SOMMAIRE MUSIQUE PHYSIQUE QUANTIQUE
& SPIRITUALITES
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YIN/YANG TAO ORIENTAL 4, OCCIDENTALE VOIE SCRIPTORALE
& PHYSIQUE QUANTIQUE


PREMIERE PARTIE
LA VOIE DE LA PHYSIQUE

Introduction

1.- Science occidentale, spiritualité orientale et Scriptoral
2.- Connaître et voir
(Fritjof Capra, Le Tao de la Physique, p. 27)

3.- Au-delà du langage
(Fritjof Capra, Le Tao de la Physique, p. 47)

4.- La nouvelle physique
(Fritjof Capra, Le Tao de la Physique, p. 54)
DEUXIEME PARTIE
LA VOIE DES MYSTIQUES ORIENTALES
5.- Hindouisme
Trimurti (Brahma Vishnu Shiva) & Scriptoral

Extrait de « 5.- L'hindouisme », par Fritjof Capra,
Le Tao de la Physique, pp. 87-94 (Ed. Sand)

6.- Bouddhisme,
Quatre Nobles Vérités, Octuple Sentier,
Big Bounce : Big Bang / Big Crunch & Scriptoral
Extrait de « 6.- Le bouddhisme », par Fritjof Capra,
Le Tao de la Physique, pp. 95-102 (Ed. Sand)
 

Extrait de « 6 Le bouddhisme », par Fritjof Capra,
Le Tao de la Physique, pp. 95-102 (Ed. Sand)

Bouddha ou l'Eveillé
« »

Siddhartha Gautama, le « Bouddha » historique,
vécut en
Inde, au milieu du VIe siècle av. J.-C.,
A la même époque, que Confucius et Lao Tseu (Chine), Zarathoustra (Perse), Pythagore et Héraclite (Grèce).

Le Bouddha s’intéressait exclusivement à la situation humaine (souffrance et frustrations),
avec une doctrine non métaphysique mais psychothérapique,
montrant l'origine des frustrations humaines et la manière de les dépasser.
C'est une interprétation psychologique nouvelle, dynamique et directe,
des concepts indiens traditionnels de maya, karma, nirvana

En Inde, le bouddhisme est absorbé par l'hindouisme
et Bouddha est finalement considéré comme l'incarnation de Vishnu.

Comme toujours, dans la spiritualité orientale,
l'intelligence est le moyen de clarifier la voie vers l'expérience mystique directe,
que les bouddhistes nomment « éveil ».
Surmonter le monde des distinctions intellectuelles et des opposés,
pour atteindre le monde d’acintya (l'impensable), où la réalité est indivisée et indifférenciée.
Après 7 ans de profonde méditation, assis sous bodhi : l’arbre de l’éveil,
Bouddha obtint soudain l'illumination décisive, résolvant tous ses doutes,
dans l'acte du parfait éveil insurpassé, faisant de lui
Bouddha, c'est-à-dire l'éveillé.


Correspondance I
avec la création Scriptorale :
l’opposition des formes d'esprit de
composition-interprétation / destruction-transformation respectueuse
est surmontée dans l'illumination pyramidalement inversée de
Scriptoral.



Premier cycle créateur :
I-II / III-IV
Composition-Interprétation /
Destruction-Transformation respectueuse



SCRIPTORAL

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Il s’en fut alors au Parc des Gazelles de Bénarès,
pour prêcher sa doctrine,

les Quatre Nobles Vérités

Première Noble Vérité :
la spécificité de la condition humaine, c'est la dukha, souffrance ou frustration provenant de ce que
toutes choses adviennent et meurent, c'est le flux de la vie, l'impermanence, d'où
la souffrance,
dûe à la résistance lorsqu'on s’accroche à des formes fixes, qui sont des illusions (maya).
Le soi individuel distinct est aussi maya (illusion).

Seconde Noble Vérité :

de la cause de toute souffrance, trishna : l'attachement futile à la vie, provenant
d'avidya : l'ignorance, qui fractionne le monde en choses individuelles et distinctes,
tentant d'enfermer les formes fluides de la réalité en catégories fixes forgées par l'esprit,
ce qui emprisonne dans un cercle vicieux (samsara), où chaque action  engendre une action ultérieure,
où la réponse à chaque question pose une nouvelle question, dans un cycle de naissance et de mort mû par le karma,
chaîne sans fin des causes et des effets.

Troisième Noble Vérité :

rompre le cercle vicieux du Samsara, se libérer de l'esclavage du karma,
atteindre la totale libération du nirvana indescriptible : l'éveil, état de Bouddha.

Quatrième Noble Vérité :

l'Octuple Sentier
du développement de soi, menant à l'état de Bouddha

deux premières sections de l'Octuple Sentier :
vision juste & connaissance juste,
quatre
suivantes :
action juste : voie médiane entre extrêmes opposés,
deux dernières sections :
juste conscience éveillée et méditation juste.


Correspondance II
avec la création Scriptorale :

l’opposition des formes d'esprit de
composition-interprétation / destruction-transformation respectueuse
se compose, elle aussi, de 8 sentiers alternant 4 Compositions-Interprétations verticales (en bleu)
et 4 Destructions-Transformations respectueuses horizontales (en rouge) :
I - II-III / IV-V - VI-VII / VIII-IX - X-XI / XII-XIII - XIV-XV / XVI-XVII
ou (image du dessous)
0 - I-II / III-IV - V-VI / VII-VIII - IX-X / XI-XII - XIII-XIV / XV-XVI
pour aboutir à l'illumination pyramidalement inversée de Scriptoral.



