SOMMAIRE MUSIQUE LETTRES OUVERTES
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Réponse
d'1 artiste chrétien
à l'appel des 30 imams, suite
au "manifeste contre le nouvel antisémitisme"
de plus de 300 signataires appelant à une révision du Coran
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(Résolution optimale : 1920 x 1080, photo d'arrière- plan :
mosquée-cathédrale de Cordoue en Espagne)





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JUDEO-CHRISTIANIME / ISLAM : TROIS FORMES D’ESPRIT

Saxophoniste, écrivain, vidéaste, je suis à l’origine d’une création que j’appelle « scriptorale ». Celle-ci utilise musique, verbe, peinture et vidéo-création, comme terrain d’expérimentation du rapport des trois formes d’esprit de composition-interprétation / improvisation agissant en quatre temps de composition-interprétation / destruction-transformation respectueuse.

Cet enchaînement des formes d’esprit est d’autant plus intéressant qu’il est universel, et se trouve dans le monde laïque (artistique, politique, entrepreneurial…) comme dans le monde religieux : dans la Trimurti Brahma-Vishnu / Shiva de l’hindouisme et, chez nous, dans le triple monothéisme : judaïsme-christianisme / islam, le judéo-christianisme fonctionnant en élévation, selon Scriptoral, et l’islam, en ouverture.

Le meilleur exemple que j’ai trouvé de la destruction-transformation respectueuse dans la forme d’esprit islamique, est dans son rapport aux Pâques juive et chrétienne : Moïse n'a pas amené les hébreux en Terre Promise (destruction), il les a renvoyés en Egypte (transformation), selon le verset 58 de la seconde sourate ; quant à Jésus, toujours pour le Coran, il n'a pas pu ressusciter car il n'a jamais été crucifié (destruction), puisqu’il a été remplacé sur la croix (transformation), selon le verset 156 de la quatrième sourate.

Ainsi donc, certes, Allah est destructeur-transformateur de la Bible et des Evangiles, mais cela ne doit pas faire oublier qu’il en est tout autant respectueux, dans le verset 130 de sa seconde sourate :

« Dites : Nous croyons en Dieu et à ce qui a été envoyé d'en haut à nous, à Abraham et à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux douze tribus, aux livres qui ont été donnés à Moïse et à Jésus, aux livres accordés aux prophètes par le Seigneur, nous ne mettons point de différence entre eux et nous sommes résignés à la volonté de Dieu ».

LA CONTRADICTION : UNE VERITE

Le musulman doit donc tout autant respecter les enseignements de la Bible et des Evangiles que celui du Coran, qui les contredit. Ainsi, le Coran contredit Bible et Evangiles et se contredit lui-même, mais, ce faisant, il pose la contradiction comme une vérité pleine et entière, comme le Yin et le Yang du taoïsme chinois, ce que la création corrobore totalement à travers « Scriptoral » : la destruction-transformation et donc la contradiction coranique, y sont libératrices par ouverture horizontale, quand les composition-interprétation biblique et évangélique y sont libératrices par élévation verticale, ce qui est complémentaire et que le  Coran reconnaît implicitement : ce qu’il détruit et transforme, ce n’est pas l’autre, qu’il respecte, et  avec lequel il recommande la CO-EXISTENCE la plus PACIFIQUE, c’est l’idée, l’image, qu’il s’en fait, à la limite c’est lui-même, c’est un combat contre lui-même : le bon Djihad !

Envisager l’enseignement coranique de cette manière transfigure tout et complète, effectivement, les messages des livres qui l’ont précédé. Prenons l’exemple de la lapidation de la femme adultère, qui se trouve dans les trois livres sacrés, et voyons, sur cet exemple précis, comment l’islam destructeur-transformateur respectueux peut être complémentaire du judéo-christianisme et faire avancer les choses :

La lapidation de la femme adultère vient de la loi juive édictée par Moïse.

Dans l’Evangile de Jean, les scribes et les pharisiens, voulant piéger Jésus, lui amènent une femme adultère et lui demandent ce qu’il dit par rapport à Moïse. Jésus leur répond :

« Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. »

Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, scribes et pharisiens se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux plus jeunes. Resté seul avec la femme, Jésus, non plus, ne la condamna pas et  lui dit d’aller et de ne plus pécher.

