SOMMAIRE MUSIQUE LETTRES OUVERTES
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LETTRE OUVERTE A
FRAN
çOIS BILLOT DE LOCHNER

Président de Liberté Politique

L'ISLAM EN REPONSE A L'ISLAM EN QUESTION


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Obje
t :
Pourquoi l’Islam est terroriste.
Ce que lui-même et le Judéo-Christianisme doivent faire pour qu’il ne le soit plus
et qu’il prenne sa place dans l’Economie du Salut.

(réponse à L'Islam en
question, livret du Père Noël Tanazacq, édité par Liberté Politique).

I.-
L'ISLAM
D'APRES LE PERE NOËL TANAZACQ

II.-
L'ISLAM
D'APRES LA CREATION (*) ARTISTIQUE "SCRIPTORALE"

III.-
COMMENTAIRES & REPONSES

Smooth Ibi > Alain Bouhey
Jean-François Michon > Alain Bouhey
Stef Vlt > Alain Bouhey
Louis Bernet > Alain Bouhey

Agnes Léglise > Alain Bouhey (en substance)

Laurent matheron > Alain Bouhey

Anonyme > Alain Bouhey

(*) Sur le plan humain, le terme de création s'applique à la production d'oeuvres, qui organisent des éléments préexistants donnés par l'inspiration et la tradition.
Sur le plan divin, il peut avoir ce sens, appliqué à Brahma, par exemple, qui veille à la bonne mise en place des éléments préexistants de l'univers à chaque changement d'ère
. Sinon, il signifie la création, à partir de rien.

(Résolution optimale : 1920 x 1080, photo d'arrière- plan:
le Christ de la mosquée-cathédrale de Cordoue en Espagne)






I.-
L'ISLAM
D'APRES LE PERE NOËL TANAZACQ





Dimanche, 02 septembre 2018

......Monsieur le Président de Liberté Politique,


     Artiste chrétien, j’ai lu avec intérêt le fascicule, qu’édite Liberté politique : L’Islam en question, du père Noël Tanazacq. Toutefois, malgré toutes les manipulations qui entourent ses origines, je crois que l’Islam n’est pas seulement une grande religion, en raison du nombre de ses fidèles, d’où cette lettre ouverte. Voici les principaux points du livret, qui en sont à l’origine :
     Selon ce fascicule, donc, l’Islam, qui signifie « soumission » [à Dieu], « est une grande religion parce qu’elle nourrit spirituellement un milliard et demi d’hommes (22% de la population mondiale) » (p. 5).
     Son livre, le Coran, contient tellement de contradictions et d’incohérences, que « si l’on tenait compte de toutes les contradictions de l’Islam relevées par les historiens, on serait amené à conclure qu’il n’existe pas. » (Professeur d’histoire de l’Islam à la Sorbonne en 1967) (p. 23).
     Toujours selon ce fascicule, l’Islam n’est pas né en Arabie, mais en Syrie du nord. Il provient d’une rencontre entre une secte d’origine judéo-chrétienne : les judéo-nazaréens, messianistes, et la tribu arabe des Qoraïchites. Pour les judéo-nazaréens, Jésus n’était pas Dieu, mais il était le messie, qui instaurera, sur terre, le Royaume de Dieu (p. 28).
     Les judéo-nazaréens (des « purs ») rejetaient les juifs rabbiniques (des « impurs »), qu’ils qualifiaient de « recouvreurs », pour ajouter le Talmud à la Torah, et les chrétiens, qualifiés « d’associateurs », pour ajouter à Dieu, un Fils et un Saint-Esprit. Ils lisaient la Torah et l’Evangile de Saint Mathieu retouché par leur soin. Leur religion s’appelait la Religion d’Abraham, ce fut le premier nom de l’Islam (p. 28).
     Exilés en Syrie, leur but est de prendre Jérusalem et d’y reconstruire le Temple détruit en 70. Ils avaient besoin d’un bras armé : ce furent les arabes qoraïchites qu’ils endoctrinèrent, en inventant une fable astucieuse (Ismaël, père des arabes) et en leur promettant un fructueux butin… (p. 29).
     Après la mort de Waraqa, prêtre judéo-nazaréen, qui l’avait marié à sa cousine Khadidja, le  commerçant caravanier Muhammad, qui pouvait avoir 25 ans, devient le chef des Arabes ralliés aux judéo-nazaréens (p. 32)
    
     La conclusion du père Tanazacq est que l’Islam est « une hérésie du judaïsme et du christianisme (…) une imposture réalisée par des hommes (falsification de documents, légendes inventées), mais en s’appuyant sur des éléments religieux antérieurs qui ne sont pas tous faux (de nombreux éléments judaïques et quelques éléments chrétiens) » (pp. 73-74). [Voir commentaire 1]
     La force de cette religion vient de l’aveuglement et de l’ignorance spirituelle des occidentaux. Les religieux chrétiens sont aussi responsables, car très ignorants de l’Islam (pp. 74-75).
     La seule possibilité pour les musulmans : retrouver l’Eglise-mère dont ils proviennent, grâce à la Vierge Marie, seul nom de femme mentionné dans le Coran. La prier, ainsi qu’Abraham, Ismaël, les grands saints arabes ; accueillir les musulmans convertis par le Saint-Esprit (p. 74-77), prier Dieu, pour qu’Il rassemble tous ses enfants dans l’Eglise de son Christ, par son Saint-Esprit et pour que les juifs reconnaissent Jésus-Messie.
     Alors, vers 2047, pourra s’accomplir la prophétie de Saint Charbel, et une pichenette de l’ange fera s’écrouler l’Islam comme un château de cartes !

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1.- La création humaine du monde laïc


 

      Toutefois, le christianisme enseigne que, pour qu’une prière soit exaucée, il faut que la demande soit juste. Or, toute mon expérience d’artiste chrétien, pour qui l’homme et sa création sont à l’image de Dieu et de Sa Création, toute cette expérience me dit le contraire.