Bouddhisme :
roue du Dharma
aux 8 membres de l'Octuple Sentier


SCRIPTORAL
vu de dessus dans le ballet Impermanence
Octuple Sentier
alternant sentiers verticaux (bleus) et horizontaux (rouges)
à l'exception du sentier I (0 dans la vue ci-dessous) :
I - II-III / IV-V - VI-VII / VIII-IX - X-XI / XII-XIII - XIV-XV /
XVI-XVII




SCRIPTORAL
vu de côté dans le ballet
Impermanence
Octuple Sentier
alternant sentiers verticaux (bleus) et horizontaux (rouges)
à l'exception du sentier 0 (I dans la vue de dessus) :
0 - I-II / III-IV - V-VI / VII-VIII - IX-X / XI-XII - XIII-XIV / XV-XVI



Selon Wikipedia :

« Les huit membres du Noble Sentier Octuple (ariyāṭṭaṅgika magga) sont :

  1. la compréhension juste (Sammā diṭṭhi),
  2. la pensée juste (Samnā saṅkappa),
  3. la parole juste (Sammā vācā),
  4. l'action juste (Sammā kammanta),
  5. le mode de vie juste (Sammā ājiva),
  6. l'effort juste (Sammā vāyāma),
  7. l'attention juste (Sammā sati),
  8. la concentration juste (Sammā samādhi). »

    On remarque, qu'en Scriptoral, les oppositions
    Compositions-Interprétations / Destructions-Transformations respectueuses
    doivent également être « justes », pour que sa pyramide inversée soit équilibrée.

    Selon Wikipedia encore :

    « La voie du milieu, voie médiane ou voie moyenne
    (pali : majjhimā-patipadā ; sanskrit : madhyamā-pratipad)
    est dans le bouddhisme
    le terme utilisé par Siddhartha Gautama
    dans son premier sermon qui se réfère au Noble chemin octuple,
    voie évitant les extrêmes, qui mène à l'éveil et à la libération de la souffrance (le Nirvāna)
    (...) La voie du milieu signifie donc qu'il faut éviter les extrêmes,
    et que pour atteindre l'illumination, un style de vie modéré convient. »


    C'est cette voie médiane que l'on retrouve en Scriptoral, où les quatre cycles créateurs des formes d'esprit
    aboutissent à la Transformation XVI, autour de laquelle ils s'équilibrent parfaitement, pour provoquer
    l'Illumination XVII.

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Vide (de pensée) Créateur
Impermanence, unité et interdépendance générales

Bouddha met en relief l'impermanence de toute chose
et la liberté à l'égard de toute autorité spirituelle, la sienne y compris.
(Cf. Scriptoral et Impermanence).
Les derniers mots de Bouddha sur son lit de mort
sont caractéristiques de sa conception du monde  et de son attitude en temps que maître spirituel :
« le déclin est inhérent à toutes choses composées, dit-il avant de trépasser ;
déployez vos efforts avec diligence. »
Au 1er siècle de notre ère, sa doctrine transmise oralement pendant 5 siècles,
fut mise par écrit pour la 1ère fois en langue pali : c'est la base de l'école orthodoxe Hinayana du Petit Véhicule.
L'école Mahayana, est basée sur des sutra, textes de vaste dimension, écrits en sanskrit, 1 ou 2 siècles après.
L'enseignement du Bouddha y est beaucoup plus élaboré et subtil dans cette école du Grand Véhicule,
avec une grande variété de méthodes ou « moyens habiles » pour atteindre à l'état de Bouddha,
allant de doctrines axées sur la foi religieuse à des concepts philosophiques très proches de
la pensée scientifique moderne, pour Fritjof Capra.


Correspondance III
avec la création Scriptorale :

ses XVI temps ne sont-ils pas un « moyen habile » pour provoquer l'Illumination du XVIIème,
en inversant la pyramide du pouvoir créateur ?


Au 1er siècle de notre ère, Ashvaghosha, premier interprète de la doctrine Mahayana,
et l'un de ses plus profonds penseurs,
écrit « l'Eveil de la Foi ».
Ashvaghosha est pensé avoir fortement influencé Nagarjuna,
le plus intellectuel des philosophes Mahayana.
Il démontre que la réalité ne peut être saisie par des concepts ou des idées,
et la nomme sunyata, vacuité ou vide :
lorsqu'est reconnue la vanité de toute pensée conceptuelle,
la réalité peut être expérimentée telle qu'elle est.
Le vide de la pensée est la source véritable de toute vie et l'essence de toute forme.
Le Bouddhisme Mahayana présente
un aspect spéculatif (théorique, abstrait),
et un autre religieux, engageant foi, amour, et compassion.
Selon D T Suzuki, les deux piliers de la véritable sagesse illuminée (bodhi) sont
prajna : la sagesse transcendantale ou l'intelligence intuitive,
et karuna : l'amour ou la compassion.


Correspondance IV
avec la création Scriptorale :

l'intelligence transcendantale
y dépasse
l'opposition horizontal / vertical,
pour établir
élévation en ouverture et ouverture en élévation,
dans l'amour du fils interprète resté toujours avec le père compositeur,
et dans celui du fils prodigue improvisateur ayant quitté ce même père pour mieux lui revenir.


Ainsi, la nature essentielle de toute chose dans le bouddhisme Mahayana, est décrite
en termes métaphysiques abstraits : « réalité telle qu’elle est », « vide »,
et en termes religieux : le Dharmakaya, correspondant au Brahman hindou : « le corps de l’être ».


Correspondance V
avec la création Scriptorale :

la destruction-transformation improvisatrice y passe par le vide d'un « trou noir  »,
qui détruit et efface l'image de la composition-interprétation, dont elle part,
pour libérer l'énergie créatrice de l'inspiration.


