SOMMAIRE MUSIQUE CHROMOPHONIE SCRIPTORALE
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En cliquant sur les 3 tableaux de "Chromophonie scriptorale",
vous entrez dans 72 pages comprenant :
- la Préface de Léopold Sédar Senghor,
- 10 x 1 page de présentation de cycle + 6 tableaux avec leur interprétation poétique particulière,
- une interpretation générale de "Chromophonie scriptorale".
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IV, 2.- SCRIPTORAL =
VIE LIBEREE DE MORT






C'est donc à une
descendance ascensionnelle
que la femme donne le jour :
Plus passe le temps les séparant et unissant
l'une et l'autre en même temps,
plus remonte la mère dans la nuit de l'esprit,
sous l'aspect monstrueux de quelque barbare centauresse,
femme-dogue-jument défiant les lois du genre.

La chaleur de la vie y tient toute en la couleur de sa cuisse,
souche de la multitude de
La surp
une croup
chevaline autan
devant laquelle pende
ceintes d'un pagne p
tandis qu'au-dessus
de chienne fa
elle dress
une tête i
à la corne p
s générations - son fruit :
lombe
e rebondie,
t que féminine,
nt de pleines mamelles
orteur de nourrisson,
d'une patte tendue
isant la belle,
e, stupide,
nhumaine
rétentieuse
de bête en sa plus porfonde bêtise,
tête qu'elle retourne,
pour faire face au tout proche sang lointain de ses entrailles.
 
 
 
 
Lui, nouveau-né que sur son dos naguère elle a placé,
guerrier,
de la place s'est emparé,
et maintenant la monte et la dompte
de l'impérieux éperon de sa botte mexicaine,
faisant jaillir de la cuisse ancestrale
l'éclair,
son mystère, qu'il a découvert.
 

Ne dirait-on pas qu'elle se cabre et rebiffe,
la bête satanique ?...
Mais lui tient le rêve, poupée fétiche et surtout
miroir :
Soleil de ses jours,
il le protège de la mort,
de cette puissance de ténèbres
qu'est le maternel désir de possession
en lui apprenant à se connaître soi-même,
dans toute la plénitude d'une jeunesse qui le monde renouvelle ;
c'est pourquoi ont pris les oreilles de la bête
avec la couleur du printemps, la forme du miroir,
car, plus que les yeux dont l'un est caché par l'une,
ce sont elles qui la guident avec la voix de son sang,
la poussant vertement
en avant
de l'obscur vers l'azur.

 












   
 

 




C'est le temps
où l'enfant monte et dompte la mère primitive
et la pousse vertement
de l'obscur vers l'azur.



 
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