     En effet, le musicien-peintre-sculpteur Yochk’o Seffer et moi-même, sommes à l’origine d’une création « scriptorale », sur le rapport des formes d’esprit de composition-interprétation / improvisation jazzistique, à partir de la tradition orale.
     Cette dernière se présente sous trois formes différentes, comme le dit Philippe Hucher, dans Le Jazz, livre publié aux Editions Librio, (pp. 15-16) : « (l’improvisation jazzistique) ne s’est vraiment développée qu’à partir des années 1930 (…). Voie ouverte à toutes les libertés (…), c’est avec Charlie Parker, puis John Coltrane, qu’elle atteint des sommets. Trois types d’improvisation peuvent être retenus :

  • la modification d’un thème par paraphrase,
  • l’apparition d’une nouvelle mélodie à partir d’accords préservés,
  • et l’improvisation totale (…) hors de toute structure : à partir d’un morceau entièrement écrit, le musicien  peut aussi transformer rythme et mélodie pour s’approprier la partition. Il fait alors œuvre de recréation en y insufflant toute la force de sa personnalité. »

     C’est à l’improvisation totale que nous nous intéresserons tout particulièrement, car c’est celle que pratique Yochk’o Seffer, lequel s’inscrit dans la filiation spirituelle de John Coltrane et d’Olivier Messiaen, et c’est sur elle qu’il a attiré mon attention, aussi bien musicalement que picturalement. C’est aussi la plus créatrice, celle où l’homme est, le plus fortement, l’image de Dieu. [voir commentaire 2]

     Que m’a donc révélé Yochk’o Seffer sur cette improvisation totale, par rapport aux deux autres formes d’esprit que sont celles de composition-interprétation ?

   Yochk’o Seffer m’a révélé, que, par rapport à la composition-interprétation, qui fonctionne en élévation, dans la continuité d’un rapport père-fils, l’improvisation totale, fonctionne en rupture, car en ouverture, par descente-remontée destructrice-transformatrice RES-PEC-TU-EUSE, pour donner un nouvel oral, dans la discontinuité d’un rapport père / fils, mais père / fils prodigue (cf. vidéo 1).

     Nous avons donc trois formes d’esprit de
composition-interprétation / improvisation totale,
     fonctionnant en quatre temps de
composition-interprétation / destruction-transformation respectueuse
ce qui constitue un cycle créateur.

  Vidéo 1 :
1er Cycle créateur
Extrait de L’Evolution de l’Univers selon Scriptoral
de 00:07:29:05 à 00:08:25:00

 

     Le mot qui intrigue est bien sûr « respectueuse ». Comment peut-on respecter ce qu’on détruit et transforme ?
     C’est tout simple : il suffit de ne pas s’en prendre à l’original. Et, quand Yochk’o Seffer détruit et transforme la Partita BWV 2013 de Bach, il ne s’en prend nullement à l’original, qui ne s’est jamais mieux porté que maintenant, mais à l’idée qu’il s’en fait, c’est-à-dire à lui-même, à la limite. Le résultat, c’est un enrichissement de la création, qui peut alors compter une multitude d’œuvres (l’original et ses destructions-transformations respectueuses), au lieu d’une seule (cet original).

     Le plus intéressant est que ce cycle créateur se trouve, non seulement, dans le domaine artistique, mais aussi, dans le reste de la société laïque, à commencer par les domaines entrepreneurial et politique.

     Dans le monde entrepreneurial, Thierry Lucidarme publie chez Vuibert un livre intitulé Valoriser et développer l’innovation, où il montre l’opposition complémentaire de deux formes d’innovation : la première, pyramidale ou incrémentale, est une innovation de perfectionnement, qui améliore sans cesse les concepts ou les produits existants, ainsi que le fait la composition-interprétation artistique, la seconde, innovation visionnaire ou de rupture, « change en profondeur l’état de la technique ou des procédés dans le but de modifier les usages de consommation » : c’est la destruction créatrice de Joseph Schumpeter, son « ouragan perpétuel », ce qui correspond exactement à la destruction-transformation improvisatrice en musique.
     Dans le monde politique, nous avons à droite et au centre, une action conservatrice « évolutionnaire », qui progresse en restant reliée à ses origines, et qui s’oppose à la gauche révolutionnaire. Celle-ci fonctionne en rupture, par une destruction-transformation qui devient terroriste, quand elle n’est pas respectueuse de l’intégrité des personnes et de leurs créations, comme ce fut le cas à la Révolution française, lorsqu’elle institua la Terreur en mode de gouvernement (cf. vidéo 2).

  Vidéo 2 :
Cycle créateur dans les mondes entrepreneurial et politique
Extrait de L’Evolution de l’Univers selon Scriptoral
de 00:11:12:07 à 00:14:05:13

 

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2.- La Création divine du monde religieux

 



Mais, ce n’était pas tout : en effet, élargissant mon champ d’investigations, je constatai que la relation des formes d’esprit de ce cycle créateur régissait, non seulement, le domaine laïque, mais également, le domaine religieux.

     J’appris ainsi, que l’Univers décrit par le bouddhisme est un Univers cyclique, n'ayant ni commencement ni fin.
     Et je découvris surtout que, dans l’hindouïsme, dépendant directement de Brahman, la Réalité ultime, il y a la Trimurti, où fonctionnent cycliquement, eux aussi,

Brahma, le Compositeur, Vishnu, le Parfait Interprète, Shiva, le Destructeur-Transformateur.

Je me demandai, alors, s’il n’en allait pas de même pour notre triple monothéisme, Et, ouvrant l’Encyclopaedia Universalis à l’article Bible, les premiers mots qui attirèrent mon attention furent : « La Bible est un livre composé », livre d’inspiration divine, qui filtre et fixe le verbe oral des prophètes, faisant de Yahweh, son Auteur-Compositeur.
     Et le Christ, Fils du Père Yahweh, Son Verbe inscrit sur la croix, et ressuscité, selon le christianisme, en est le Parfait Interprète, ainsi qu’il le montre, s’adressant à ses disciples dans l’Evangile de Luc (24 ; 25-27), où il est écrit : « Esprits sans intelligence, lents à croire tout ce qu'ont annoncé les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire ? Et commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur in-ter-pré-ta dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. »
     Notons que Jésus est fils de Yahweh et Vishnu petit-fils de Brahma, comme, en musique, les interprètes sont fils ou petits-fils spirituels des compositeurs qu’ils jouent et sans lesquels ils n’existeraient pas.

Vidéo 3 :
Cycle créateur dans le monde religieux hors Islam irrespectueux des originaux
Extrait de L’Evolution de l’Univers selon Scriptoral
de 00:14:06:01 à 00:17:23:20

 

     En ce qui concerne Allah, il est nécessaire de l’envisager à la lumière du livre du Père Tanazacq pour que cet Islam en réponse réponde effectivement à son Islam en question, car il y a un problème de taille.