Il n'y a possible de véritable improvisation
libérant le flux des images nouvelles
qu'après
imprégnation-oubli
de tous les schémas traditionnels
passant par le
"TROU NOIR",

pas si noir ainsi que nous le voyons !
car plein de la blanche ou grise synthèse
de toutes les couleurs-lumières ou -matières
qu'il laisse le pénétrer, avec en plus, signe d'amour,
le rouge feu flamboyant.

C'est une île volcanique
embryon de montagne aux falaises pourtant usées car beaucoup pratiquées
(la bonne cuisine toujours dans les vieux pots se faisant !)
dans l'océan d'une grisaille également chemin du ciel,
mariage des teintes pour le meilleur et pour le pire :
le noir ou le blanc,
ou les deux à la fois,
suivant les uns ou les autres...

La mer s'y fait mère
qu'ouvre un rocher
jailli des entrailles par-delà les abysses
où la terre dissimule qui l'embrase et la cache :
l'énergie du soleil.
(Chromophonie Scriptorale, VI, 5)

Amour et compassion sont l'idéal du bodhisattva, être  humain hautement évolué, presque Bouddha,
qui a fait vœu d’aider tous les vivants à atteindre l’état de Bouddha, avant d’entrer dans le nirvana.
Pour « l'école de la Terre pure » du bouddhisme Mahayana,
l'état de Bouddha est la nature originelle de tout être humain :
pour entrer dans le nirvana (la « Terre pure »),
il faut avoir foi en sa nature bouddhique primordiale.
Selon Suzuki, « l'école Avatamsaka », reposant sur le sutra du même nom,
est le sommet de la pensée, du sentiment et de l’expérience bouddhistes,
c'est une éternelle fontaine de vie, comblant tous les esprits religieux.
Ce sutra est ce qui stimula le plus les pensées chinoise et japonaise :

chinois et japonais sont, d’une part, pratiques, pragmatiques et sociables
 /
les indiens sont, d’autre part, imaginatifs, métaphysiques, transcendantaux,

et l'on a pu dire que chinois et japonais, d'un côté, indiens, de l'autre, constituent les deux pôles de l’esprit humain,
si bien que la traduction du sutra Avatamsaka constitue la fusion des deux extrêmes,
ce qui fait de la philosophie Hua-yen en Chine et Kegon au Japon,
l'apogée de la pensée bouddhiste en Extrême-Orient.
Le thème central de l’Avatamsaka,
c'est l'unité et l'interdépendance de tous les phénomènes,
essence de la conception orientale du monde
et élément de base de la conception du monde dans la physique moderne.
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1.- Big Bang et Big Bounce
selon la science

 

 

Il existe deux modèles principaux
d’évolution de l’Univers :
Le Big Bang et le Big Bounce.

Le Big Bang est un modèle d’Univers ouvert :
partant d’un point, il est en expansion infinie,
jusqu’à ce que tous les stocks de matière à fusionner
soient utilisés par les étoiles, ce qui entraînera leur mort,
(et qui, entre parenthèses, n’est pas très enthousiasmant !)

Le Big Bounce, ou Univers Phénix, selon l’image de Georges Lemaître, en 1933,
est un modèle d’Univers cyclique, où alternent Big Bang et Big Crunch,
expansion(s) et contraction(s) ou vice-versa,
le Big Crunch étant un modèle d’Univers fermé, fermé par une contraction,
qui inverse l’expansion du Big Bang.

Ainsi, selon Wikipedia
en son article Modèle cyclique,
pour le physicien John Wheeler (1911-2008),
notre Univers est la descendance de dizaines d’autres avant lui
qui se succèdent de façon cyclique.
Chacun d’eux se compresse en un Big Crunch,
et, après cette contraction,
un  Big Bang fait renaître un nouvel Univers plus vaste et plus puissant des cendres de l'ancien.
Selon ce modèle cyclique, il y a une cascade d'Univers de plus en plus gros et vieux.
Ils se succèdent mais ne se ressemblent pas forcément, car ils sont déconnectés.
Du point de vue physique, les lois qui les gouvernent sont sans doute différentes.

Bien qu’en ce début de IIIème millénaire,
la plupart des cosmologistes excluent l’éventualité d’un Big Crunch futur,
la question ne peut pas être considérée comme résolue.
En effet, en 2003,
Le physicien Peter Lynds présente son nouveau modèle de cosmologie où le temps est cyclique.
Pour lui, l'Univers actuel finira par arrêter de se dilater et commencera à se contracter.
Avant de devenir une singularité, l'Univers « rebondirait »,
ce qui stopperait Le Big Crunch par un nouveau Big Bang.
Par ailleurs, en juillet 2007,
le physicien Martin Bojowald donne une nouvelle perspective à la théorie du Big Bounce.
Il présente, dans la revue Nature Physics,  l'hypothèse selon laquelle
l'Univers serait né d'un autre qui se serait contracté sur lui-même.
L'énergie gravitationnelle serait alors devenue répulsive
et cet Univers aurait ensuite rebondi vers le nôtre.
 
Telles sont donc les positions scientifiques sur la création de l’Univers. Elle est :
- soit le fruit d’un Big Bang initial, source d’une expansion qui ne finira qu’avec la mort des étoiles,
- soit le fruit d’un Big Bounce cyclique, faisant alterner, plus ou moins infiniment, expansions et contractions,
Big Bang et Big Crunch.

