Selon Michel Morin, dans "Le grand
Monarque selon les Prophéties" (Louise Courteau
éditrice), la Prophétie des Papes ou Prophétie
de Saint Malachie, fut rédigée par cet ami de
Saint Bernard, lors de son séjour à Clairvaux,
vers 1138.
Elle se compose d'une suite de 111 devises latines, concernant
les papes et anti-papes, dans l'ordre chronologique de l'histoire
de l'Eglise, et allant de Célestin II, pape en 1143,
à Pierre II le Romain, qui est le seul à ne pas
recevoir de devise, mais le commentaire suivant :
Pendant
la dernière persécution que souffrira
la sainte Eglise romaine siègera Pierre le Romain.
Il paîtra les brebis au milieu de nombreuses tribulations.
Celles-ci terminées, la ville aux sept collines
sera détruite, et le juge redoutable jugera le
peuple.
(In Michel
Morin, "Le grand Monarque selon les Prophéties"
- Louise Courteau éditrice -)
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Si à la différence de Michel Morin (cf.
rennes_thabor.htm#lau),
qui paraît s'être trompé, comme nous le verrons
ci-après, l'on admet, comme le veut l'interprétation
traditionnelle (cf.
rennes_thabor.htm#env),
que chaque devise correspond à un pape, cela nous donne
:
INTERPRETATION
TRADITIONNELLE
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107
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"Pastor et nauta (le pasteur et le nautonnier)"
: Jean XXIII.
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108
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"Flos florum (la fleur des fleurs)" : Paul
VI.
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109
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"De mediate lunae (de la moitié de la lune)"
: Jean-Paul Ier.
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110
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"De Labore solis (du travail du soleil)" :
Jean-Paul II.
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111
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"De gloria olivae (de la gloire de l'olivier)"
: le Pasteur Angélique
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Pierre II ou Pierre le Romain
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La dernière, c'est à dire la 111ème,
"de gloria olivae", est donc précisément
celle qui s'applique à Benoît XVI, qui vient d'être
nommé, ce 19 Avril 2005, et auquel doit succèder
le dernier pape de l'Eglise : Pierre II le Romain.
"De gloria olivae", "de la gloire de l'olivier",
le rameau d'olivier étant un symbole de paix, est-elle
une devise qui convient particulièrement à Benoît
XVI ? L'avenir le dira. On peut juste signaler, pour l'instant,
que la première décision du nouveau Pape, le choix
de son nom, s'inscrit dans cette perspective, puisque Benoît
XVI fait suite à Benoît XV, pape pacifiste pendant
la première guerre mondiale qu'il condamna.
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