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Toujours plus loin... suite et... fin ?
Entre deux murs ou deux os resserrés
(vers le ciel voie étroite),
du gris et du jaune pâle aux bleus par les
verts
couleur de retour aux sources de la vie
primitive et primaire,
l'humain accouplement s'enracine en une
espèce de capsule spatiale,
propulsion et satellisation évoquant.
Nouveauté,
comme par une lunette grossie
pour cette quatrième et dernière improvisation
sur le sujet :
l'agenouillement de l'homme.
Balancier d'horloge en un triangle inscrit
qui la femme soulève en cette spirituelle
charnelle communion,
à travers temps et connaissance il exprime
DEVENIR,
avec l'aide de l'oeil que, lucide, il ouvre
vers l'endroit intime de leur plus intense
plaisir, d'où, trompe d'éléphant
(symbole de sagesse... mais pas encore sax
!) (*)
comme pour saluer s'élève
du mâle le sexe !
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Quant au
sang (ce leitmotiv de l'ensemble)
qui une dernière fois gicle et balafre à
nouveau,
il macule à l'air libre la tête de l'amant
alors que celle de l'amante est dans le
ciment
du présent et de ses modes
prise...
Car l'intelligence de la jouissance
est son fait à lui par lequel sa moitié
il emporte,
un passage lui frayant, qui, toujours plus
haut, le mondain obstacle repousse.
Fondamental donc :
Le plaisir qu'à en donner on éprouve,
à la condition qu'en résulte commune élévation
supposant à ivresse d'allier vigilant discernement.
Se satisfaire de l'harmonie réalisée
que paraît ici vouloir la femme au mur intégrée
préserver :
C'est dans l'enlisement conformiste à sa
perte courir !
Y puiser par contre la force de l'étudier
jusqu'à, ses limites que lieu et temps lui
imposent, dépasser :
C'est avec sa propre individualité, celle
des autres transcender,
en en libérant ce qui seul peut l'accord
agrandir,
et à l'humanité faire redécouvrir,
avec le chemin de
l'UNIVERSEL et de l'ETERNEL,
celui de l'ETRE qui,
en PLENITUDE D'ABSENCE est
PRESENCE.
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