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2.- Big Bounce et « Scriptoral »




Le musicien-peintre-sculpteur Yochk’o Seffer et moi-même,
sommes à l’origine d’une création
« scriptorale »,
sur le rapport des formes d’esprit de
Composition-Interprétation / Destruction-Transformation respectueuse.
Ces formes d’esprit sont, elles aussi, des univers pyramidaux. Elles sont assimilées aux cycles des saisons
et enchaînent expansions et contractions, Big Bang et Big Crunch.
Elles sont donc à la création humaine ce que le Big Bounce
est à la Création universelle.
Bien plus, « Scriptoral »,
au carrefour des spiritualités laïco-religieuses de l’humanité,
à mi-chemin (la voie médiane bouddhiste ?) entre l’infiniment petit et l’infiniment grand,
n’apporte-t-il pas, un éclairage particulier sur la question
qui captive et divise les scientifiques :
l’Evolution de l’Univers ?
Petite précision :
les expansions entraînent un décalage vers le rouge,
les contractions vers le bleu,
d’où les couleurs qui leur sont ici attribuées.
Par voie de conséquence,
lorsque une contraction inverse une expansion,
leur superposition est violette.
 En « Scriptoral »,
« l’oral » est l’énergie-lumière informe,
source de toutes formes, de l’inspiration,
« le trou noir, source d’illumination » de John Wheeler,
le « vide » bouddhiste, un « vide » bien plein,
et le « script » représente, précisément, toutes ces formes nées de « l’oral ».

« Scriptoral »
est une création, qui s’est bâtie,
pyramidalement,
sur le rapport des trois formes d’esprit
de composition-interprétation / improvisation radicale.
Pourquoi « radicale », l’improvisation ?
parce que, au lieu d’aller dans le sens de l’écriture,
de donner du faux Bach, si elle se fait sur du Bach, par exemple,
elle va prendre ce Bach à contre-sens, le détruire et le transformer.
Mais… attention !
Cette destruction-transformation n’a pas pour effet de supprimer l’existence de Bach... Non !
Elle se pose à côté de lui, le laisse à la place d’honneur, car elle est RES-PEC-TU-EU-SE.
Ce faisant, elle enrichit le répertoire, et ouvre un nouveau point de vue sur ce compositeur.

Que détruit et transforme donc notre improvisateur radical ?
Ce qu’il détruit et transforme, ce n’est pas Bach,
mais l’idée qu’il s’en fait,
à la limite, c’est lui-même !...
Et ça change tout.
Car, qui s’en prend à l’existence de Bach, est un terroriste,
et qui s’en prend à l’idée qu’il se fait de l’œuvre de Bach,
par laquelle ce dernier existe aux yeux du monde,
est un artiste d’indispensable ouverture,
mettant en lumière, ce musicien,
et évoluant par rapport à lui.

Les trois formes d’esprit de « Scriptoral »
de composition, d’interprétation et d’improvisation radicale,
agissent en quatre temps de
composition-interprétation / destruction-transformation respectueuse,
et s’opposent deux à deux :
composition-interprétation (I-II), d’une part, fonctionnant en élévation,
à partir d’un temps oral de formation,
temps 0, car 0 de l’écriture,
et destruction-transformation respectueuse (III-IV), d’autre part, fonctionnant en ouverture,
par descente-remontée,
 ces quatre temps formant le premier cycle créateur.

Les formes pyramidales des temps de ce cycle
sont soit le produit d’une expansion, tel un Echo de Big Bang,
soit celui d’une contraction, tel un Echo de Big Crunch.
Pourquoi « écho » ?
Tout simplement, parce que, comme dans l’hindouïsme,
l’Atman, la Réalité ultime individuelle, correspond au Brahman, la Réalité ultime universelle,
les Big Bang et Big Crunch paraissent se répercuter à tous les niveaux de la création :
(L’effet « Eurêka », instant euphorique de soudaine compréhension et de certitude
après une phase de tension, est-il autre chose, au niveau individuel,
qu’un Big Bang succédant à un Big Crunch,
au niveau universel ?)

Nous avons donc,
dans ce premier cycle créateur,
le temps 0 des traditions orales, printemps, Echo de Big Bang en expansion,
le temps I de composition, été, Echo de Big Crunch en contraction,
le temps II d’interprétation, automne, Echo de Big Bang en expansion,
et le temps III de destruction respectueuse, hiver, Echo de Big Crunch en contraction,
qui va se projeter
en un temps IV de transformation, nouvel oral et nouveau printemps, Echo de Big Bang en expansion.

Repensant au modèle cyclique de John Wheeler,
avec sa cascade d'Univers de plus en plus gros et vieux,
qui se succèdent mais ne se ressemblent pas forcément, car ils sont déconnectés,
avec, du point de vue physique, des lois qui les gouvernent sans doute différentes,
je ne pus m’empêcher de constater :
- que la destruction III : Echo de Big Crunch,
était déconnectée de l’interprétation II : Echo de Big Bang,
puisqu’elle inversait, renversait même, la formation 0 : Echo de Big Bang,
- que composition-interprétation I-II  : Echos de Big Crunch / Big Bang, fonctionnait en élévation,
quand destruction-transformation III-IV : Echos de Big Crunch / Big Bang, fonctionnait en ouverture,
par une remontée IV : Echo de Big Bang, après descente III : Echo de Big Crunch, rappelant fortement
les Big Bang en « rebonds » de Peter Lynds et Martin Bojowald,
- et qu’enfin, la gestion de l’énergie était totalement différente dans ces deux voies opposées :
elle se faisait sur la durée, pour la composition-interprétation,
et dans l’instant, pour la destruction-transformation.