TUER L’IMAGE QU’ON SE FAIT DE L’AUTRE POUR LE TROUVER EN SA VERITE

Dans le Coran, le prophète Muhammad n’est pas à l’aise avec la loi de Moïse, puisqu’il repoussera à trois reprises la demande d’une femme adultère d’être lapidée pour être purifiée. Mais, par contre, l’islam, quand il dit ce qu’il est : à la fois destructeur-transformateur et respectueux des traditions juive et chrétienne, ne peut pas lapider la femme adultère, puisque Jésus ne le fait pas. Mais, en chacun de ceux qui demandent la lapidation, il lapidera spirituellement l’idée qu’il se fait de cette femme écrasée sous les pierres de sa maison en ruine, ce qui les amènera à mieux se connaître, à mieux la connaître, elle et les raisons de son adultère, à co-naître avec elle à une vérité nouvelle, ce qui est aller plus loin que la position de Jésus, se contentant de dire à la femme d’aller et de ne plus pécher.

Là, est le bon djihad, celui qu’ignorent les terroristes, qui, jamais, ne seront de vrais djihadistes. Pour cela, au lieu de combattre autrui, il leur faudrait se combattre eux-même, au lieu de décapiter autrui, il leur faudrait décapiter leur propre désir de le décapiter, sans toucher au moindre de ses cheveux. Ainsi, selon « Scriptoral », la civilisation judéo-christiano / islamique ira plus loin que la civilisation judéo-chrétienne. Ainsi, toujours selon « Scriptoral », l’Univers laïco-religieux orientalo-occidental de composition-interprétation / destruction-transformation respectueuses, ira plus loin que celui, conservateur et seulement élévateur, de simple composition-interprétation.

Ce qui s’applique à la femme adultère, s’applique tout autant aux juifs, chrétiens et incroyants que le Coran peut demander de tuer, alors qu’en d’autres pages il dira :

« Le musulman qui porte atteinte à la vie d’une personne innocente vivant en paix avec les musulmans ne sentira jamais le parfum du Paradis. » (Appel des 30 Imams).

Ce que le musulman doit tuer, c’est l’image,  qu’il se fait du juif, du chrétien, de l’incroyant, pour découvrir l’être réel de ceux-ci, et pour que ceux-ci, de leur côté également, tuent l’image qu’ils se font de lui, dans le même but. Cette relation de respect fondamental de l’altérité, dans le domaine religieux, ayant sa correspondance dans le domaine laïc républicain artistique, politique, entrepreneurial, de la France croyante ou non.

« REALISER L’UNITE DE L’ESPECE HUMAINE DANS SA DIVERSITE. »

N’est-ce pas exactement le sens de la publication de l’administrateur des 30 imams, Samir Sam dans Tarek Oubrou :

« Il s’agit de
réaliser l’unité de l’espèce humaine dans sa diversité,
d’échapper à l’ennui de la ressemblance et de permettre
aux hommes de se connaître et se reconnaître
dans leur différence.


C’est la base même de toute une théologie
de l’altérité malheureusement ignorée
par une pensée théologique musulmane autiste qui,
depuis très longtemps, ne parle qu’avec elle-même » ?

Quant à la pensée théologique musulmane autiste, n’en trouve-t-on pas un excellent exemple dans une note de Mohammed Arkoun au verset 58 de la seconde sourate du Coran publié par Flammarion, en 1970, où le Prophète détruit et transforme, ainsi, l’arrivée des hébreux en Terre promise :

« Lorsque vous avez dit : "O Moïse ! nous ne pouvons supporter une seule et même nourriture ; prie ton Seigneur qu'il fasse pousser pour nous ces produits de la terre, des légumes, des concombres, des lentilles, de l'ail et des oignons; " Moïse vous répondit : "Voulez-vous échanger ce qui est bon contre ce qui est mauvais ? Eh bien rentrez en Égypte, vous y trouverez ce que vous demandez." » (Coran, II, 58, Éditions Flammarion) ?