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3.- Le problème

 

 

     Le Coran ne contredit la Torah juive rabbinique et les quatre Évangiles canoniques que parce qu’il va dans le sens de la Torah et de l’Evangile de Mathieu retouchés par les judéo-nazaréens, qui ont endoctriné les Arabes Qoraïchites, lesquels furent les premiers musulmans (cf. P. Noël Tanazacq, L’Islam en question, p. 29), Ce sont ces textes retouchés par les judéo-nazaréens, qui, eux, sont les premiers contradicteurs des textes authentiques.
     Ainsi, les judéo-nazaréens sont bien destructeurs-transformateurs de la Thora et des Evangiles, mais ce sont des destructeurs-transformateurs irrespectueux et terroristes, car ils veulent faire disparaître les originaux qu’ils ont falsifiés et leurs fidèles, au lieu de s’opposer loyalement à eux, et de les présenter comme les  sources, qu’ils respectent, de même que leurs fidèles.
   Lorsque le Coran demande donc à ses croyants de respecter à l’égal de lui-même, les Livres sacrés envoyés d’en haut « à Moïse et à Jésus », il s’agit de ces textes manipulés, par « grattage et réécriture, interpolations… » (p. 35), qui ignorent leurs sources, dont parle le Père Tanazacq. Dans ce cas, le Coran ne fait preuve d’aucune ouverture d’esprit, ni d’aucune acceptation pour ce qu’il contredit et ce qui le contredit.

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4.- Une solution au problème


 

.......Le Coran a toutefois l’idée de ce qui devrait être : le respect le plus total de ce qui l’a précédé, lorsqu’il écrit, dans le verset 130 de sa seconde sourate : « Dites : Nous croyons en Dieu et à ce qui a été envoyé d'en haut à nous, à Abraham et à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux douze tribus, aux livres qui ont été donnés à Moïse et à Jésus, aux livres accordés aux prophètes par le Seigneur, nous ne mettons point de différence entre eux et nous sommes résignés à la volonté de Dieu, » le problème étant qu’il s’est arrêté aux judéo-nazaréens, au lieu de remonter aux judéo-chrétiens. Et c’est cela que l’Islam doit réaliser maintenant, pour aller dans le sens de l’évolution créatrice, lui, que le calife Omar ibn al-Khattâb, second successeur de Muhammad (de 634 à son assassinat en 644), a débarrassé des judéo-nazaréens (cf. P. Noël Tanazacq, L’Islam en question, p. 35).
     En effet, si le Coran accepte de se placer face à la Thora et aux Evangiles véritables, pour s’opposer à eux, tout en les respectant à l’égal de lui-même, alors, il prendra la place qui lui revient dans cette évolution créatrice : celle du Yin improvisateur total, s’opposant au Yang de la composition-interprétation judéo-chrétienne.
     Ainsi, le Coran contredira Thora et Evangiles et se contredira lui-même, mais, ce faisant, il posera la contradiction comme une vérité pleine et entière, comme le Yin et le Yang chinois, comme Shiva, face à Brahma-Vishnu, dans la Trimurti hindoue, ce que la création artistique corrobore totalement à travers « Scriptoral », ainsi que nous l’avons vu avec son premier cycle créateur : la destruction-transformation, et donc la contradiction coranique, seront libératrices par ouverture horizontale, quand les compositions-interprétations biblique et évangélique sont libératrices par élévation verticale, ce qui est complémentaire et que le  Coran reconnaîtra implicitement. : car ce qu’il détruira et transformera, ce ne sera pas l’autre, qu’il respectera, dans toute son authenticité et avec lequel il recommandera la CO-EXISTENCE la plus PACIFIQUE, ce sera l’idée qu’il s’en fera, à la limite, ce sera lui-même, ce  sera un combat contre lui-même : le véritable Djihad majeur !

Vidéo 4 :
Cycle créateur dans le monde religieux islamique s’il devient respectueux des originaux
Extrait de L’Evolution de l’Univers selon Scriptoral
De 00:17:23:23 à 00:18:45:11
Attention !
Cette vidéo a été réalisée avant que j’aie eu connaissance
des transformations judéo-nazaréennes des Livres sacrés judéo-chrétiens.
Ce sont ces derniers et non les précédents que l’Islam doit accepter de respecter,
ce qui n’est pas le cas actuellement, pour que cette vidéo soit valable.

 

Vidéo 5 :
Cycle créateur et Yin Yang chinois
Extrait de L’Evolution de l’Univers selon Scriptoral
De 00:18:45:12 à 00:21:15:08

 

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5.- Les deux faces du djihad





   Selon Wikipedia, en arabe, le terme « djihad » signifie « abnégation », « effort », « lutte » ou « résistance ». Il est souvent traduit à tort par « guerre sainte » (…) mais peut aussi être défini par l'expression « faites un effort dans le chemin de Dieu ».
  Averroès_(1126-1198) et Ibn_Al-Qayyim_(1292-1350) distinguent quatre types de djihad :

  • par le cœur, par la langue, par la main et par l’épée, pour Averroès, le djihad par le cœur étant une lutte intérieure spirituelle contre soi-même, et le djihad par la main et par l’épée, impliquant une lutte extérieure armée, contre les non-musulmans ;
  • djihad contre son ego, contre Satan, contre les infidèles, contre les hypocrites, pour Ibn Al-Qayyim, où l’on remarque que vient en premier, pour les deux, le combat spirituel intérieur, en paix avec l’extérieur non islamisé, et ceci, pour une période de dix ans, plusieurs fois renouvelable (cf. « Guerre et Paix : l’historique de ces notions dans la charia »)
       En fait ces quatre types de Djihad se ramènent donc à deux, (cf. Wikipedia), l’un, majeur, moral et spirituel, de lutte intérieure avec soi-même et de paix avec autrui, l’autre, mineur, de guerre avec les non-islamisés extérieurs, le premier majeur, ou « grand djihad », ayant été longtemps prédominant sur le second, mineur, ou « petit djihad » même si ce dernier « occupe l'essentiel voir la quasi-totalité des pages consacrées par les traités juridiques au « combat dans la voie de Dieu » ».

 



    Dans son livre,  L’Islam en question, le père Noël Tanazacq, signale ceci, qui est très intéressant pour notre sujet : « Comme l’enseignait l’évêque Jean de Saint-Denis, les hérésies, qui sont un « choix » d’une partie de la vérité au détriment de la plénitude de celle-ci, témoignent des déséquilibres qui peuvent exister, à certains moments, dans la confession de la foi et peuvent nous aider à les comprendre et à restaurer cette confession dans sa plénitude que nous appelons « orthodoxe », non pas dans un sens confessionnaliste, mais théologique. Toute hérésie peut nous enseigner quelque chose, nous aider à mieux comprendre, a contrario, le « dogme » révélé, et ensuite à le transmettre. » (L’Islam en question, père Noël Tanazacq, p. 55).
  Ce qui est répréhensible dans l’hérésie judéo-nazaréenne, qui a détruit et transformé la Thora des juifs rabbiniques et les quatre Evangiles canoniques, ramenés à un seul, ce n’est pas, à la limite, la destruction- transformatrice des textes, qui a toute sa valeur, c’est la volonté de faire disparaître les Livres originaux et ceux qui croient en eux. Plus qu’irrespectueuse, cette action est terroriste. A leur décharge, ils vivaient bien trop tôt pour connaître ces descendants d’esclaves noirs que furent Charlie Parker et John Coltrane et qui, quelques treize siècles plus tard, leur auraient montré ce qui était possible : une destruction-transformation respectueuse qui enrichissait la création humaine, dans un combat spirituel intérieur contre son égo, ce que, sur le plan religieux, les musulmans, jadis endoctrinés par ces judéo-nazaréens, dont ils se sont débarrassés vers 642, appellent le « djihad majeur » ou « grand djihad ».