Ayant découvert ce cycle créateur dans le monde musical, en particulier,
puis dans le monde artistique, en général,
je m’aperçus qu’il se trouvait aussi, dans le reste de la société laïque,
entre autres, dans les mondes entrepreneurial et politique.
Dans le monde entrepreneurial,
Thierry Lucidarme publie chez Vuibert
un livre intitulé Valoriser et développer l’innovation,
où il montre l’opposition complémentaire de deux formes d’innovation :
la première, pyramidale ou incrémentale est une innovation de perfectionnement,
qui améliore sans cesse les concepts ou les produits existants,
ainsi que le fait la composition-interprétation artistique,
la seconde, innovation visionnaire ou de rupture,
« change en profondeur l’état de la technique ou des procédés
dans le but de modifier les usages de consommation » :
c’est la destruction créatrice de Joseph Schumpeter, son « ouragan perpétuel »,
ce qui correspond exactement à la destruction-transformation improvisatrice en musique.
Dans le monde politique,
nous avons à droite et au centre, une action conservatrice « évolutionnaire »,
qui progresse en restant reliée à ses origines,
et qui s’oppose à la gauche révolutionnaire.
Celle-ci fonctionne en rupture,
par une destruction-transformation qui devient terroriste,
quand elle n’est pas respectueuse de l’intégrité des personnes et de leurs créations,
comme ce fut le cas à la Révolution, lorsqu’elle institua la Terreur en mode de gouvernement.

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3.- Brahman, Trimurti, Triple monothéisme
respect, lapidation, bon Djihad





Mais, ce n’était pas tout :
en effet, élargissant mon champ d’investigations,
je constatai que la rel ation des formes d’esprit de ce cycle créateur
régissait, non seulement, le domaine laïque, mais également, le domaine religieux.
J’appris ainsi, que l’Univers décrit par le bouddhisme
est un Univers cyclique n'ayant ni commencement ni fin,
qui serait donc traversé d'une série infinie de Big Bang et de Big Crunch.
Il s'agit du saṃsāra, le cycle des existences successives, conditionnées par le karma,
qui les soumet à la souffrance, à l'attachement et à l'ignorance,
jusqu’à l’illumination libératrice du Nirvāṇa ;
j’appris aussi que, dans l'hindouisme également,
le saṃsāra est souvent utilisé pour parler du cycle des renaissances successives,
sans que l'adepte réussisse à atteindre la libération, la lumière, le moksha ;
c’est, dans l’hindouisme, le yoga qui aide à sortir de ce cycle ;
et je découvris surtout que, dans l’hindouïsme toujours,
dépendant directement de Brahman, la Réalité ultime,
il y a la Trimurti, où fonctionnent cycliquement, eux aussi,
Brahma, le Compositeur (Auteur de Big Crunch), Vishnu, le Parfait Interprète (Auteur de Big Bang),
Shiva, le Destructeur-Transformateur (Auteur de Big Crunch – Big Bang).

Je me demandai, alors, s’il n’en allait pas de même pour notre triple monothéisme,
Et, ouvrant l’Encyclopaedia Universalis à l’article Bible,
les premiers mots qui attirèrent mon attention furent :
« La Bible est un livre composé »,
livre d’inspiration divine,
qui filtre et fixe le verbe oral des prophètes
faisant de Yahweh, son Compositeur (Auteur de Big Crunch).

Et le Christ,
Fils du Père Yahweh,
son Verbe inscrit sur la croix,
et ressuscité, selon le christianisme,
en est le Parfait Interprète (Auteur de Big Bang),
ainsi qu’il le montre, s’adressant à ses disciples
dans l’Evangile de Luc (24 ; 25-27), où il est écrit, je cite :
« Esprits sans intelligence,
lents à croire tout ce qu'ont annoncé les prophètes !
Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire ?
Et commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes,
il leur in-ter-pré-ta dans toutes les Ecritures ce qui le concernait. » (Fin de citation).
Notons que Jésus est fils de Yahweh et Vishnu petit-fils de Brahma,
Comme, en musique, les interprètes sont fils ou petits-fils spirituels
des compositeurs qu’ils jouent et sans lesquels ils n’existeraient pas.

En ce qui concerne Allah,
Il est en son Coran l’esprit d’ouverture, destructeur-transformateur respectueux
de l’essentiel des deux livres sacrés qui le précèdent :
c’est-à-dire de leurs deux Pâques :
En effet, pour le Coran,
Moïse n'a pas amené les hébreux en Terre Promise (destruction – Echo de Big Crunch -),
il les a renvoyés en Egypte (transformation – Echo de Big Bang -),
selon le verset 58 de la seconde sourate.
Quant à Jésus,
toujours pour le Coran,
Il n'a pas pu ressusciter car il n'a jamais été crucifié (destruction – Echo de Big Crunch -),
puisqu’il a été remplacé sur la croix (transformation – Echo de Big Bang -)
selon le verset 156 de la quatrième sourate.

Ainsi donc,
certes, Allah est destructeur-transformateur de la Bible et des Evangiles,
Auteur donc de Big Crunch / Big Bang,
mais cela ne doit pas faire oublier qu’il en est tout autant respectueux
dans le verset 130 de sa seconde sourate, je cite :
« Dites : Nous croyons en Dieu
et à ce qui a été envoyé d'en haut à nous, à Abraham et à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux douze tribus,
aux livres qui ont été donnés à Moïse et à Jésus, aux livres accordés aux prophètes par le Seigneur,
nous ne mettons point de différence entre eux et nous sommes résignés à la volonté de Dieu.
(Fin de citation).
Le musulman doit donc tout autant respecter les enseignements de la Bible et des Evangiles
que celui du Coran, qui les contredit.
Ainsi, le Coran contredit Bible et Evangiles et se contredit lui-même,
mais, ce faisant, il pose la contradiction comme une vérité pleine et entière,
comme le Yin et le Yang du taoïsme chinois,
ce que la création corrobore totalement à travers « Scriptoral »,
ainsi que nous l’avons vu avec son premier cycle créateur :
la destruction-transformation et donc la contradiction coranique,
sont libératrices par ouverture horizontale,
quand les composition-interprétation biblique et évangélique
sont libératrices par élévation verticale,
ce qui est complémentaire
et que le  Coran reconnaît implicitement. :
ce qu’il détruit et transforme, ce n’est pas l’autre, qu’il respecte,
et avec lequel il recommande la CO-EXISTENCE la plus PACIFIQUE,
c’est l’idée qu’il s’en fait, à la limite c’est lui-même,
c’est un combat contre lui-même :
le bon Djihad !
Envisager l’enseignement coranique de cette manière transfigure tout
et complète les messages des livres qui l’ont précédé :