Plutôt que de relever, à la suite de celle-ci, toutes les autres contradictions du Coran, de les mettre en lumière, comme autant de preuves de l’originalité de sa forme d’esprit par rapport à celles des Livres sacrés le précédant, de son opposition complémentaire, indispensable dans l'évolution créatrice, Mohammed Arkoun ne va-t-il pas cacher sa tête dans le sable, en écrivant :

« On voit par cette version sur le retour des Israélites en Egypte que Muhammad refait à son gré l'histoire du Peuple de Dieu. Nous nous dispenserons, à l'avenir, de relever les discordances du Coran avec les livres de l'Ecriture. » (Mohammed Arkoun, Coran, p.45, 4ème trimestre 1970, Éditions Flammarion) ?

Les plus de 300 signataires du « Manifeste contre le nouvel antisémitisme » ne font pas mieux. Ils ne peuvent pas demander :

« que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques (…) afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime »,

car il en est d’autres disant le contraire. Et le rôle des autorités théologiques n’est pas de « réviser » ce Livre sacré, en raison d’une lecture au premier degré incapable de rendre compte de sa totalité contradictoire, ce qui serait, pour le coup, LE TUER, en commettant un acte terroriste de destruction-transformation irrespectueuse

« d’une violence inouïe (comme le souligne l’Appel), (qui) laisserait entendre que le musulman ne peut être pacifique que s’il s’éloigne de sa religion : un musulman positif, totalement sécularisé. Bref, un musulman sans islam. Autrement dit, le vrai musulman, le bon, ne peut être véritablement qu’un mauvais musulman et un citoyen potentiellement dangereux. » (Appel des 30 Imams).

Le rôle des autorités laïques ou religieuses, quelles qu’elles soient, est de montrer, au contraire, comment la destruction-transformation coranique ou autre, quand elle est respectueuse de la composition-interprétation judéo-chrétienne ou autre, est source d’une indispensable ouverture, permettant de

« réaliser l’unité de l’espèce humaine dans sa diversité,
d’échapper à l’ennui de la ressemblance et de permettre
aux hommes de se connaître et se reconnaître
dans leur différence. »
(Samir Sam, Appel des 30 imams).

En https://www.youtube.com/watch?v=weNiioYCGqE&t=1947s, se trouve un film mettant en image ces idées.

 

Que vivent la République et la France !

Saint-Germain-En-Laye, le 8 mai 2018,
AbouheY-YehoubA,
Alain Bouhey

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DES IMAMS LANCENT UN APPEL :

Nous, signataires de cet appel, voudrions tout d’abord exprimer notre compassion pour tous nos concitoyens qui ont été touchés directement ou indirectement par le terrorisme et par les crimes antisémites qui ont frappé aveuglément notre pays.

Si nous avons décidé de prendre la parole, c’est parce que la situation, pour nous, devient de plus en plus intenable ; et parce que tout silence de notre part serait désormais complice et donc coupable, même s’il ne s’agissait jusqu’à présent que d’un mutisme de sidération.

Indignés, nous le sommes en tant que Français touchés par ce terrorisme ignoble qui nous menace tous. Nous le sommes aussi en tant que musulmans, comme le reste de nos coréligionnaires, musulmans paisibles, qui souffrent de la confiscation de leur religion par des criminels.

Notre indignation est aussi religieuse en tant qu’imams et théologiens qui voyons l’islam tomber dans les mains d’une jeunesse ignorante, perturbée et désœuvrée. Une jeunesse naïve, proie facile pour des idéologues qui exploitent son désarroi. Désespérés, n’ayant pas trouvé de sens à la vie, ces théoriciens d’une géopolitique du chaos lui proposent un sens dévoyé du martyr : un suicide déguisé, comme délivrance de la souffrance existentielle. Un acte qui ne serait qu’une mort appliquée à des enjeux purement politico-économiques. Or théologiquement parlant, le martyr est celui qui subit injustement ou subitement la mort, et non celui qui la recherche et la provoque.

Tentation mortifère

Nous l’avertissons ici contre cette tentation mortifère et l’appelons à bien écouter et entendre la mise en garde du Prophète qui dit que : « Le musulman qui porte atteinte à la vie d’une personne innocente vivant en paix avec les musulmans ne sentira jamais le parfum du Paradis. » Cette sentence sans appel dissuade et prévient sans équivoque celui qui penserait à ôter la vie d’autrui, que ce n’est pas un Paradis et des Houris qui l’attendraient mais un Enfer et ses tourments.

