SOMMAIRE | MUSIQUE | CHROMOPHONIE SCRIPTORALE | |
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Etonnament, alors que cette improvisation, hésitant entre blanc et mauve, invite en ce délicat décor à l'élévation spirituelle, voici que la bête ayant déchiqueté la sirène conteuse de miracles, y fait, mécanicienne, en trombe, et sur une moto à son image, dans le giclement d'une colonne de peinture virant subitement au lilas foncé, une entrée tonitruante et explosive participant au principe du moteur qui la meut et lui donne des ailes, au point quasiment de renaître de sa propre découverte dans le bleu d'une confiante sérénité, - sa parfaite connaissance de la machine et de ses réactions animant, en une espèce de matérielle communion, la logique inerte sans elle -. La couleur mystique de cette improvisation, à travers une relation harmonieuse entre l'oral qu'on vit s'acharner férocement contre l'incompréhensible, et son script, éclaire toute espèce de rapports, à commencer par ceux des humains entre eux : elle incite à les connaître, - c'est à dire à se connaître - comme si on les avait faits, - comme si on s'était fait - jusqu'à être à la fois soi-même, par le pouvoir de l'esprit, et sa mère et sa fille, et son père et son fils, avec la nécessité, à chaque nouvelle étape de la compréhension, de mettre le contact pour un périlleux tour d'amour, éprouvant la valeur de la logique exhumée, sans quoi la vie n'est rien d'autre... qu'inutile moto sans motocycliste : si parfaite soit-elle, on ne peut que la regarder ! |
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