   C’est pourquoi, à vous, musulmans du XXIème siècle, débarrassés depuis bientôt quatorze siècles de la tutelle judéo-nazaréenne, l’artiste chrétien que je suis, pose la question suivante : Plutôt que de vouloir régenter l’humanité entière avec une forme d’esprit destructrice-transformatrice irrespectueuse de ses origines livresques, et donc terroriste, ne préfèreriez-vous pas conserver toute cette destruction-transformation, en respectant ces mêmes origines livresques, c’est-à-dire les deux temps de cette composition-interprétation judéo-chrétienne à l’élévation verticale, à laquelle vous vous opposeriez complémentairement par les deux temps de cette improvisation totale à l’égale ouverture horizontale, pour former une nouvelle civilisation judéo-christiano-islamique ?
   Voici comment, par rapport à la civilisation judéo-chrétienne, elle pourrait progresser sur plusieurs points importants :

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7.- La destruction-transformation (ir)respectueuses
des Pâques juive et chrétienne

 

 



   En ce qui concerne Allah, Il est en son Coran l’esprit d’ouverture, destructeur-transformateur (ir)respectueux de l’essentiel des deux Livres sacrés qui le précèdent : c’est-à-dire de leurs deux Pâques.

  • Le Coran est irrespectueux et terroriste, s’il considère que ces Livres sont la Torah et l’Evangile de Mathieu, transformés par les judéo-nazaréens (appelés Injil dans le Coran), qui annihilent les Torah et quatre Evangiles authentiques et leurs croyants, qu’il faut tous tuer.
  •  Il est respectueux et légitime, s’il considère que ces Livres ne sont pas la Torah et l’Evangile de Mathieu, transformés par les judéo-nazaréens et s’il se place en face de la Torah, des quatre Evangiles authentiques, et de leurs croyants, en les respectant à l’égal de lui-même et de ses fidèles, tout en s’opposant à eux.

   En effet, pour le Coran, Moïse n'a pas amené les hébreux en Terre Promise (destruction (ir)respectueuse), il les a renvoyés en Egypte (transformation (ir)respectueuse ), Quant à Jésus, toujours pour le Coran, il n'a pas pu ressusciter car il n'a jamais été crucifié (destruction (ir)respectueuse), puisqu’il a été remplacé sur la croix (transformation (ir)respectueuse), selon le verset 156 de la quatrième sourate.
   Ainsi donc, Allah est bien destructeur-transformateur des Pâques de la Torah et des Evangiles judéo-chrétiens, mais cela ne doit pas faire oublier qu’il en sera tout autant respectueux, dans le verset 130 de sa seconde sourate, sI’l accepte que les « Livres donnés à Moïse et à Jésus » soient ceux des judéo-chrétiens et non des judéo-nazaréens, hérétiques par leur volonté de faire disparaître les précédents, non par les destructions-transformations de leurs contenus.: « Dites : Nous croyons en Dieu et à ce qui a été envoyé d'en haut à nous, à Abraham et à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux douze tribus, aux livres qui ont été donnés à Moïse et à Jésus, aux livres accordés aux prophètes par le Seigneur, nous ne mettons point de différence entre eux et nous sommes résignés à la volonté de Dieu. »
   Je me suis permis de citer à nouveau ce verset, tellement il me paraît important, pour peu que les livres en question soient remplacés par les originaux orthodoxes. Prenons l’exemple de la lapidation de la femme adultère, qui se trouve dans les trois Livres sacrés, et voyons, sur cet exemple précis, comment l’islam, destructeur-transformateur respectueux, peut être complémentaire du judéo-christianisme et faire avancer les choses, dans une société qui ne serait plus judéo-chrétienne, mais judéo-christiano-islamique :

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   La lapidation de la femme adultère vient de la loi juive édictée par Moïse.
   Dans l’Evangile de Jean, les scribes et les pharisiens, voulant piéger Jésus, lui amènent une femme adultère et lui demandent ce qu’il dit par rapport à Moïse. Jésus leur répond : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. » Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, scribes et pharisiens se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux plus jeunes. Resté seul avec la femme, Jésus, non plus, ne la condamna pas et lui dit d’aller et de ne plus pécher.
   Dans le Coran, le prophète Muhammad n’est pas à l’aise avec la loi de Moïse, puisqu’il repoussera à trois reprises la demande d’une femme adultère d’être lapidée pour être purifiée. Mais, par contre, l’Islam, s’il est, à la fois, destructeur-transformateur et respectueux des traditions juive et chrétienne, et s’il se réfère à l’Evangile original de Jean, ne peut pas lapider la femme adultère, puisque Jésus ne le fait pas.
   Mais, en chacun de ceux qui demandent la lapidation, il lapidera spirituellement l’idée qu’il se fait de cette femme, écrasée sous les pierres de sa maison en ruine, ce qui les amènera à mieux se connaître, à mieux la connaître, elle et les raisons de son adultère, à co-naître avec elle à une vérité nouvelle, ce qui est aller plus loin que la position de Jésus, se contentant de dire à la femme d’aller et de ne plus pécher.
Là est le djihad majeur du coeur, celui qu’ignorent les terroristes, qui, jamais, ne seront de grands djihadistes.
   Pour cela, au lieu de combattre autrui, il leur faudrait se combattre eux-même, au lieu de décapiter autrui, il leur faudrait décapiter leur propre désir de le décapiter, sans toucher au moindre de ses cheveux.
   Ainsi, selon « Scriptoral », la civilisation judéo-christiano / islamique ira plus loin que la civilisation judéo-chrétienne.
   Ainsi, toujours selon « Scriptoral », l’Univers laïco-religieux orientalo-occidental de composition-interprétation / destruction-transformation respectueuse, ira plus loin que celui, conservateur et seulement élévateur, de simple composition-interprétation.

