|
Aquatique,
mais aussi musicale, |
|
|
la
transparence
agenouillée de cette
femme. |
|
|
contre l'épaule
de celui qui, en l'écoutant |
|
|
tellement la
reçoit et s'efface, |
|
|
que du ciel de
son mur décor il est devenu |
|
|
après avoir en un
casque la sienne creusé.
|
|
|
Alors que de
printanière renaissance le vert est symbole,
|
|
|
domestique, le
caniche tout attendri pour les regarder se
retournant, |
|
|
nous parle de
foyer conjugal et donc de mariage : |
|
|
pour ces deux
partenaires de musique de chambre |
|
|
en qui plus que
soi compte l'autre, |
|
|
tant et si bien
qu'à une nouvelle et lumineuse couleur |
|
|
donnent naissance
les ternes leurs, |
|
|
telle que si en
son harmonie, |
|
|
sa propre
sonorité il arrive de reconnaître |
|
|
elle ne lui vient
plus de son instrument, |
|
|
mais de cet
accord qui d'eux deux est né.
|
|
Et puisqu'il est écrit
que partout où en vérité
s'entendent deux êtres
Dieu
est présent, n'est-ce pas qu'il est cette entente
comme cette blanche
forme ici représentée ?
|