SOMMAIRE MUSIQUE CHROMOPHONIE SCRIPTORALE
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En cliquant sur les 3 tableaux de "Chromophonie scriptorale",
vous entrez dans 72 pages comprenant :
- la Préface de Léopold Sédar Senghor,
- 10 x 1 page de présentation de cycle + 6 tableaux avec leur interprétation poétique particulière,
- une interpretation générale de "Chromophonie scriptorale".
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VIII, 6.- MUSIQUE MONTRER
LIEN ET COUPURE





 



Non content d'avoir les pieds sur terre,
 
 
Yochk'o profondément en notre sol les enracine,
 
 
ce qui d'idées subtiles concrète vision lui donne
 
 
notre appréhension régénérant.

 
 




 


S'agit-il des capacités de Musique
 
 
à montrer entre "oral" et "script" lien et coupure ?
 
 
Le voici qui nous peint, de velours bordeaux, le théâtre de la vie,
 
 
où toute représentation est pour notre esprit source de symboliques
 
 
correspondances,
 
 
nourriture de notre imagination et moyens de notre évolution :
 
 
Expriment ici le lien, identiquement vêtus et superposés, deux bustes de femmes,
 
 
ainsi que la couleur caractéristique au début de ce cycle VIII
 
 
de l'âme musicale,
 
 
mêlant,
 
 
avec l'or à l'olive,
 
 
la claire conscience du verbe
 
 
à l'inconscience et la passivité
 
 
du végétal,
 
 
ce qui fort bien signifie l'"oral"
 
 
cette lumière blanche
 
 
par la bouche de l'humain en partie seulement réfléchie.
 
 
Deux différences essentielles traduisent par ailleurs la coupure :
 
 
Avec, devant elle, une triste et sale rose rouge grise inconsistance,
 
 
la femme du haut est enceinte,
 







 
non l'inférieure
 
 
- également de sa tête privée -,
 
 
quant au jaune-vert,
 
 
à la première il tient lieu de visage,
 
 
alors qu'il reste à la seconde totalement extérieur.
 
 
En cette filante métaphore où Peinture à Musique se substitue,
 
 
la femme le "script" figure,
 
 
et les deux parties du tableau
 
 
les relations opposées qu'avec lui - ou plutôt elle -
 
 
entretient l'"oral", vrai musicien :
 
 
Lorsque, improvisateur,
 
 
il ne la contre, ne la bat et boursoufle jusqu'à l'abattre,
 
 
alors, peinture, disque, partition, servante qu'à ses ordres il plie,
 
 
partenaire d'un amour hygiénique et sans transcendante suite,
 
 
il en fait, méprisé pour ses limites,
 
 
le témoin du plaisir qu'à s'exprimer il prit,
 
 
ne valant à ses yeux que par ses seules capacités à restituer
 
 
un moment de cette protéiforme jouissance, poumon de notre
 
 
spiritualité
 
 
que de toutes parts il fait jaillir.
 
 




 
 

L'interprète au contraire féconde le "script",
 
 
en en repoussant les limites par le fruit de leur relation,
 
 
qui sens évolutif et tête lui donne
 
 
avec une couleur que moins verte, plus pure et dorée il verrait
 
 
- peut-être trop à soi tirant la couverture ! -
 
 
Par contre, pour lui, en dehors du "script" point de salut ni de vie,
 
 
et d'une banalité à faire pleurer demeurent ses tentatives
 
 
d'improvisation,
 
 
indiquant assez des deux sortes d'artistes l'absolument nécessaire
 
 
complémentarité,
 
 
jusqu'à ce qu'androgyne à deux faces ils n'en fassent plus qu'un.


 




De l'interprète et de l'improvisateur
les complém'en terre (et en ciel !) femmes-scripts :
fécondée à la tête musique, en haut,
mais face à l'inconsistance :
stérile et sans tête en bas,
mais appel de plénitude.





 
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