Vidéo 6 :
Judéo-Christiano / Islam et lapidation de la femme adultère
Extrait de L’Evolution de l’Univers selon Scriptoral
De 00:18:45:12 à 00:21:15:08


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9.- Le rapport à l'écrit
l'écriture maîtresse ou servante soumise





   Un point très important à comprendre, c’est la différence de rapport à l’écrit entre la composition-interprétation judéo-chrétienne et la destruction-transformation improvisatrice (ir)respectueuse islamique, la double possibilité irrespect/respect étant ici conservée tant que l’islam n’aura pas choisi sa référence fondamentale : l’injil hérétique judéo-nazaréen ou les véritables Livres sacrés judéo-chrétiens :

  • Dans la composition-interprétation judéo-chrétienne, le verbe oral prophétique est filtré, comparé, mis en question par l’écriture pour s’élever en en éliminant les contradictions, la plus grande de ces mises en question étant la crucifixion de Jésus (si tu es le Fils de Dieu, sauve-toi toi-même). La crucifixion est, en fait, le mode d’écriture adapté au phénomène de l’Incarnation du Verbe de Dieu. J’eus, un jour, la surprise de découvrir que cette idée n’était pas neuve et qu’elle se trouvait exprimée dans un évangile apocryphe : l’Evangile de Vérité : « C'est pourquoi est apparu Jésus, il a revêtu ce Livre-là. Il fut cloué à un bois ; il inscrivit la disposition du Père sur la Croix. O le grand enseignement ! Jusqu'à la mort il s'est humilié, et la vie éternelle le revêt. Après s'être dépouillé des haillons périssables, il se revêtit de l'Incorruptibilité, ce que personne ne peut lui enlever... » (Evangile de Vérité, p. 172, Les Evangiles Apocryphes, Editions Retz, 1983).

   Dans la composition-interprétation, et, par conséquent, dans le judéo-christianisme, l’Ecriture est maîtresse, nous conduisant, là, où nous ne savions pas que nous irions, au départ.

  • L’Islam est improvisateur total. Mohammed Arkoun le confirme, s’il en est besoin : « Le langage coranique (...) est spontané : c'est un jaillissement continu de certitudes qui ne s'appuient pas sur une démonstration, mais sur une profonde adéquation aux éléments permanents de la sensibilité humaine. » (Mohammed Arkoun, Coran, 4ème trimestre 1970, Éditions Flammarion).
  •    Or, dans l’improvisation totale et dans l’Islam donc, il en va tout à fait différemment : alors que, dans la composition-interprétation, il y a un père : l’auteur compositeur, et un fils ou (petit-fils) : l’interprète, comme dans le judéo-christianisme, YHWH, le Père, et Jésus-Christ, le Fils, dans l’improvisation, l’improvisateur est seul responsable de son improvisation, qui est bonne ou mauvaise, mais qui est une saisie de l’instant qu’il refuse de remettre en question, pour qu’aucun frein mental ne ralentisse le jaillissement continu de la vie : elle est intouchable, comme le Verbe d’Allah, dans le Coran : « Les musulmans disent que le Coran est "descendu" (sous-entendu : du ciel), que Mohamed n'en est pas l'auteur mais qu'il est seulement le transmetteur de la parole d'Allah. De ce fait, ils considèrent que ce Livre est intouchable. » (Coran, V, 72, Éditions Flammarion).

   Dans l’improvisation, et, par conséquent, dans l’Islam, on peut se servir de l’écriture pour fixer la musique ou le verbe, à la condition de ne pas en modifier un iota : l’écriture y est servante soumise et Islam signifie soumission à Dieu, comme le note, d’un air critique, le père Tanazacq. Dans l’improvisation, et, par conséquent, dans le Coran, il n’est pas question d’utiliser l’écriture pour s’élever en résolvant les contradictions, mais, au contraire, de se soumettre au « jaillissement continu de certitudes » pour ouvrir le champ des contradictions, champ qui permettra aux compositeurs-interprètes de réorganiser le monde, comme les destructions-transformations de Shiva engendrent les réorganisations de l’univers de Brahma, interprétées par Vishnu.
   C’est pourquoi, le Coran reprend les transformations judéo-nazaréennes de la Torah et de l’Evangile unique de Mathieu, qui obéissent à la même forme d’esprit improvisatrice totale que la sienne : « Dis aux hommes des Écritures : "Vous ne vous appuierez sur rien de solide tant que vous n'observerez pas le Pentateuque, l'Évangile et ce que Dieu a fait descendre d'en haut. Le Livre que tu as reçu du ciel, ô Muhammad !" (...) » (Coran, V, 72, Éditions Flammarion).
   C’est pourquoi, le Coran ne comprend pas que les compositeurs-interprètes judéo-chrétiens mettent en question le verbe oral des prophètes et, encore moins, que les juifs aient pu écrire, par crucifixion, Jésus, le Verbe de Dieu incarné : « Nous avons accepté le pacte des enfants d'Israël et leur avons envoyé des prophètes ; toutes les fois que les prophètes leur annonçaient les vérités que rejetaient leurs penchants, ils accusaient les uns d'imposture et assassinaient les autres. » (Coran, V, 74, Éditions Flammarion).
   C’est pourquoi, le Coran, qui ne reconnaît qu’une écriture servante, soumise au jaillissement du Verbe divin, refuse la Sainte Trinité des chrétiens « associateurs », pour qui l’écriture, la Crucifixion est maîtresse, source d’élévation : « O vous qui avez reçu les Ecritures, ne dépassez pas les limites dans votre religion, ne dites de Dieu que ce qui est vrai. Le Messie, Jésus fils de Marie, est l'apôtre de Dieu et son Verbe qu'il jeta en Marie : il est un esprit venant de Dieu. Croyez donc en Dieu et en ses apôtres, et ne dites point : il y a Trinité. Cessez de le faire. Ceci vous sera plus avantageux. Car Dieu est unique. Loin de sa gloire qu'il ait eu un fils. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Son patronage suffit, il n'a pas besoin d'un agent. » (Coran, IV, 169, Éditions Flammarion).
   C’est pourquoi, le Coran s’attaque particulièrement aux « associateurs » chrétiens et à leur Sainte Trinité, qu’il veut tous exterminer : « Combattez les infidèles jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association [= christianisme] et que la religion soit entièrement à Allah. » (Coran, VIII/39 – cité p. 65 de L’Islam en question -). Pour vous, un improvisateur n’a pas besoin d’interprète, il est seul maître à bord, maître du jaillissement continu de la vie, de certitudes, que vous ne pouvez pas examiner, sous peine d’interrompre le jaillissement, comme le laisse deviner Mohammed Arkoun : « On voit par cette version sur le retour des Israélites en Egypte que Muhammad refait à son gré l'histoire du Peuple de Dieu. Nous nous dispenserons, à l'avenir, de relever les discordances du Coran avec les livres de l'Ecriture. » (Mohammed Arkoun, Coran, p.45, 4ème trimestre 1970, Éditions Flammarion).
   C’est pourquoi Mohamed Arkoun se dispense de relever les autres discordances, bien qu’elles soient toute la richesse du Coran, le Yin du judéo-christiano / Islam, quand le judéo-christianisme en est le Yang !

