrait répondre à un problème fondamental de notre monde, que m’a révélé ma recherche scriptorale, guidée par ceux que je crois être mes Pères spirituels, en raison de l’extraordinaire densité du réseau de signes qui m’entoure et leur est lié.


Photo : la flèche avant et pendant l'incendie

 


     En effet, comme le montre le film d’un passant, diffusé le 19 avril au journal de 13 heures sur TF1, , par Jean-Pierre Pernaut, le feu a pris à la base de la flèche vers 18h50 et celle-ci s’est effondrée dans le brasier à 19h58.


Photo : le brasier



     Elle serait donc à l’origine de l’incendie, en serait responsable et sa chute est celle de la verticalité, ramenée au niveau du sol, au pied de la Croix glorieusement intacte.

     Or, que disent les Gilets Jaunes dans cette crise qui en est à son XXIIIème acte ? Trop de verticalité, pas assez d’ouverture horizontale !

     Que disent, artistiquement, les improvisateurs ? Que la lumière que les compositeurs-interprètes cherchent en haut, eux la trouvent en bas (dans le brasier) ce qui leur permet de se projeter dans une autre direction (ouverture horizontale) !

     Qu’est-ce qui s’est opposé, politiquement, à l’élévation gaullienne, dans cette Vème République si chahutée ? La contradiction mitterrandienne horizontale.

     Qu’est-ce qui s’oppose, religieusement, à l’élévation judéo-chrétienne, chez nous, comme à l’élévation de la cinquième tête de Brahma dans l’hindouisme ? L’ouverture de la contradiction islamique sur des points aussi fondamentaux que les deux Pâques juive et chrétienne, chez nous et Shiva, dans l’hindouisme ! Or le pape François tend la main à l’Islam, ce que ne comprennent pas beaucoup de chrétiens et il nous demande de nous ouvrir aux cultures étrangères.

     En fait, on assiste à une succession de périodes d’élévation évolutionnairement conservatrices, dans le meilleur des cas (la poutre verticale de la Croix), et de périodes d’ouvertures sanglantes, révolutionnairement destructrices transformatrices irrespectueuses (la poutre horizontale de la Croix), l’ouverture chassant l’élévation (ce à quoi s’attachent, en ce moment, les Gilets Jaunes) qui chassera l’ouverture.

     Or, que nous montre cette image très forte sur laquelle je me permets de revenir ?


Photo : La verticalité de la flèche écrasée au pied de la Croix intacte, où s’équilibrent le vertical et l’horizontal

     La verticalité de la flèche écrasée au pied de la Croix intacte, où s'équilibrent le vertical et l'horizontal, N’est-ce pas cela ton message, Notre Dame : réaliser un pouvoir associant simultanément le vertical et l’horizontal, la droite et la gauche politiques, la composition-interprétation et la destruction-transformation artistique et entrepreneuriale respectueuses l’une de l’autre ?. C’est précisément ce que Toi, Notre Dame et mes cinq Pères spirituels m’avez montré en Scriptoral, où le respect mutuel est rendu possible par l’intériorisation du combat, de tout combat, même le Djihad, comme le montre ce schéma de l'évolution créatrice selon Scriptoral.. une évolution où Scriptoral se révèle pouvoir être la Jérusalem Céleste de Jean, une Jérusalem Céleste ouverte à tous les hommes et toutes les spiritualités de bonne volonté, voir cette vidéo :

Le processus scriptoral a été expérimenté au CRR de Rennes, dans le ballet Impermanence.

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EN RESUME




    

     En résumé, ce que montre la création artistique scriptorale, c’est qu’il y a trois formes d’esprit, dans l’évolution créatrice, les formes d’esprit de

Composition-Interprétation / Improvisation,

fonctionnant en quatre temps, de

Composition-Interprétation / Destruction-Transformation respectueuse.

     Pourquoi respectueuse ? Parce que ce que détruit l’improvisateur radical, ce ne sont ni les compositeurs, ni les interprètes, ni leurs œuvres, à partir desquels il improvise, mais c’est l’idée qu’il s’en fait, à la limite, c’est lui-même, ce qui lui permet de progresser dans leur connaissance. Sa création s’ajoute aux leurs, c’est un enrichissement, qui leur fait face, s’oppose complémentairement à elles en les contredisant et en se contredisant elle-même, car elle est La Contradiction. Mais, si on ne donne pas droit de cité à cette troisième forme d’esprit, qui fonctionne en ouverture horizontale, par descente au feu central passant par un trou noir, puis remontée dans une direction opposée, alors leur destruction-transformation devient irrespectueuse, s’en prend aux compositeurs, aux interprètes et à leurs œuvres et cherche à les faire disparaître (le « suicidez vous ! » des Gilets Jaunes aux policiers est tout à fait significatif de cet irrespect, où gronde la révolution irrespectueusement sanglante).
      Voilà, Notre Dame pleine de grâce, ce que je vois dans ta flèche, inversant en descente sa montée, pour passer par un trou noir béant et entraîner dans sa chute le reste de la toiture de ta cathédrale, en direction du brasier au sol et s’affaler en mille morceaux horizontalisés devant la Croix d’or intacte, conjuguant, elle, parfaitement, le vertical et l’horizontal. Tous les spectateurs de cette chute ont senti qu’il se passait quelque chose de très fort. Et si le signe que tu nous donnes confirme vraiment mon interprétation, aide nous, Notre Dame, à réaliser Scriptoral.

Filialement tien, Mère céleste.

Alain, François, Léon Bouhey,
AbouheY-YehoubA,
Tala Fall.

Post Scriptum :


     « Si tu regardes bien dans l’espèce de cratère de cette espèce de guerrier volcanique,
tu y vois des escaliers en colimaçon, qui descendent vers la lumière.
Pourquoi ?
parce que, nous, les improvisateurs, nous cherchons en bas
ce que, vous, les compositeurs-interprètes, cherchez en haut. » (Yochk'o Seffer).
Cf. la flèche de Viollet le Duc pointée vers le ciel,
que l'incendie improvisateur abat en bas,
au pied de la Croix.


"Pour redescendre au feu central,
il faut commencer par passer par un trou noir."
(Cf. Le trou noir de la flèche, traversant et entraînant dans sa chute,
la toiture de ta cathédrale Notre Dame.)


"Puis, destruction, dans la descente vers le feu central"
(Cf. celle de la flèche).

     La transformation se borne ici à un changement de couleurs. Mais, elle est ailleurs souvent radicale. Voir et entendre, par exemple, les transformations des quatre mouvements de la Partita BWV 1013 de Bach. Voici le premier triplé du premier mouvement, l’Allemande, (1.- transposition, 2.- destruction-transformation, 3.- recomposition) :

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