Le vrai sacrifice est de se donner pour les autres, comme l’a fait notre héros national, le colonel Arnaud Beltrame.

Depuis plus de deux décennies, des lectures et des pratiques subversives de l’islam sévissent dans la communauté musulmane, générant une anarchie religieuse, gangrenant toute la société. Une situation cancéreuse à laquelle certains imams malheureusement ont contribué, souvent inconsciemment. Le courage nous oblige à le reconnaître. Beaucoup d’imams ne réalisent pas encore les dégâts que pourraient provoquer leurs discours à cause d’un déphasage par rapport à notre société et à notre époque, et dont ils n’estiment pas les effets psychologiques nocifs sur des esprits vulnérables.

Nous les appelons à ne pas tomber dans la confusion des genres. L’islam est d’abord une aspiration spirituelle et une quête de transcendance dans la générosité et l’altérité, et non une idéologie identitariste et politique avec tout ce que cela impliquerait comme revendications sociales, concurrence mémorielle, importation sur notre territoire de conflits géopolitiques, notamment israélo-palestinien, etc. Ce mélange des genres augmente la frustration d’une jeunesse exclue et qui se sent victime d’une promesse d’égalité non tenue.

Discours d’apaisement, de sérénité

Nous les appelons à dispenser un discours d’apaisement, de sérénité et à résister à une orthodoxie de masse, à un populisme communautariste et aux demandes d’overdoses religieuses.

Nous appelons en même temps le reste de nos concitoyens, notamment les intellectuels et les politiques, à faire preuve de plus de discernement. Car ces pratiques criminelles revendiquées au nom de l’islam pourraient justement confirmer des clichés bien gravés dans les esprits. Certains y ont déjà vu une occasion attendue pour incriminer toute une religion. Ils n’hésitent plus à avancer en public et dans les médias que c’est le Coran lui-même qui appelle au meurtre.

Cette idée funeste est d’une violence inouïe. Elle laisserait entendre que le musulman ne peut être pacifique que s’il s’éloigne de sa religion : un musulman positif, totalement sécularisé. Bref, un musulman sans islam. Autrement dit, le vrai musulman, le bon, ne peut être véritablement qu’un mauvais musulman et un citoyen potentiellement dangereux.

Cette idée qui voudrait que l’islam soit génétiquement opposé à l’Occident et qu’il est invinciblement incompatible avec les valeurs de la République est précisément celle qui fait des ravages chez toute une jeunesse ignare, sans culture religieuse.

Nous, imams et théologiens, sommes confrontés à cette ignorance néfaste bien partagée par ces deux camps.

Conscients que, malgré le travail que nous entreprenons au quotidien dans nos mosquées auprès de nos coreligionnaires et leurs enfants, et en dépit du travail fait par nos aumôniers dans les prisons avec des moyens très modestes, nous ne sommes pas à l’abri d’autres crimes au nom de l’islam.

Une délinquance religieuse

Le phénomène Daech [acronyme arabe du groupe Etat islamique] est un indicateur. Il nous a fait découvrir avec stupeur que cette jeunesse était déjà en train de bricoler un étrange alliage entre la criminalité et la religion. Une délinquance séculière qui passe brutalement à une délinquance religieuse. Rien au fond n’a changé dans la vie de cette jeunesse, réfractaire à toute institution y compris religieuse, parce que perçue à ses yeux comme procédant du système, celui des dominants. Daech n’était au fond qu’un alibi qui nous a révélé une réalité latente que nous soupçonnions. Le mal est donc plus profond.

Tout en traitant de toute urgence le symptôme, la réponse doit alors être aussi profonde qu’à long terme. Aussi, cette radicalité ou radicalisation doit être combattue intelligemment par tous les concernés, des politiques aux imams en passant par la famille, l’école, le sécuritaire… Que chacun assume sa part de responsabilité.

Les imams seuls ne peuvent donner la solution. Ils sont confrontés à de nouvelles formes de religiosité que leur formation religieuse théologique n’a pas prévues. Ce défi est augmenté par le virtuel, source d’une religiosité versatile et imprévisible. C’est pour cette raison que nous appelons les imams éclairés à s’investir et à s’engager dans le virtuel et prodiguer un contre-discours qui prévient toutes pratiques de rupture et toutes formes d’extrémisme pouvant directement ou indirectement conduire au terrorisme.