Vidéo 7 :
Ecriture maîtresse ou servante soumise
Extrait de L’Evolution de l’Univers selon Scriptoral
De 00:43:41:22 à 00:44:39:15

 


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10.- Frères musulmans du djihad majeur du coeur





   Bien que l’un de ces chrétiens associateurs que les musulmans, pratiquant le djihad mineur, veulent exterminer jusqu’au dernier (je fais donc partie du lot !), musulmans du djihad majeur du cœur, je vous appelle « frères », car toute ma recherche scriptorale, poursuivie depuis 46 ans, avec les griots sénégalais musulmans de tradition orale,

Deux Convergences de Paul Arma (1976)
version avec saxophone et griots live jouant sur
des sons percutés, du balafong et du saxophone enregistrés

puis avec l’improvisateur-compositeur Yochk’o Seffer,

Transcription, destruction-transformation respectueuse, recomposition
de l'Allemande de la Partita BWV 1013
de Jean-Sébastien Bach

 

puis avec l’improvisateur-compositeur Yochk’o Seffer, toute cette recherche me prouve qu’elle ouvre une voie, certes difficile, mais d’une richesse inouïe, dans le respect le plus total d’autrui.
   En effet, avec l’improvisateur destructeur-transformateur Yochk’o Seffer, total opposé de l’auteur-interprète que je suis, les choses furent loin d’être évidentes : combien de fois me jeta-t-il spirituellement à terre et combien de fois le mis-je en difficulté, sans même m’en rendre compte ? Je ne le sais. Mais toujours est-il que la création commune ne cesse de nous enthousiasmer en nous apprenant le plus profond respect réciproque. C’est pourquoi, frères musulmans du djihad majeur du cœur, je me permets de reprendre un terme d’Allah en Son Coran, le terme « avantageux », pour vous dire d’accepter deux points essentiels, car cela vous sera plus avantageux.  Ces deux points sont :

  • le fait que l’homme et sa création soient à l’image de Dieu et de sa Création :
  • la Sainte Trinité des chrétiens, et donc, ces chrétiens « associateurs ».

  Comme pour la lapidation de la femme adultère, l’acceptation se fait par le djihad majeur du cœur, au lieu de nous tuer, nous, les associateurs, il vous faut tuer l’image que vous en avez, dans un combat intérieur contre vous-mêmes. Vous vous apercevrez que cette image est fausse et ne tient pas compte de la totale réalité des choses et des êtres, la création humaine faisant partie de cette totale réalité.

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11.- La réalisation de la Jérusalem céleste ?





   Accepter le fait que l’homme et sa création soient à l’image de Dieu et de sa Création, contrairement à ce qu’enseigne le Coran, vous sera plus avantageux , car chaque fois que vous aurez du mal à comprendre ce qui se passe dans la Création divine, vous n’aurez qu’à regarder ce qui se passe dans la relation

composition-interprétation / improvisation totale

de la création humaine, pour que tout s’éclaircisse.

   Accepter la Sainte Trinité chez les chrétiens et donc accepter qu’ils soient « associateurs », vous sera plus avantageux, car vous participerez, alors, à  une réalisation qui dépasse le Judéo-Christianisme et l’Islam en les englobant dans une Réalité ultime, celle de la Jérusalem céleste qui ne peut se construire, comme le montre la création artistique humaine que par une conjugaison de l’élévation verticale de la composition-interprétation et de l’ouverture horizontale contradictoire de l’improvisation destructrice-transformatrice.
   D’un côté, les compositeurs-interprètes judéo-chrétiens savent s’élever, dépasser les limites (de la contradiction), par leur manière de se laisser conduire par l’Ecriture, jusqu’à la crucifixion, d’où Jésus sort avec un corps glorieux, incorruptible, libéré de toute contradiction (acceptez ce dépassement de vos limites par les judéo-chrétiens, acceptez la mort ignominieuse de Jésus sur la Croix, acceptez la divinité qu’elle lui confère). Mais, en échange, prenez toute votre place, car ces mêmes compositeurs-interprètes judéo-chrétiens (dont je fais partie), perdent, en s’élevant, le bouillonnement de la vie, de l’énergie : ils atteignent des sommets, après lesquels ils ne peuvent plus que redescendre. Et votre place fondamentale, c’est de toujours régénérer votre jaillissement continu de certitudes, sans dépasser les limites de la contradiction, d’ouvrir, sans cesse, par vos destructions-transformations désormais respectueuses, le pré-carré contradictoire, qui les inspire, d’y nourrir le feu spirituel du djihad majeur du cœur, de l’Esprit-Saint, qui se sera révélé être définitivement… Allah, troisième forme d’esprit d’Un Seul et Même Dieu, ce qui n’est pas difficile à comprendre, si on se réfère, là encore, à la création humaine : en effet, il y a en chacun de nous, ces trois formes d’esprit de composition, d’interprétation, d’improvisation totale. Seulement, elles sont inégales. Dans la Divinité Ultime, elles sont pleinement égales et s’appellent YHWH, Jésus-Christ et Esprit-Saint qui se révèle finalement être Allah.
   En effet, pour approcher le sujet de l’Esprit-Saint - Allah, il faut revenir sur l’erreur d’Alain Daniélou, qui a cru voir une correspondance entre la Trimurti hindoue de

Brahma-Vishnu / Shiva,
qu’il a transformée en
Shiva-Vishnu / Brahma

et la Sainte Trinité chrétienne :

Père-Fils et Saint-Esprit.

Pourtant musicien, Alain Daniélou a fait une première erreur en voyant en Shiva, l’improvisateur destructeur-transformateur, le père de Vishnu, l’interprète, et donc de voir entre Shiva et Vishnu, la relation Père-Fils de la Sainte Trinité, comme si un improvisateur avait besoin d’un interprète fils pour (le) jouer ! (L’Islam montre assez qu’il le refuse viscéralement !). C’est d’autant moins pardonnable que, dans la mythologie hindoue, Vishnu n’est nullement le fils de Shiva, mais il est, par contre, le Petit-Fils de Brahma, ce qui est tout à fait compatible, avec une relation compositeur-interprète et donc avec la relation Père-Fils de la Sainte Trinité. La seconde erreur d’Alain Daniélou est de s’être débarrassé de Brahma en l’assimilant au Saint-Esprit, sous le prétexte que l’un et l’autre n’avaient pas mieux réussi dévotionnellement, alors qu’un compositeur n’est connu que par les interprètes qui le jouent et qui ont le contact avec les foules. Ce n’est donc pas une preuve d’échec, pour un compositeur que d’être moins loué qu’un interprète.
   Par contre, il est une correspondance qui semble beaucoup plus intéressante, c’est celle qui établit un rapport entre la trimurti hindoue, notre triple monothéisme

Brahma-Vishnu / Shiva,
YHWH-Jésus-Christ / Allah,
Père-Fils – Esprit-Saint,

Et, par suite, Allah et le Saint-Esprit !... relation qui peut s’écrire :

YHWH-Jésus-Christ / Esprit-Saint > Allah.