Prenons l’exemple de la lapidation de la femme adultère
qui se trouve dans les trois livres sacrés,
et voyons, sur cet exemple précis, comment l’islam destructeur-transformateur respectueux
peut être complémentaire du judéo-christianisme et faire avancer les choses :
la lapidation de la femme adultère vient de la loi juive édictée par Moïse.
Dans l’Evangile de Jean,
les scribes et les pharisiens, voulant piéger Jésus,
lui amènent une femme adultère et lui demandent ce qu’il dit par rapport à Moïse.
Jésus leur répond :
« Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. »
Quand ils entendirent cela,
accusés par leur conscience,
scribes et pharisiens se retirèrent un à un,
depuis les plus âgés jusqu'aux plus jeunes.
Resté seul avec la femme,
Jésus, non plus, ne la condamna pas et  lui dit d’aller et de ne plus pécher.
Dans le Coran,
le prophète Muhammad n’est pas à l’aise avec la loi de Moïse,
puisqu’il repoussera à trois reprises la demande d’une femme adultère d’être lapidée pour être purifiée.
Mais, par contre, l’islam, quand il dit ce qu’il est :
à la fois destructeur-transformateur et respectueux des traditions juive et chrétienne,
ne peut pas lapider la femme adultère, puisque Jésus ne le fait pas.
Mais, en chacun de ceux qui demandent la lapidation,
il lapidera spirituellement l’idée qu’il se fait de cette femme
écrasée sous les pierres de sa maison en ruine,
ce qui les amènera à mieux se connaître,
à mieux la connaître,
elle et les raisons de son adultère,
à co-naître avec elle à une vérité nouvelle,
ce qui est aller plus loin que la position de Jésus,
se contentant de dire à la femme d’aller et de ne plus pécher.

Là est le bon djihad,
celui qu’ignorent les terroristes,
qui, jamais, ne seront de vrais djihadistes.
Pour cela, au lieu de combattre autrui, il leur faudrait se combattre eux-même,
au lieu de décapiter autrui, il leur faudrait décapiter leur propre désir de le décapiter,
sans toucher au moindre de ses cheveux.
Ainsi, selon « Scriptoral », la civilisation judéo-christiano / islamique
ira plus loin que la civilisation judéo-chrétienne.
Ainsi, toujours selon « Scriptoral », l’Univers laïco-religieux orientalo-occidental
de composition-interprétation / destruction-transformation respectueuse
autrement dit, Echo de
Big Crunch – Big Bang d’élévation /  Big Crunch – Big Bang d’ouverture,
ira plus loin que celui, conservateur et seulement élévateur, de simple composition-interprétation
c’est-à-dire Echo de simple Big Crunch / Big Bang d’élévation.

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4.- Alain Daniélou,
Trimurti, Trinité, Triple monothéisme
« Scriptoral », Jérusalem céleste
et Réalité ultime occidentale




A ce sujet,
Wikipedia rapporte en son article « Trimurti »
la relation établie par l’indianiste français Alain Daniélou
entre Trimurti hindoue et Trinité chrétienne :
Selon cette interprétation,
Dieu le père, le procréateur, est à rapprocher de Shiva,
Vishnou serait alors Dieu le fils, descendant sur la terre sous forme d'avatar,
quant au Saint-Esprit, il ne semble pas avoir mieux réussi dévotionnellement que Brahmâ.
Envisagée du point de vue « scriptoral », cette relation ne résiste pas à l’examen,
alors qu’une autre est beaucoup plus évidente.
En effet, Alain Daniélou tombe avec d’autres dans l’erreur
de voir en Shiva le seul créateur de la Trimurti,
alors que Brahma en est le créateur compositeur
(Auteur de Big Crunch en élévation)
et Shiva le créateur destructeur-transformateur
(Auteur de Big Crunch – Big Bang en ouverture).
Au début de chaque cycle créateur, de chaque nouvel univers,
Brahma organise ou réorganise les éléments formés ou transformés par Shiva.
Par ailleurs, interprète conservateur de l’univers créé ou recréé par Brahma,
Vishnu n'est pas, mythologiquement, le Fils de Shiva, par contre, il est le Petit-Fils de Brahma,
sa mère est Ahimsa et son père Dharma, né d’un mamelon de Brahma.
Que Vishnu s’inscrive dans la lignée de Brahma,
comme l’interprète s’inscrit dans la lignée des compositeurs qu’il joue, n’a rien de surprenant.
La dernière erreur d’Alain Daniélou est d’assimiler Brahma au Saint-Esprit,
qui, souligne Wikipedia, comme lui, n’a pas mieux réussi dévotionnellement,
alors qu’en fait, Brahma est comme tous les compositeurs (ou auteurs),
qui ne sont connus que par les interprètes qui les jouent :
ce sont les interprètes et les improvisateurs qui ont le contact avec les foules,
sans eux, les compositeurs se résument à des grimoires conservés sur des rayons de bibliothèques,
de même que, sans compositeurs, il n’y a plus, ni interprètes, ni improvisateurs destructeurs-transformateurs,
ces deux derniers ayant besoin des constructions des premiers, pour les jouer ou les détruire et transformer,
tout en les respectant.

