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L'hermaphrodite de
Yochk'o
purement imaginaire et vu de dos
s'apparente aux
représentations hindoues du Dieu Siva
où les moitiés d'homme et de
femme
se partagent du corps la droite et la gauche,
alors que c'en
sont les parties inférieures et supérieures
chez lez androgynes
gréco-romains inspirés
des exceptions de la nature.
Se
nourrissant de plus ici des récits de la Genèse,
il commence en
vase-tronc ouvert depuis les côtes, |
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surmonté de deux têtes
d'homme et de femme
s'y épanouissant face à face,
et pénétré du bas
par un flot de lumière, que,
réduit, assombri, marqué de son
sceau,
du haut,
il laisse sortir.
Derrière la tête
mâle,
quatre, le nombre des boucles,
est le chiffre de la terre, de
cette glaise de la Bible dont
Dieu fit l'homme, l'animant de son
souffle : oral fondamental.
La tête féminine de gauche évoque, quant à
elle le script, |
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par les obscurités de
son visage contredisant
la clarté de son vis-à-vis,
et par
l'ornement de sa chevelure :
magnifique côte, qui,
des os de l'Adam
en fit...
l'os !
La vie confiante de leur dialogue se
lit
dans la rougeur qui les unit :
elle accepte,
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