   Dans ce cas de figure, l’Esprit-Saint de la Sainte-Trinité serait l’annonce de la troisième forme d’esprit de notre triple monothéisme, celle d’Allah… Est-ce seulement pensable ? Permettez moi d’en envisager l’hypothèse, en comparant Allah à l’Esprit-Saint, tel que ce Dernier est présenté par Jésus, dans l’Evangile de Jean, sous le nom de Paraclet, ce qui signifie le « Défenseur », « l’Intercesseur », le « Consolateur » :

   « Et je prierai le Père
et il vous donnera un autre Paraclet,
pour être avec vous à jamais,
l'Esprit de Vérité,
que le monde ne peut recevoir
parce qu'il ne le voit ni ne le connaît.
Vous, vous le connaissez
parce qu'il demeure avec vous et qu'il est en vous. »
(Jn 14, 16-17, Bible de Jérusalem, Ed. du Cerf).
  
   Le Paraclet, que Jésus nomme « Esprit de Vérité », vient donc du Père à la demande de Son Fils. L’Islam est fondé, par le fait des judéo-nazaréens, sur une partie, certes contradictoire, des Livres sacrés judéo-chrétiens, mais, la contradiction, se révèlera, plusieurs siècles après la fondation du christianisme, comme la Vérité qu’il apporte. Il peut donc, sur ce point, tout à fait être l’envoyé du Père, à la demande du Fils, un envoyé qui ne le reconnaît pas, précisément parce qu’il est, ou qu’il est devenu, Le Contradicteur, quand le monde a pu commencer à le reconnaître, ce qui n’était pas le cas au début (« l'Esprit de Vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit ni ne le connaît. »)
« Mais le Paraclet, l'Esprit Saint,
que le Père enverra en mon nom,
vous enseignera tout
et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »
(Jn 14, 26, Bible de Jérusalem, Ed. du Cerf).
   L’enseignement du Paraclet est donc double : d’une part, il est nouveau et l’enseignement de la Vérité de la Contradiction est nouveau, d’autre part, il est un rappel de celui de Jésus, et, si sa destruction-transformation des Livres sacrés qui l’ont précédé, d’irrespectueuse, car s’arrêtant à la Torah et à l’Evangile judéo-nazaréens (l’Ingil), devient respectueuse des originaux, alors, il sera bien un rappel des Evangiles canoniques.
"Quand viendra le Paraclet,
que je vous enverrai d'auprès du Père,
L'Esprit de Vérité, qui provient du Père,
il me rendra témoignage. ."
(Jn 15, 26, Bible de Jérusalem, Ed. du Cerf).
   C’est déjà le cas, puisque le nom de Jésus apparaît 35 fois dans le Coran, 27 fois sous la forme de « Jésus » ou d’Issa, et 8 fois sous celle de « le Messie », quand Muhammad n’y est cité que 4 fois.
"Il vaut mieux pour vous que je parte
car si je ne pars pas,
le Paraclet ne viendra pas à vous ;
mais si je pars,
je vous l'enverrai.
Et quand il viendra,
il confondra le monde
en matière de péché,
en matière de justice
et en matière de jugement :
de péché,
parce qu'ils ne croient pas en moi ;
de justice,
parce que je vais au Père
et que vous ne me verrez plus ;
de jugement,
parce que le Prince de ce monde est condamné."
(Jn 16, 7-8, Bible de Jérusalem, Ed. du Cerf).
   « Il confondra le monde… » ne convient-il pas particulièrement à Allah, qui peut être aussi « Clément et Miséricordieux » quand il pratique le djihad majeur du cœur (on l’a vu ci-dessus, appliqué à la lapidation), que rigoureux et sévère, autrement ?
"Quand il viendra, lui, l'Esprit de Vérité,
il vous conduira vers la Vérité tout entière ;
car il ne parlera pas de lui-même ;
mais tout ce qu'il entendra, il le dira,
et il vous annoncera les choses à venir.
Il me glorifiera,
car c'est de mon bien qu'il prendra
pour vous en faire part.
Tout ce qu'a le Père est à moi.
Voilà pourquoi j'ai dit :
C'est de mon bien qu'il prendra
pour vous en faire part."
(Jn 16, 13-15, Bible de Jérusalem, Ed. du Cerf).
« il vous conduira vers la Vérité tout entière » ; « la Vérité tout entière », c’est la Jérusalem céleste de Jean et la création artistique scriptorale humaine montre qu’elle se construit, effectivement, par un enchaînement alternant quatre compositions-interprétations (à la forme d’esprit judéo-chrétienne) et quatre destructions-transformations respectueuses (correspondant à la forme d’esprit islamique).

Note : En "Commentaires", se trouve une autre correspondance importante entre Saint-Esprit chrétien et Allah Destructeur-Transformateur musulman. La voici :
Le Signe de Croix chrétien, en divisant Saint-Esprit en deux parties qui dessinent un trait horizontal entre les deux épaules, s'oppose à la verticalité des deux parties de "au nom du Père et du Fils", comme destructeur-transformateur oppose l'horizontalité de ses deux temps à la verticalité des deux temps de compositeur-interprète, ce Signe de Croix donne une nouvelle correspondance entre Saint-Esprit chrétien et Allah Destructeur-Transformateur musulman :

1
Père
|
|
3......4
.Saint-Esprit
2
|.
Fils
Amen




comme



1
|
Compositeur
|
3.........................4
........
Destructeur-Transformateur
2
|.
Interprète
Respect




ou



1
YHWH
Compositeur

|
.......3 Allah(...............4 Allah
........Destructeur-Transformateur
2
Jésus-Christ
Interprète

?