Si donc, cette interprétation ne résiste pas à l’examen,
il est une correspondance qui semble beaucoup plus intéressante,
c’est celle qui établit un rapport entre la Trimurti et notre triple monothéisme :
Brahma-Vishnu / Shiva, d’un côté, et, de l’autre, Yahweh-Jésus-Christ / Allah.
Il y a, toutefois, un manque à combler unifiant notre triple monothéisme :
englobant la Trimurti hindoue, par-delà tous les concepts opposés,
il y a, Brahman, la Réalité ultime ;
dans le bouddhisme,
c’est  le Vide en toute sa Plénitude,
le Nirvana.
Par contre, il est une erreur commune, en Occident,
c’est de dire que Yahweh - Jésus-Christ / Allah
sont un Seul et Même Dieu :
C’est inexact :
Ce sont les trois formes d’esprit
agissant en quatre temps
opposés deux à deux
du même Dieu,
de la même Réalité ultime,
Réalité ultime qui reste à construire,
A moins qu’elle ne le soit déjà…

Revenons à notre premier cycle créateur,
comprenant,
à partir d’un Auteur de Big Bang, printemps 0, formateur,
deux Auteurs cycliques de Big Bounce, avec,
pour le premier,
s’élevant :
un Auteur de Big Crunch, été I, compositeur, Brahma-Yahweh en contraction,
et un Auteur de Big Bang, automne II, interprète, Vishnu-Christ en expansion,
et, pour le second,
s’ouvrant par descente-remontée :
un nouvel Auteur de Big Crunch, hiver III, destructeur, Shiva-Allah en contraction,
et un nouvel Auteur de Big Bang, printemps IV, transformateur, Shiva-Allah en expansion.

Là, s’arrête l’enseignement des peintures de Yochk’o Seffer, dans Chromophonie Scriptorale.
Mais, de même que Brahma réorganise les Univers transformés par Shiva,
pour que Vishnu interprète cette nouvelle composition…
de même que les compositeurs, en musique,
s’inspirent des improvisations jazzistiques
pour recomposer sur elles,
de la même façon,
le pré-carré contradictoire auquel aboutit Transformation IV
est un appel de second cycle créateur,
comprenant
composition V – interprétation VI  /  destruction VII – transformation VIII,
transformation VIII, dont le pré-carré contradictoire appelle,
cette fois, et pour que tout soit achevé,
deux derniers cycles créateurs
allant de composition-été IX à…
destruction-hiver XV !
la place de transformation-printemps XVI posant problème,
car étant déjà occupée par formation-printemps 0.
Finalement,
toutes les transformations-printemps IV - VIII – XII
s’opposant aux compositions-interprétations I-II – V-VI – IX-X,
il ne restait plus à transformation-XVI qu’à s’opposer,
à la fois,
à toutes les compositions-interprétations
et à toutes les destructions-transformations respectueuses la précédant.
Pour cela, il n’y avait qu’une place, une place de choix :
celle d’un Echo de Big Bang, suspendu en expansion,
à la « Plénitude du Vide central »,
Echo de Big Bang d’une pyramide à l’endroit,
à l’envers de tous les Echos de Big Bounce la précédant,
et provoquant l’illumination de l’Echo de Big Bang définitif,
pyramidalement inversé et infiniment et éternellement ouvert : Scriptoral,
correspondant à Brahman, la Réalité ultime hindouiste, au Nirvana bouddhiste, ou pourquoi pas ?
à la Jérusalem Céleste chrétienne ?
En effet,
des mois (ou des années ?) après avoir terminé ce graphique,
j'eus la surprise de découvrir, dans l'Apocalypse de Jean,
que la Jérusalem Céleste était l'épanouissement de la Jérusalem messianique cubique.
Or, une pyramide tronquée inversée est l'épanouissement d'un cube.
Ma surprise ne s'arrêta pas là, puisque,
lisant que les remparts de cette Cité sacrée mesuraient 144 coudées,
soient 36 coudées de côté, les nombres étant symboliques,
 je découvris, sur mon graphique, que les côtés et hauteurs de ma pyramide tronquée
étaient tous égaux, et, de plus, égaux... à 36 millimètres,
c'est à dire à l’échelle de 1 millimètre pour une coudée,
par rapport aux données de Jean
(je pris cela pour la possibilité d’un signe de confirmation)
et découvris, par ailleurs,
que la description de ses portes et artères pouvait s'adapter parfaitement à mon graphique,
et que, pouvaient tout à fait correspondre à ses Arbres de Vie
mes quatre cycles de formes d’esprit,
de formation puis transformations - compositions-interprétations
(Echos de Big Bang  –  Big Crunch - Big Bang),
reliés par les quatre destructions
(Echos de Big Crunch)
J'en déduisis que « Scriptoral » cette pyramide inversée de lumière pouvait être la Jérusalem Céleste de Jean,
mais une Jérusalem Céleste ouverte à toutes les spiritualités
laïco-religieuses occidentales et orientales,
croyantes et non-croyantes,
en étroite interdépendance,
qu’elle ne cessait de relier par des ponts.
Ainsi, en attendant de trouver ce qui l’unissait au taoïsme,
je remarquai encore que
l’Octuple Sentier de la quatrième des Quatre Nobles Vérités de Bouddha
avait sa correspondance dans l’octuple enchaînement
des quatre élévations I-II, V-VI, IX-X, XIII-XIV,
où s’imbriquent les quatre ouvertures III-IV, VII-VIII, XI-XII, XV-XVI,
de la Voie Scriptorale,
aussi difficile à équilibrer que la voie médiane de Siddhartha Gautama.