Pour être plus concrets, nous souhaiterions mettre nos compétences et nos expériences au service de notre pays pour aider les pouvoirs publics et parer à tout danger terroriste qui sommeille encore dans certains esprits malades. Un travail que nous faisons au quotidien, même s’il n’est pas visible, encore moins reconnu.

Citoyens aussi, nous voulons proposer notre expertise théologique aux différents acteurs qui sont confrontés aux phénomènes de la radicalisation dans les prisons, dans les établissements publics, fermés et ouverts, afin de répondre à des aberrations religieuses par un éclairage théologique lorsque les arguments avancés par ces jeunes sont d’ordre religieux. Une expertise que seuls les imams peuvent apporter.

Cette initiative de notre part n’est pas contraire au principe de laïcité. Celle-ci n’interdit pas de mettre une foi éclairée au service de la nation pour défendre des valeurs communes et universelles, celles de la République. Cette pratique de la laïcité est plus que jamais d’actualité. Elle nous engage tous dans les circonstances d’insécurité que nous traversons, y compris les acteurs religieux musulmans, dans la lutte contre le radicalisme et l’antisémitisme.

Enfin, nous restons confiants que tous ensemble nous surmonterons cette épreuve et nous vaincrons cet ennemi.

Vive la République et vive la France !

Liste des imams signataires : Tareq Oubrou (mosquée de Bordeaux), Lotfi Abed (mosquée Rappel, Antibes), Otmane Aissaoui (mosquée Er-Rahma, Nice), Mohamed Bajrafil (Ivry-sur-Seine), Hassan Belmajdoub (mosquée de Mérignac), Belgacem Ben Saïd (mosquée Assalam, Nantes), Lotfi Falah (mosquée Attaquwa, Menton), Obaida Bensalam (mosquée En-Nour, Nice), Toufik Bouhlel (mosquée Al Houda, Nice), Messaoud Boumaza (mosquée Al-Andalous, Strasbourg), Azzedine Benabdeljalil (mosquée Al-Feth, Nice), Abdallah Dlioueh (imam de Valence), IImad El Akramin (grande mosquée de Colmar), Hassan El Houari (mosquée de Gonesse), Moubarek Guerdam (mosquée An-Nour, Mulhouse), Hassan Hda (mosquée d’Agen, aumônier du centre de détention d’Eysses et de la maison d’arrêt d’Agen), Azzedine Gaci (mosquée Othmane, Villeurbanne), Mourade Hamila (mosquée Le Cannet, Cannes), Helmy Ibrahim (mosquée de Guéret), Hassan Ilyes (grande mosquée de Créteil), Othmane Iquioussen (imam à la mosquée assalam de Raismes), Khalid Irzi (mosquée Bordeaux-Nord et aumônier de la maison d’arrêt de Périgueux), Hassan Izzaoui (grande mosquée de Limoges, aumônier des prisons, aumônier des hôpitaux du Limousin), Jalal Karmousse (mosquée Al-Aatique, Nice), Mondher Najjar (grande mosquée de Lyon), Aly Hazim Niass (mosquée Strasbourg-Hautepierre), Mahmoud Ould Doua (mosquée de Cenon et aumônier régional des prisons de Nouvelle-Aquitaine), Saïd Scharkaoui, (mosquée de Talence), Bachar El Sayadi (mosquée El Kaouthar de Rouen), Abedelkrim Yezid (mosquée de Bègles, aumônier du centre de détention de Neuvic).

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III.- EXTRAIT DU "MANIFESTE CONTRE LE NOUVEL ANTI-SEMITISME"
DE PLUS DE 300 SIGNATAIRES

 

 

"Ciblant principalement ce « nouvel antisémitisme », les signataires demandent « que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémitisme catholique aboli par [le concile]Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime ». « Nous attendons de l’islam de France qu’il ouvre la voie », écrivent-ils." (http://www.leparisien.fr/societe/manifeste-contre-le-nouvel-antisemitisme-21-04-2018-7676787.php).

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