   Des mois (ou des années ?) après avoir terminé ce graphique (cf. vidéo ci-dessous), j'eus la surprise de découvrir, dans l'Apocalypse de Jean, que la Jérusalem Céleste était l'épanouissement de la Jérusalem messianique cubique. Or, une pyramide tronquée inversée est l'épanouissement d'un cube. Ma surprise ne s'arrêta pas là, puisque, lisant que les remparts de cette Cité sacrée mesuraient 144 coudées, soient 36 coudées de côté, les nombres étant symboliques, je découvris, sur mon graphique, que les côtés et hauteurs de ma pyramide tronquée étaient tous égaux, et, de plus, égaux... à 36 millimètres, c'est à dire à l’échelle de 1 millimètre pour une coudée, par rapport aux données de Jean (je pris cela pour la possibilité d’un signe de confirmation) et découvris, par ailleurs, que la description de ses portes et artères pouvait s'adapter parfaitement à mon graphique, et que, pouvaient tout à fait correspondre à ses Arbres de Vie mes quatre cycles de formes d’esprit, de formation puis transformations - compositions-interprétations reliés par les quatre destructions.
   J'en déduisis que « Scriptoral » cette pyramide inversée de lumière pouvait être la Jérusalem Céleste de Jean, mais une Jérusalem Céleste ouverte à toutes les spiritualités laïco-religieuses occidentales et orientales, croyantes et non-croyantes, en étroite interdépendance, qu’elle ne cessait de relier par des ponts. Ainsi, en attendant de trouver ce qui l’unissait au taoïsme, je remarquai encore que l’Octuple Sentier de la quatrième des Quatre Nobles Vérités de Bouddha avait sa correspondance dans l’octuple enchaînement des quatre élévations I-II, V-VI, IX-X, XIII-XIV, où s’imbriquent les quatre ouvertures III-IV, VII-VIII, XI-XII, XV-XVI, de la Voie Scriptorale,
aussi difficile à équilibrer que la voie médiane de Siddhartha Gautama.

Vidéo 8 :
Erreur d’Alain Daniélou et Jérusalem céleste
Extrait de L’Evolution de l’Univers selon Scriptoral
De 00:26:24:20 à 00:39:23:06

 

   Le moment est venu, Monsieur François Billot de Lochner, et Liberté Politique, de conclure cette lettre ouverte, en commençant par revenir sur les affirmations du père Tanazacq :

  • L’Islam n’est pas seulement une grande religion, en raison du nombre de ses fidèles, c’est une grande religion, parce qu’elle peut représenter la troisième forme d’esprit de l’évolution créatrice : la destruction-transformation respectueuse des Livres sacrés orthodoxes, qui l’ont précédée. Dans ce cas de figure, elle sera égale et opposée au Judéo-Christianisme, duquel elle sera, de plus, complémentaire. Elle ne remplit pas cette condition pour l’instant, car elle ne se fonde que sur les transformations judéo-nazaréennes, et est irrespectueuse des Livres sacrés originaux, ce qui la rend terroriste et hérétique. Mais il ne tient qu’à elle de les respecter et de devenir cette grande religion. Ce ne sont donc pas ses destructions-transformations contradictoires qui sont hérétiques, si elle ne craint pas de les placer face aux textes originaux, mais son irrespect de ceux-ci, qui veut les faire disparaître.
  • L’Islam est contradiction, cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas, au contraire : ses contradictions sont son « jaillissement de certitudes » né de la composition-interprétation judéo-chrétienne, qui l’a précédé et nourrissant la composition-interprétation judéo-chrétienne, qui le suit. C’est le chemin vers la Jérusalem céleste.
  • L’Islam signifie soumission à Dieu, parce que, à la différence du judéo-christianisme, qui fonctionne en élévation verticale, en se faisant conduire par une Ecriture-Crucifixion maîtresse du Verbe devenant glorieux, qui élimine les contradictions (hébreux libérés relevant la tête, Jésus élevé sur le bois de la Croix, son Ascension, l’Assomption de Marie), au lieu de cela, l’Islam refuse de s’élever en supprimant les contradictions, ce qui, précisément, reviendrait, pour lui, à se supprimer. Il utilise l’écriture comme une servante soumise, et, nouvel oral nourricier, se développe en ouverture horizontale.
  • L’Islam n’est donc ni une imposture, ni une hérésie du christianisme, il est terroriste et hérétique, tant qu’il ne reconnaît pas la Vérité des Livres sacrés orthodoxes, qui l’ont précédé, et qu’il ne pratique pas, vis-à-vis des recouvreurs, association et associateurs, le djihad majeur du cœur, par lequel, au lieu d’exterminer ces derniers, il extermine la méconnaissance qu’il en a.
  • La seule possibilité, pour l’Islam, n’est donc pas de retrouver l’Eglise-mère dont il provient, mais de reconnaître que l’Eglise, à laquelle il continue de s’opposer, est bien l’Eglise chrétienne originale ce qui est une manière de la retrouver, mais dans une religion islamique, complémentaire et opposée, loin de s’écrouler, vers 2047, comme un château de cartes, par une pichenette de l’ange.

  Pour finir, je ne suis pas assez naïf pour ne pas me douter que vous vous demandez quelles études ou quelle inspiration légitime un tel travail. En fait, c’est un réseau de signes extrêmement dense, que j’ai notés pendant des années dans quelques 950 pages. Je vous en fais grâce et vous donne seulement ceux qui entourent mon nom, en cette signature, avec l’expression de mes sentiments les plus respectueux :

Alain, François, Léon BOUHEY
par mes père et grands-pères,
AbouheY-YehoubA = HBWHY-YHWBH = le Temple de YHWH
par l’identifiant « abouhey » de mon site « http://abouhey1.free.fr » accordé par Free,
Tala Fall = chameau
par le nom qui me fut donné à Kaolack (Sénégal) en 1971/72,
descendant des « bédouins » de Saint-Romain-le-Bas
par mes mère et grands-parents maternels,
et,
cerise accessoire sur le gâteau,
retraité « inactif », taillable et corvéable à merci,
par Messieurs Emmanuel Macron et Gérard Philippe,
respectivement, Président et Premier Ministre
de la République Française.

   Abouhey est l’identifiant que m’ont donné Free et Orange. Lu à l’envers, dans le sens de lecture de l’arabe et de l’hébreu, j’ai remarqué que cela donne Yehouba, ce qui signifie, en hébreu le B de YHWH, le Temple de YHWH, selon un franc-maçon à qui j’ai posé la question.
   Fraîchement arrivé à Kaolack (Sénégal), un chauffeur de taxi me rebaptisa Tala Fall, surnom qui me suivit. Fall correspond au chameau dans la brousse, pour moi qui poursuis une traversée du désert, cela était déjà remarquable, et encore plus quand j’appris que les habitants du village de mes grands-parents, Saint-Romain, où j’ai passé mes vacances, n’avaient pas de nom, mais un surnom : les « bédouins », ce qui relie Rome et donc le christianisme aux nomades musulmans du désert et à mon chameau : toute ma recherche scriptorale.
   Je laisse le retraité « inactif » à la libre appréciation de Mrs Macron et Philippe, en pensant, avec le Père Tanazacq, que les responsables religieux (et laïcs) ont une grande part de responsabilité dans les actuels problèmes de la relation judéo-christiano islamique, malgré mes appels dans le désert, depuis 1984. Pour preuve, Techouba, enregistré en 1988, dans le disque La Voie Scriptorale où figure un livret de 16 pages, dont deux sont consacrées à des citations du Coran et des Evangiles.

(cf. vidéo à partir de 6 mn 14 s.).


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