En fait,
cet enchaînement
d’un Echo de Big Bounce faisant alterner,
à partir d’un Echo de Big Bang (la Formation 0),
huit Echos de Big Crunch : les Compositions I-V-IX-XIII et les Destructions III-VII-XI-XV,
avec huit Echos de Big Bang : les Interprétations II-VI-X-XIV et les Transformations IV-VIII-XII-XVI,
tous ces Echos de Big Bang et de Big Crunch étant limités en hauteur,
par la hauteur du premier Echo de Big Bang (la Formation 0)
et se terminant par un autre Echo de Big Bang : la Transformation XVI
en plongée verticale au cœur de la création,
ce qui provoque la propulsion, inversement verticale, de
« Scriptoral »,
Echo de Big Bang XVII de même axe,
englobant tout l’Echo de Big Bounce, avec ses seize échos d’Univers
dans une élévation et une ouverture cette fois infinie et éternelle.
Cet Echo de Big Bang  n’est-il pas
l’Image
de la succession des Univers
qui permettra d’aboutir à l’Illumination dernière ?
 Nous serions à l’orée de la destruction-contraction VII,
à partir de laquelle tout s’accélère, si on a l’idée de l’aboutissement final.
En tous cas,
l’enchaînement des deux derniers Echos de Big Bang XVI-XVII
(seul et unique enchaînement, notons le, de deux échos de Big Bang successifs en tout Scriptoral),
passage enfin libéré lui aussi,
après son royal blocage en notre Histoire,
cet enchaînement, donc, dévoile un dernier Arbre de Vie :
le Vème.
(Extrait des Dix-Sept Saisons)

Placé au cœur de la création,
ce Vème Arbre de Vie
évoque la Vème tête de Brahma,
à la position, elle aussi centrale, mais dominatrice,
que Shiva coupa, jadis, pour que son Rival de Créateur ne lui échappe pas.
Les quatre têtes périphériques correspondent aux quatre Arbres de Vie,
situés aux angles du cube de la Jérusalem messianique,
qui s’épanouit dans la pyramide tronquée de la Jérusalem céleste,
où ils s’ouvrent.

L’attitude de Shiva face à Brahma n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle de l’islam face au judéo-christianisme,
exprimée par Muhammad dans le verset 169 de la quatrième sourate du coran, je cite :
« O vous qui avez reçu les Ecritures,
ne dépassez pas les limites dans votre religion, ne dites de Dieu que ce qui est vrai.
Le Messie, Jésus fils de Marie, est l'apôtre de Dieu et son Verbe qu'il jeta en Marie :
il est un esprit venant de Dieu. Croyez donc en Dieu et en ses apôtres, et ne dites point : il y a Trinité.
Cessez de le faire. Ceci vous sera plus avantageux. Car Dieu est unique. Loin de sa gloire qu'il ait eu un fils.
A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Son patronage suffit, il n'a pas besoin d'un agent. »
(Fin de citation.)
Cela nous amène à parler du double visage de l’écriture :
si elle est servante, quand elle se borne à fixer, sans surprise, l’improvisation,
elle est maîtresse dans la composition,
où l’auteur-compositeur ne sait pas où elle va le mener,
où elle l’amène, précisément,  à « dépasser ses limites »,
et où la multiplicité de ses interprétations la ressuscite en lui conférant une Vie glorieuse.

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0 (de l'écriture) : Formation orale,
(Printemps 0).
Expansion,
écho de Big Bang :
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...



qui engendre
Composition I
(Eté I).
Contraction,
écho de Big Crunch,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...


qui engendre
Interprétation I (II)

(Automne I).
Expansion,
écho de Big Bang,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...

qui engendre le vide de
Destruction I (III)
(Hiver I).
Contraction jusqu'au vide,
écho de Big Crunch,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...

qui engendre
Transformation I (IV)
(Printemps I).
Expansion,
écho de Big Bang,
la Création se crée,
l'humanité y participe
? ...

qui engendre
Composition II (V)
(Eté II).
Contraction,
écho de Big Crunch,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...
qui engendre
Interprétation II (VI)
(Automne II).
Expansion,
écho de Big Bang,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...


qui engendre le vide de
Destruction II (VII)
(Hiver II).
Contraction jusqu'au vide,
écho de Big Crunch,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...


qui engendre
Transformation II (VIII)
(Printemps II).
Expansion,
écho de Big Bang:
la Création se crée,
l'humanité y participe

?...


qui engendre
Composition III (IX)
(Eté III).
Contraction,
écho de Big Crunch,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...

qui engendre
Interprétation III (X)
(Automne III).
Expansion,
écho de Big Bang,
la Création se crée,
l'humanité y participe ?...

qui engendre le vide de
Destruction III (XI)
(Hiver III).
Contraction jusqu'au vide,
écho de Big Crunch,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...


qui engendre
Transformation III (XII)
(Printemps III).
Expansion,
écho de Big Bang,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...

qui engendre
Composition IV (XIII)
(Eté IV).
Contraction,
écho de Big Crunch,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...

qui engendre
Interprétation IV (XIV)
(Automne IV).
Expansion,
écho de Big Bang,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...

qui engendre le vide de
Destruction IV (XV)
(Hiver IV).
Contraction jusqu'au vide,
écho de Big Crunch,
la Création se crée,
l'humanité y participe
? ...

qui engendre
Transformation IV (XVI)
(Printemps IV).
Expansion,
écho de Big Bang,
la Création se crée,
l'humanité y participe
?...


QUI ENGENDRE
SCRIPTORAL,
L'ETERNITE OCCIDENTALE DE LA JERUSALEM CELESTE,
L'ILLUMINATION SOUDAINE, L'EVEIL, LE NIRVANA ORIENTAL ?
LA CREATION EST CREEE.


« »
Te

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